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  • Volvo: 25 à 30% d’économie de carburant pour les bus hybrides en ville

    Volvo: 25 à 30% d’économie de carburant pour les bus hybrides en ville

    Volvo-7700-hybrid[1]   Volvo annonce le lancement en production de série de deux nouveaux bus hybrides dans ses usines polonaises et suédoises. Cet industriel souligne le retard pris par l'Europe dans cette approche appliquée aux transports collectifs, par rapport au succès connu par cette technologie aux US, où un bus sur cinq mis en circulation est hybride. Les tests en vraie grandeur ont révélé que les économies de carburants atteignent des valeurs courantes de 25% et même comprises entre 30 et 35% dans des conditions de trafic congestionné.

     L'hybridation des bus urbains qui accélèrent et décélèrent des centaines de fois dans une journée, est une voie évidente d'amélioration des performances énergétiques du trafic de masse dans les villes. Combien est lente sa mise en place dans une Europe soi-disant à la pointe des technologies vertes, mais toujours en retard dans les processus d'innovation.

     Nous attendons toujours le bus à gaz naturel comprimé hybride qui alliera efficacité énergétique et absence de dépendance vis à vis des carburants liquides.

    LIRE le communiqué de Volvo

  • La consommation américaine de produits pétroliers s’est stabilisèe au mois de Mars

    La consommation américaine de produits pétroliers s’est stabilisèe au mois de Mars

     La reprise de l'économie américaine semble vouloir entraîner une stabilisation des consommations en produits pétroliers autour des 18,2 millions de barils/jour au mois de Mars, bien loin des 21 millions de barils enregistrés au mois de Mars 2005. Il y a belle lurette que la consommation de pétrole dans les pays les plus avancés ne dépend plus des variations du PIB. L'élasticité entre les deux paramètres s'est fortement détendue depuis 2004-2005. Depuis les prix du pétrole se sont fortement valorisés et la consommation est passée par un maximum (FIG.I, les points représentent les moyennes trimestrielles).

    PIB-2004-2010-USA
    Quoiqu'en pensent les officines de prévision, le développement des pays les plus développés va se faire à consommation énergétique décroissante grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique des processus qui est à la base des approches marketing de bien des industriels dans le monde. La baisse des consommations américaines en produits pétroliers illustre parfaitement ce phénomène.

    Cette baisse est parfaitement identifiable pour les consommations hors éthanol américaines de carburants routiers et de kérosène (FIG.II) qui représentent plus des deux tiers des consommations en produits pétroliers de ce pays. En particulier la baisse de la consommation d'essence se poursuivait au mois de Mars dernier. La teneur moyenne en fuel éthanol plafonnait à 8,5%.

      Conso-carburants-US-2008-2010

     Les Etats-Unis qui produisent plus d'éthanol qu'ils n'en consomment sont devenus exportateurs de biocarburants en direction du Canada et des Pays-Bas informe la Renewable Fuel Association (LIRE). Cela veut dire qu'il existe encore un potentiel important de substitution de l'essence consommée par du bioéthanol, à condition que la teneur maximum de 10% dans l'essence soit accrue par l'Administration américaine. La montée en puissance sur le territoire des pompes de E85 pour les véhicules Flex-Fuel devrait également participer à cette décroissance des consommations d'essence.

     L'autre paramètre déterminant repose sur les prix des produits pétroliers. Devant les difficultés économiques européennes et les menaces de régulation plus strictes, les cours du baril ont perdu 20% en trois semaines pour passer au-dessous des 70$/baril. Ce plongeon va rapidement être comblé devant la menace de durcissement des conditions d'exploration et de production en offshore profond par l'Administration Obama, conséquence des péripéties écologiques de BP dans le Golfe du Mexique. Les cours américains du pétrole dépendent essentiellement de ce qui se passe en Amérique du Nord. Un contretemps dans le déploiement de l'exploration-production offshore va automatiquement se traduire par un durcissement des cours. C'est la raison de la remontée abrupte observée tout récemment. Il faut donc imaginer des cours du pétrole qui vont remonter assez rapidement vers les 90 à 100 dollars/baril et donc une consommation américaine limitée par cette contrainte économique.

