Uranium : la pénurie ?

TchernobylLa dégringolade continue. Le pic de l’uranium précédera peut être le pic du pétrole.
En effet, la production d’uranium ne couvrirait plus 60, mais 40 % des besoins des centrales.
Le « problème » se résorberait de lui même : plus de combustible.
Les mines sont soient insuffisantes (Russie), soient d’exploitation apparemment délicate, soit d’exploitation politiquement impossible (Australie).

Le cours de l’uranium flambe, aucune grande découverte n’a été faite, et l’exploitation des mines est très énergivore elle même, notamment en combustible fossile. La totale quoi. lontemps à 10 dollars la livre, l’uranium atteint désormais les 75 $.
L’inondation de la mine de cameco au Canada, pése lourd dans ce bilan. Cette piqure de rappel est importante. La filière nucléaire n’est pas plus sûr qu’une autre. Seule celle des économies d’énergie est toujours bonne.

« Le seul bon pétrole est celui qui reste sous terre »
Ayatollah Komeiny

Commentaires

8 réponses à “Uranium : la pénurie ?”

  1. Avatar de Elisabeth

    merci de cet article car le pb devient crucial .
    L’uranium pourrait être le pétrole du 21 eme siècle

  2. Avatar de patrick
    patrick

    Non Elisabeth, le nucleaire ne peut en l’etat actuel etre le petrole du 21° siecle. Au niveau mondial, il est marginal, et s’il multipliait par 10 sa part, il ne durerait que le temps d’un petard mouillé.

  3. Avatar de Elisabeth

    je ne parle pas du nucléaire en tant que tel, mais de l’uranium en tant que ressource on ne peut plus convoitée … avec tous les aléas géopolitiques que cela induit.

  4. Avatar de el gringo
    el gringo

    Les réserves d’uranium prouvés connue et exploitable suffiraient à alimenter les centrales nucléaires actuelles pendant 70 ans. Les prévisions les plus optimistes sur les ressources géologiquement exploitables restant à découvrir portent ce chiffre à 200 ans.
    Le problème est que l’uranium fournit 6 % en énergie brut et 2 % en énergie utilisable des besoins énergétiques mondials.
    Donc 200 * 2% ne représentent que 4 années de la consommation énergétique annuel mondial.

  5. Avatar de patrick
    patrick

    Elisabeth, toutes les sources d’energies sont cruciales. On l’avait un peu oublié. Les tensions sont deja là, amenuisées par le desarmement nucleaire …

  6. Avatar de Souris verte
    Souris verte

    L’énergie nucléaire produit du CO2 et contribue à l’effet de serre. Elle en produira de plus en plus à mesure que la teneur des minerais en uranium sera de plus en plus faible.
    Dans la production d’électricité à partir de centrales nucléaires, il ne faut pas se limiter à la dernière étape, qui ne produit pas de CO2, mais prendre en compte l’ensemble de la filière depuis l’extraction du minerai.
    Dans les exploitations à ciel ouvert, cette extraction utilise des pelleteuses et des camions, aux dimensions impressionnantes et aux consommations de produits pétroliers à la mesure de ces dimensions. Dans les mines souterraines, le résultat est identique avec d’autres moyens. Le concassage de ce minerai utilise les mêmes énergies productrices de CO2. Le transport depuis les mines, par camions ou par trains à locomotives diésel, puis par voie maritime fait de même.
    Les étapes ultérieures utilisent aussi une grande quantité d’énergie, quelle qu’en soit la source.
    Au total, chaque kilogramme d’oxyde d’uranium utilisé dans une centrale nucléaire à demandé des quantités considérables d’énergie fossile pour sa production. Cette consommation à produit du CO2 en proportion et c’est en cela que l’énergie nucléaire est elle aussi émettrice de CO2.
    A l’heure actuelle, avec les minerais les plus riches (teneur élevée en uranium), l’utilisation d’énergies fossiles est encore modérée. Mais cette consommation augmente à mesure que les minerais disponibles ont une teneur de plus en plus faible en uranium. Pour obtenir la même quantité d’oxyde d’uranium, il faudra consommer deux, puis dix … fois plus d’énergie fossile en produisant deux, puis dix … fois plus de gaz à effet de serre (CO2).
    En fin de compte, la même quantité d’électricité produite par une centrale nucléaire produira plus de CO2 qu’une centrale électrique au gaz naturel.

    De toute façon, au rythme actuel de consommation, les réserves d’uranium exploitables (coût d’extraction et de traitement, rapport énergie consommée sur énergie produite) ne dépassent pas 40 ans.
    Ce serait 20 ans en doublant le nombre d’installations. Sans compter tous les dangers du nucléaire (Three Mile Island …).
    Et la fusion dont on parle déjà depuis 50 ans et prévue pour 2100 n’est qu’un rêve dangereux et illusoire.

  7. Avatar de fifi
    fifi

    @souris verte:
    « Au total, chaque kilogramme d’oxyde d’uranium utilisé dans une centrale nucléaire à demandé des quantités considérables d’énergie fossile pour sa production »
    Des chiffres svp?
    A ce compte là, la fabrication des éoliennes produit aussi du CO2, tout comme les panneaux solaires (il faut beaucoup d’énergie pour fabriquer du silicium!) et ne parlons pas de l’extraction du pétrole son transport puis son raffinage!
    Je rappelle quand même qu’un seul gramme d’uranium equivaut à 1 tonne de pétrole. Je préfère transporter un gramme qu’une tonne.
    Une voiture électrique aussi produit du CO2 à la fabrication.
    En réalité c’est un faux procès, tout dépend de la manière dont est fabriqué/extrait le combustible.

  8. Avatar de patrick
    patrick

    à fifi : le rapport le plus vraisemblable à l’heure actuelle est de 30 % de consommation de fossile, par rapport à la production d’energie. Ce me semble coherent, les gisements faciles ont été épuisés, il reste des exploitations plus délicates (notamment au canada).Effectivement et comme tu le dit justement il faut voir le rappport entre l’energie produite et l’energie consommée

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