La courbe de l’influence américaine en amérique latine semble suivre la courbe de son commerce extérieur.
Ce n’est plus un G. Bush flamboyant qui est venu en amérique latine, mais un quémandeur assez piteux.
Quémandeur de biocarburants, et non plus comme représentants des multinationales agressives et désireuses de s’emparer de ressources aux meilleurs prix (le plus bas).
Il a parlé de lutte contre la pauvreté, de développement chose qu’on ne peut qu’applaudir, et l’échec des dernières manoeuvres de la cia, dans un continent pourtant connu pour être une de ses chasses gardées et
réservoirs de coups fourrés en tous genres a sous contraint à un changement de style et de politique.
D’ailleurs les deux derniers « amis » de washington, Garcia au pérou et Uribe en Colombie sont des amis ambigus (G Bush ne s’est guère attardé en Colombie). La boucle apparait comme bouclée en Amérique latine, les ressources naturelles pétrolières, gazières sont largement nationalisées, ainsi que les ressources minières.
En bolivie, désormais, la part des bénéfices revenant à l’état bolivien est passé de 18 % à 82 % soit de 500 millions à 5 milliards de $…
Une chance de développement agricole en effet apparait avec le biocarburant issu de la canne à sucre. Le continent est vaste, peu peuplé, tropical assez largement et la canne à sucre, si elle peut être largement mécanisée, peut être aussi travaillée par de petits propriétaires sans capital ou presque. Production autonome qui peut être largement locale et économiser ainsi les importations de carburants.
Reste à savoir, combien de temps les sud américains accepteront un $ Us en paiement de leurs biocarburants…

Laisser un commentaire