Pic oil : une définition

Courbe_de_hubbertLe pic de hubbert est le maximum de la production atteint dans un champ pétrolier, il a été défini, il y a bien des années, a été un secret relativement bien gardé ; il n’était pas une chose qu’on avoue aisément.
Comment définir la courbe de hubbert et pic oil ?
Tout d’abord, un gisement à son début, c’est quelque chose de facile à exploiter.

ieLes premiers gisements de l’ère du pétrole étaient exploités… n’importe comment, on se contentait de recueillir tant bien que mal les pétroles suintants à la surface. Puis Drake eut l’idée de forer, un temps on le qualifia de fou, mais il atteint un gisement à la profondeur fabuleuse de 17 métres.
Les premiers forages sont évidents : la pression seule fait jaillir le pétrole, on est dans la production primaire.
Puis la pression chute, le pétrole ne jaillit plus. Alors pour continuer à récupérer le pétrole, on a inventé des tas de techniques. La plus fréquemment utilisée est d’injectée de l’eau de mer dans le gisement qui remet en pression. L’eau de mer chasse le pétrole, plus léger, c’est la production secondaire.
Il n’y a à l’heure actuelle guère de gisement en production primaire. La production continue de progresser avec la production secondaire.
Puis vient le pétrole mature. En gros, on récolte, en même temps que le pétrole, de plus en plus de « déchets », d’eau de mer qu’on vient d’injecter. La production inexorablement, se réduit, malgré la palettes de moyens et d’innovations mises en oeuvre et malgré la multiplication des forages.

Commentaires

4 réponses à “Pic oil : une définition”

  1. Avatar de Vincent P.

    « En gros, on récolte, en même temps que le pétrole, de plus en plus de « déchets », d’eau de mer qu’on vient d’injecter »
    Tout à fait.
    Mais dans les « déchets », il y a surtout du sable (et autres « cochonneries » solides): séparer l’eau de mer du pétrole est assez facile, puisqu’ils ne sont pas missibles et que l’eau est plus dense que le pétrole.
    Pour le sable et autres saletés, c’est autre chose: c’est long, et ça coûte cher.
    C’est pour ça que beaucoup de puits ont été fermés car jugés « non-rentables ».
    Mais avec le prix du pétrole qui augmente sans cesse, il redeviendra un jour rentable de les exploiter.
    Actuellement, je crois qu’on exploite au max 30 ou 40% du pétrole se trouvant dans un puits. Après, c’est trop cher, donc on le ferme.

  2. Avatar de patrick
    patrick

    effectivement vincent comme toute source d’energie, c’est le cout qui decide. on rouvrira aussi les vieilles mines de charbon dans quelques années… jusqu’à maintenant effectivement on recupere 30 ou au maxi 40 % d’un gisement, pas plus…si le prix augmente, on en recuperera plus, sans parler des 1200 milliards de tonnes de la ceinture de l’orenoque… mais en tout cas fini le petrole bon marché

  3. Avatar de toto
    toto

    mais ne révons pas pour autant, il restera physiquement impossible de récupérer 60% d’un gisement, les experts sont aussi d’accord là dessus

  4. Avatar de patrick
    patrick

    D’accord avec toi toto, on ne recuperera certainement pas plus de 60 %. Mais imagine que c’est amplement suffisant pôur que certains pays soient emm… par le petrole pendant quelques siecles. Il n’y a d’exemple comparable que la bolivie, maudite par sa montagne d’argent du Potosi depuis le 16 ° siecle.

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