Comme je l’ai dit, la gestion de l’eau est rigoureuse à l’époque (jusqu’au 20° siécle) Cette minuscule rivière de 13 kilométres a un avantage, son étiage est constant, hors inondation (ce qui lui arrive quelquefois), ce qui fait qu’il est bon prince… Mais ce cas n’est nullement exceptionnel. Et il favorise l’exploitation de sa force motrice, pas de jours de chômage à cause d’un débit irrégulier ou défaillant.
Non, le seul problème, c’est qu’il y a sur cette riviére, vraiment beaucoup de monde, il faut établir des jours de rôle, pour que tout le monde en bénéficie…
Ce cas de figure n’est nullement rare. En 1800, la France compte certainement un nombre global de moulins (eau et vent approchant les 200 000). Chiffre à rapprocher de celui d’un ministre : avec 5000 « centrales au fil de l’eau« , la France est saturée… Belle exemple d’immobilisme auto-justifié. Ces 5000 centrales ne sont elles encore que les survivantes…

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