Le prix de la pomme de terre flambe.
Moins de récolte, prix plus élevés. Un classique. Les prix sont amenés à la hausse.
Une hausse dont on mesure mal les effets.
On a oublié ce que la hausse de la nourriture peut representer en choix politiques, en choix économiques.
Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les prix du pain étaient taxés.
Cette taxation remontait à la révolution. La taxation voulait dire fixation des prix. Il succédait à toutes les
régulations des prix du pain de l’ancien régime.
Plus récemment, on a oublié une des causes d’un épisode du 20 ° siécle : la collectivisation de l’agriculture en Urss. Une des causes était la distillation des récoltes par des paysans peu pressés de livrer leurs récoltes. Cette distillation était massive. Systématique, la soif, plus garnde que la faim. Pour être un bon activiste communiste en Urss, il fallait être (relativement) sobre.
Quel rapport avec l’énergie ? Simple. N’importe quoi, pratiquement peut être transformé en éthanol, par une technique basique, celle de l’alambic. Pour faire du carburant, on en vient dans certains pays à concurrencer l’alimentation humaine.
La flambée des prix entraine systématiquement le retour à l’économie dirigée. La nourriture est un élèment trop important pour être laissé trop longtemps au marché. Il n’a pas fallu longtemps, par exemple au président méxicain, pourtant trés libéral, pour se résoudre à une intervention massive sur le maïs.

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