Catégorie : actualités

  • Grenelle de l’environnement ?

    Grenelle de l’environnement ?

    SjGrenelle de l’environnement ? On peut s’étonner. En effet, une fois mis à part :
    – le nucléaire,
    – les ogm,
    – les autoroutes,
    Que reste t’il ?
    – Ce qui emm… les populations rurales, mais est bien vu médiatiquement, c’est à dire, la faune. Tant pis si les dites populations rurales risquent de faire appel massivement au poison, tant pis si chaque loup coûte à la collectivité le million de francs, on en est pas à ça prés,

    – des crédits d’impôts, qui sont en réalités des subventions aux professionnels,
    Donc, pour le moment, pas grand chose. A part la réorientation des crédits qui ont fait la bulle immobilière au profit des mêmes.
    Face à une technique qui change, des innovations technologiques, A Juppé fera donc un combat retardateur. Il est de notoriété, en effet que le parc électronucléaire est surdimensionné, on l’a quand même préservé, jusqu’ici.
    Au prix d’un abandon de tout effort d’efficacité énergétique en 1986, qui nous a conduit de 200 millions de TEP de consommation (Tonne équivalent pétrole) à 280.
    Mais, comme certains ne comprennent rien à rien, ils vont apprendre que réduire de 1 ou 2 % c’est difficile, de 10 % compliqué, mais 50 % facile. Il faut tout remettre à plat…Et si Juppé ne le fait pas, l’évolution technologique le fera pour lui…

  • Ju(rassic)ppé Alain

    Ju(rassic)ppé Alain

    Jupp "La France ne pourra pas se passer du nucléaire dans les 3 ou 4 décennies" affirme A. Juppé, seulement j’ai sous les yeux une dépêche AFP du 4 mai 2006, qui cite l’institut IEER, et qui dit exactement le contraire :
    "La France peut sortir du nucléaire civil d’ici 40 ans et en même temps réduire ses émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 40 %."
    "Mais cela ne nous dispense pas d’être audacieux dans le secteur des énergies renouvelables et de les encourager davantage qu’aujourd’hui". Rajoute A Juppé et de conclure par :
    "la nécessité de renforcer l’efficacité energétique, notamment dans l’habitat." Cela va s’en dire bien sûr, qu’ A. Juppé n’a guère de problème pour se contredire. L’efficacité énergétique s’applique d’abord au bâtiment, et par conséquent à la consommation électrique. De même, on entrevoie l’incompétence foncière du personnage. En effet, techniquement, quand on regardera l’année 2007 en 2010, 2007 apparaîtra comme la préhistoire. Tout change trés vite, l’innovation est là, et il ne faut pas avoir peur de dire qu’il faut rester modeste, et que des changements peuvent fondamentalement bouleverser la donne.

    En effet, allons dans n’importe quel salon des énergies renouvelables, ce qui était vrai hier est faux aujourd’hui. Des pac air/eau, aussi performante que des pac eau/eau ? (Et peut être même meilleur) Qui l’aurait cru ? Incapable d’appréhender des changements qui ont l’air de se préciser comme une lame de fond, il en reste à un dogme, vieux de 30 ans.
    Le nucléaire classique ? Ne vaudrait il pas mieux "varianter" le plan, rien n’indique que la production d’uranium repartira. Et même pire. Imaginons simplement que pour exploiter les gisements de pétrole non-conventionnels de l’Alberta (qui nécessite beaucoup de chaleur), le Canada se décide à construire des centrales nucléaires et d’exploiter les 65 % inutiles d’une centrale : la production de vapeur . Absurde ? Pas du tout. La sécurité de l’approvisionnement n’est donc pas assurée. Pour le moment, le Canada utilise son gaz à cette tâche en Alberta, mais ses ressources gazières s’amenuisent gravement…

  • Pompes à chaleur aérotherme : de mieux en mieux

    Pompes à chaleur aérotherme : de mieux en mieux

    Pac_2Les améliorations techniques se multiplient dans le secteurs des pac aérothermes et atteignent les performances des pac géothermiques (à l’exception des pac sur nappes phréatiques). Le COP (coefficient de performance) atteint désormais 4 pour 1, (soit 4 produits pour 1 consommé).
    Les gammes, de plus fonctionnent à des températures de plus en plus basses, d’abord – 10, puis – 15, on atteint maintenant – 20.
    Les pac aérothermes peuvent fonctionner en haute température (65°), c’est à dire sont faites pour remplacer les chaudiéres sur les installations existantes. Là, le cop ne s’établit encore en dessous de 3.5.
    Les basses températures (50°), sont faites pour les planchers chauffants, ou des installations biens dimensionnées. Là, le  COP est souvent égal à 4.

