Pour le directeur de l’AIE la production française d’électricité n’était pas « trés diversifiée », pour lui le marché français n’est « pas pertinent », et c’est la donne européenne qui est importante. Soit nucléaire (30%), charbon (26%), hydraulique(15%) et pétrole(4%).
Cette prise de position est apparemment peu pertinente. En effet, le problème est que le nucléaire actuel est aussi une énergie non renouvelable, il faut donc partager le total énergétique entre les deux.
On arrive à 80 % de non-renouvelable et 20 % de
renouvelable. L’important est avant tout de produire plus propre, de réduire les consommations VOLONTAIREMENT, avant d’être obligé de le faire CONTRAINTS ET FORCES. Le problème du nucléaire est identique sinon pire que les énergies fossiles. Quantités limités, et difficultés pour récupérer l’uranium. Les mines sont extrémements dépendantes de l’énergie fossile, et nécessitent de trés lourds investissements. De toutes façons, les centrales nucléaires françaises sont là, le problème est de savoir dans quelle mesure, il faut les remplacer. Mais, là, même le ministére de l’industrie était d’accord : 80 %, c’était excessif.
Mais n’oublions pas, qu’en temps de crise, ce qu’il était « impossible » de réduire, « difficile », « vital », était, en fait trés superflu. Même dans les pays industriels, les consommations d’eau, de gaz, d’électricité, de pétrole peuvent beaucoup varier.

Laisser un commentaire