Le grand jeu. Tovaritch; le kazakhstan II

Drapeau_kazakhstan En réalité ; le Kazakhstan, s’il a retrouvé un certain moral est profondément inquiet, comme toute les républiques d’Asie centrale. La politique de percée dans la région menée à Washington est empreint d’une irréalité profonde, comme si les diplomates américains ne voyaient que l’étendue sur la carte.
60 millions d’habitants dans la région, 16 au kasakhstan, c’est trés peu, même si c’est dix fois plus qu’au siécle dernier.

Surtout que le nord du kasakhstan est clairement russe (à une époque, cette république manquât être supprimée, la population kazak était tombé à 26 % du total).
En réalité, ce que regardent les populations, ce sont les voisins :
– chinois : 1500 millions (et les kazaks voient clairement ce qui arrive à leurs fréres du sin-kiang, et à la population du Tibet),
– iraniens : 70 millions,
– russes : 150 millions, et quelques ogives nucléaires en sus.
Non, finalement populations et états se contentent très bien d’une situation comparable au 18° siécle : un protectorat russe, lointain, qui n’intervient que ponctuellement et souvent à la demande locale.
Les populations ont été longtemps russifiés, alphabétisées et marquées au sceau russe. Elle y sont habituées, elles voient leurs faiblesses, et la force, l’agressivité de leurs voisins. Sans compter que pour une bonne partie de la population de l’ex-Urss, justement l’Urss, c’était le bon temps…Envolés les mauvais souvenirs, ne reste que les bons.
Du reste les efforts américains pour s’implanter dans la région restent insuffisants : 1500 soldats ici, un échec en Irak, un échec en Afghanistan, ces soldats ressemblent plus à d’éventuels otages qu’à une pointe armée. Du reste les satrapes locaux peuvent trés vite les trouver indésirables.
Comme on le voit, l’énergie sur lequel on se focalise, existe très peu dans les calculs locaux. C’est une vue purement externe…

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