    Seulement, le crédit d’impôt a tendance à faire déraper les prix. Les vendeurs, en effet, ont tendance à vouloir accaparer à leur profit les crédits d’impôts, et c’est d’autant plus facile que les clients ont trés peu la démarche de demander plusieurs devis.
    De même, les vendeurs font aussi une vente de crédit, et appâtent les clients par le crédit d’impôt, qui ainsi est une grosse entré d’argent, pour une petite mensualité.
    De plus, les "frais de pose", sont souvent TRES délirants, supérieure à 4000 euros pour une machinerie, dont la grande qualité est… la facilité de pose…

  • Trop de nucléaire ?

    Trop de nucléaire ?

    AiePour le directeur de l’AIE la production française d’électricité n’était pas "trés diversifiée", pour lui le marché français n’est "pas pertinent", et c’est la donne européenne qui est importante. Soit nucléaire (30%), charbon (26%), hydraulique(15%) et pétrole(4%).
    Cette prise de position est apparemment peu pertinente. En effet, le problème est que le nucléaire actuel est aussi une énergie non renouvelable, il faut donc partager le total énergétique entre les deux.
    On arrive à 80 % de non-renouvelable et 20 % de

    renouvelable. L’important est avant tout de produire plus propre, de réduire les consommations VOLONTAIREMENT, avant d’être obligé de le faire CONTRAINTS ET FORCES. Le problème du nucléaire est identique sinon pire que les énergies fossiles. Quantités limités, et difficultés pour récupérer l’uranium. Les mines sont extrémements dépendantes de l’énergie fossile, et nécessitent de trés lourds investissements. De toutes façons, les centrales nucléaires françaises sont là, le problème est de savoir dans quelle mesure, il faut les remplacer. Mais, là, même le ministére de l’industrie était d’accord : 80 %, c’était excessif.
    Mais n’oublions pas, qu’en temps de crise, ce qu’il était "impossible" de réduire, "difficile", "vital", était, en fait trés superflu. Même dans les pays industriels, les consommations d’eau, de gaz, d’électricité, de pétrole peuvent beaucoup varier.

  • Le retour du Mort-vivant.

    Le retour du Mort-vivant.

    JuppeIl est de retour. Sorti de son cercueil, réveillé par une météorite, qui le remet au ministére de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable.
    Son action sera, bien entendu caractérisé par le doigté, l’intelligence et l’honnêteté.
    Ces trois qualités seront nouvelles pour lui. En effet on se souvient du premier ministre cassant, incompétent et pour finir du condamné (avec sursis), mais condamné quand même de droit commun.

    Le développement durable avait il besoin d’un pareil cheval de retour ? Certainement pas. Méconnaissance totale des problèmes, une expérience professionnelle inexistante : même un comptable débutant ne valoriserait pas une entreprise à 1 franc…
    Le fond du problème, il sera incapable de l’appréhender, par méconnaissance, et technique, et des mécanismes économiques élèmentaires.
    En effet, que fera t’il de mieux que le crédit d’impôt ? Sait-il seulement que ce genre de subventions nécessite des gardes-fou, appelé économie dirigée ? En effet, quand on donne une subvention, il serait bon de donner des taquets : prix des matériels utilisés, prix de la pose, etc… Sinon, on enrichira une catégorie d’entrepreneur, les transformant en fonctionnaires, au grand dommage des finances publiques, avec un effet réduit sur les objectifs visés. Ministre du budget en 1986, il est aussi responsable des orientations de l’époque et des choix énergétiques désastreux qui ont mené la consommation française de moins de 200 millions de Tep à 280, il devra faire l’inverse ? Quelle cohérence ! Aprés avoir été l’homme du laisser-faire énergétique, revirement à 180, chargé de faire le contraire, par simple goût du pouvoir ?
    Aménagement durable ? Que met on dedans ? Une centrale nucléaire est on ne peut plus durable : on ne sait pas s’en débarrasser.
    A Rome, pour l’élection des papes, on disait souvent qu’il était nécessaire de nommer un individu avec une expérience de la vie grande et une vertu moyenne. Son expérience de la vie est nulle : haut fonctionnaire, il n’a jamais travaillé, toujours connu la sécurité absolue, quand à sa vertu… Il est donc condamné à l’exploit : nous surprendre…

