Premier scénario Areva : « Business as usual »
Les pics de production Gaziers et pétroliers ont été atteints en 2030 et les prix flambent. Les pays industrialisés ont maintenu leur niveau de consommation des énergies fossiles. Les inégalités augmentent entre Nord et Sud et au sein des pays industrialisés.
Avoir l’électricité est un signe extérieur de richesse, 20 % de la population se partagent 60 % des ressources. Devant les risques liés au changement climatique, plus aucune compagnie d’assurance ne veut en assumer les risques. Voila votre futur maison…

Là aussi, on peut très raisonnablement douter de ce scénario, pour plusieurs raisons :
– le roi dollar a des vapeurs, et dans certains cercles, on ne doute plus de sa transformation en papier hygiènique (la seule inconnue résidant dans sa vitesse et dans le scénario de dévaluation) désolvabilisant ainsi le plus gros marché de la planète, aussi en matière énergétique,
– les nouvelles des « puissances émergeantes » (Chine et Inde) indiquent une accélération du nombre, de l’intensité et de la violence des jacqueries et des insurrections. Dans ce cas là, la consommation supposée en 2030 aurait fort peu avoir avec ce qu’elle sera réellement.
– les sociétés occidentales ne résisteront pas non plus éternellement à la montée des inégalités, on arrive certainement là aussi à un point de rupture. La différence que les gouvernants ont du mal à appréhender, c’est que l’énergie remplace comme détonateur de crise sociale, le pain et le sel des années 1780.
Là aussi, on peut voir à terme la remise en cause du libéralisme économique. Là aussi l’inconnue est de savoir, comment elle se fera. Pacifiquement dans le cadre d’une nouvelle révolution industrielle axée sur le développement des énergies renouvelables, ou violemment dans une remise en cause révolutionnaire et stalinienne d’un style de développement dont on aperçoit l’epuisement.

Laisser un commentaire