  • La méridienne inutile

    La méridienne inutile

    A_75La méridenne, ou autoroute A75, est regardée du massif centrale comme ce qu’elle est. Inutile. En effet, elle est destinée à des gens trés lointains, les parisiens, destination trés lointaine, aussi, le sud, mais le degré pratique pour les départements traversés est égal à zéro.
    En effet, on s’est acharné, à grand coup de prouesses techniques, à faire passer cette autoroute dans des endroits impossibles, sans bénéfice pour une population locale, dont la densité atteint ici 14 habitants au km2.

    En effet, les départements du Cantal, de l’Aveyron, de la Haute-loire, et de lozére souffrent d’enclavement, et cette A75, ne leur est d’aucune utilité. En effet, que penser d’une autoroute qui évite soigneusement les centres de population ? Il y avait deux solutions équivalentes. Faire passer l’A75 par Aurillac et Rodez, ou de l’autre côté par le Puy et Mende. Total, les améliorations, notamment celle de la RN 88 sont toujours en cours, et le Cantal est quand à lui, dans une situation trés difficile. Au  moins, deux départements  auraient ils été partiellements désenclavés, et comme le prouve le développement de l’est de la haute-loire, stopper leur dépeuplement, et enclencher une spirale de développement.
    Il va bien sûr, s’en dire que ce choix est énergétiquement trés coûteux, la méridienne a été l’autouroute la plus cher de France à construire, et qu’elle a aussi dépensé énormément d’énergie…

  • Les stocks US sont ils fiables ?

    Les stocks US sont ils fiables ?

    La_verit_2Les stocks d’essence US prennent la même route que les chiffres de la croissance. Le trucage. En effet, on voit sur la courbe ci-contre, la croissance US (en Jaune), et l’ancienne manière de calculer. Clairement, la stagnation est installée depuis 1990, puis la recession depuis 2000. La manipulation des comptes a remplacé la stagflation par la croissance.
    Les stocks essence prennent la même route. A la veille de la saison des déplacements, les stocks avaient fondus, puis ont augmentés cette semaine de 1.7 millions à 195 millions, à 120 millions pour le fioul et le gazole et 342.2 millions de barils pour le brut.

    Pourtant les capacités de production ne peuvent guère plus être plus utilisés (89.5 % contre 89 %), ni même les importations guère augmenter. D’autant que les récents incidents dans les raffineries, n’inclinent pas à penser que les capacités aient pu être mieux utilisées…
    Le plus vraisemblable est qu’une manoeuvre classique a été faite. On a tapé dans les considérables stocks stratégiques et militaires.
    Certes, le chauffage a pu être économisé par les conditions climatiques. Mais ce qui est indéniable, c’est la faiblesse de ces réserves. Pour une consommation de 20.9 Mbj les réserves officielles représentent … 15 jours de consommation…

  • Zéro stock et Juste à temps

    Zéro stock et Juste à temps

    CamionBeaucoup de camions circulent sur nos routes, plus qu’il n’en devraient, et pour des raisons erronnées.
    En effet, le nombre de camion est lié au "juste à temps" et "zéro stock", un dogme communément admis et appliqué, mais complétement faux.
    Car ce dogme fait du stock, un coût, une charge. En fait, si les gens qui se gargarisent "d’économie" connaissaient vraiment les entreprises, ils auraient vu que le stock, c’est aussi "le stock stratégique", parfaitement rentable, voir surrentable, voir, la poule aux oeufs d’or.

    En effet, 5 à 20 % des ventes sont ratés à cause du zéro stocks. On ne peut pas vendre ce que l’on a pas. Encore moins le facturer. Tourner la page du zéro stock, permet de coquettes plus values.
    Il faut dire que la rentabilité, sort toujours de l’ordinaire. Comme Edf, par exemple, qui vend mal mal et pas cher sa production de base, et cher sa production de pointe. Verrait on Edf, dire, " je n’ai pas de stocks, je ne peux pas fournir !", c’est pourtant une abberration constante dans l’économie néolibérale mondialisée. Les prix sont libres, et c’est la pénurie qui crée le prix. Celui qui a des stocks est donc en mesure largement de profiter de ces "effets de pénuries", aussi courant qu’ils sont fugaces, et jamais les mêmes.
    Si les entreprises daignaient regarnir un peu leurs stocks, on verrait donc beaucoup moins de camions sur les routes. De même, la main d’oeuvre est géré aussi en "juste à temps", et là aussi, le manque à gagner peut être considérable. Ce qui empêche le développement des énergies renouvelables est justement la pénurie de main d’oeuvre…
    Ce problème est celui d’une génération, celle des héritiers (sans intelligence) de ceux qui ont bâtis leur fortune pendant et aprés guerre. Au prix d’une débauche énergétique phénoménale… Et il ne faut pas croire que ce problème ne soit pas généralisé. Il touche aussi des professions inattendues. Par exemple, de nombreux artisans du bâtiment ne sont que de "promeneurs de camionnettes", toujours à droite et à gauche, à chercher les piéces qui manquent, et fort peu de temps sur le chantier…

  • MERRILL LYNCH : la démarche environnement est primordiale

    MERRILL LYNCH : la démarche environnement est primordiale

    Merril_lynchPour Merrill lynch, un leader mondial en gestion et conseil de finances, les firmes se souciant de l’environnement ont un avantage certain. Il est purement financier : réduction des coûts, énergie et transports, perception de nouveaux marchés, meilleure vision à long terme.
    La diminution de la chaine logistique, et du risque d’interruption de la main d’oeuvre sont aussi marqués.

    Pour résumer :
    – le tout transport, mauvais,
    – l’éloignement, mauvais, on prend des risques,
    – l’investissement, bon,
    – la prise de risque, bon,
    – le lobbying, mauvais, car si on obtient satisfaction à court terme, on se plombe pour le futur…
    A cela on peut rajouter : le stock zéro, complétement idiot, car s’il était VRAIMENT appliqué, on aurait aucune usine qui fonctionnerait en France, et les pertes de productions dûes aux retards compensent plus que largement les frais financiers dûs aux stocks. De plus, en France, on ne paie que rarement au comptant…
    Et en plus, les firmes présentant un profil écologistes peuvent présenter un beau profil, alors que dans le classement actuel DJIA, les firmes ayant le plus mal évoluées, sont celles qui avaient le lobbying le plus efficace : ça ne leur donnait pas ni la rentabilité, ni le savoir faire, ni vision de l’avenir…
    On ne peut pas mieux condamner, ni le libéralisme économique, ni le tout transport…

  • Démantélement du barrage du Poutés

    Démantélement du barrage du Poutés

    Barrage_du_poutsLe démantelement du barrage du Poutés devient de plus en plus problématique. Construit en 1941, concédé à Edf pour 50 ans, en 1956, la fin de l’année verra la fin de la concession. On pensait le démantément acquis, il s’éloigne. En effet, il avait été construit, sans autorisation, et était dans la ligne de mire des écologistes, incapables de se dresser un ordre de priorités.
    Edf a envie de montrer les dents, pour plusieurs raisons.
    D’abord, pour ne pas créer de précédent, car suivant le cas étasunien, ce sont des centaines d’ouvrages qui ont été démolis, une fois le premier démantélement acquis.

    Ensuite, parce que des intérêts autres que les siens (Poweo et Suez) reluquent désormais les concessions des barrages. Or le principe du barrage électrique est pour un électricien, le plus intéressant. Il peut stocker l’énergie, et la produire à la demande. C’est donc un courant cher qui se produit à partir des barrages. En effet, la production française; à base de nucléaire, est trés peu réactive. Elle dispose d’un socle important, qu’elle vend en général, mal et peu cher, l’eau des barrages, faisant l’appoint aux périodes de coût maximal.
    Pour le Poutés, et pour le reste, Edf va donc montrer les dents. Et on connait son efficacité dans le lobbying