    Il apparaît donc probable, qu'à la lumière des divers paramètres qui agissent sur la consommation de pétrole, la progression attendue du PIB américain se poursuive dans les années à venir à consommation stable ou décroissante de produits pétroliers. Le gaspillage d'énergie américain est un filon qui va devoir être exploité durant au moins toute la décennie à venir.

    Le 28 Mai 2010

  • Alliance Daimler-BYD un cocktail original pour de futurs véhicules électriques chinois

    Alliance Daimler-BYD un cocktail original pour de futurs véhicules électriques chinois

    BYD-LiFePO4-battery   Pour produire industriellement de grandes quantités de véhicules électriques il faut impérativement associer dans l'aventure un concepteur-constructeur de batteries. Si cet industriel est de plus le N° 1 chinois dans la spécialité comme l'est BYD, cela apporte un avantage concurrentiel évident et ouvre un superbe marché: celui de la voiture électrique chinoise. Si de plus cette alliance est supportée par un grand constructeur automobile allemand, elle ne peut conduire qu'à une gamme de produits aux succès fort probables. Daimler, tout comme les autres constructeurs allemands, a pris beaucoup de retard dans le développement de nouveaux véhicules hybrides ou électriques. Une des raisons évidentes de cette situation, réside dans l'absence de grand constructeur de batteries allemand, conséquence de la disparition de Varta, acteur indispensable pour convertir après une bonne décennie d'efforts, les maquettes de batteries de laboratoires en produits industriels validés. Ce saut technologique quantitatif fait généralement défaut aux constructeurs européens et américains. C'est la raison pour laquelle les alliances de ce type sont absolument nécessaires. La filiale commune appelée "Shenzen BYD Daimler New Technology" disposera d'une dot initiale de 88 millions de dollars pour concevoir et industrialiser ces nouveaux véhicules.

    LIRE la nouvelle : BYD Company Limited and Daimler AG Sign Joint Venture Contract to Develop Electric Vehicles in China.

    Le 27 Mai 2010

  • Les entrées de commandes à l’industrie européenne au mois de Mars étaient encourageantes

    Les entrées de commandes à l’industrie européenne au mois de Mars étaient encourageantes

    A l'heure ou les plus pessimistes envisagent très sérieusement un processus d'effondrement de l'Europe sous l'impact des dettes publiques cumulées et de l'inaptitude de bon nombre de ses Etats à se réformer (LIRE le papier de Philippe Simmonot de l'Institut Turgot par exemple), il est rafraîchissant de lire enfin une bonne nouvelle. Celle-ci provient des commandes à l'industrie enregistrées au mois de Mars publiées par Eurostat. Selon cette institution les commandes à l'industrie au mois de Mars dans l'Eurozone ont progressé de 5,2% par rapport à celles du mois précédent. L'indice corrigé des variations saisonnières de ces commandes, base 100 en 2005, ressort pour le mois de Mars 2010 à 99,2 à comparer à 83,2 il y a un an et 94,2 le mois précédent. Serait-ce l'amorce d'un changement net de pente de la reprise des commandes pour cette zone économique (FIG.)?

    Entrées-commandes-2010-03 

    La baisse de l'euro et la baisse liée des cours du pétrole peuvent faire espérer une reprise plus tonique de l'économie et plus particulièrement de l'activité industrielle européennes dans les mois à venir. Mais pour cela il existe une condition nécessaire: que les marchés financiers retrouvent leur flegme perdu au travers d'une gestion lamentable de crise de la part des dirigeants des grandes Nations européennes. Une franche dévaluation de l'euro est sûrement l'antidote à un effondrement annoncé de l'Europe. Pour cela comptons sur les industriels européens et particulièrement allemands pour en convaincre leurs grands leaders politiques… dont la clairvoyance ne semble pas être leur qualité dominante.

    LIRE le papier d'Eurostat sur le sujet.

    Le 25 Mai 2010

  • Kobe Steel présente un nouveau matériau stratifié aluminium-résine-aluminium

    Kobe Steel présente un nouveau matériau stratifié aluminium-résine-aluminium

     Le Nikkei Electronics informe que Kobe Steel vient de présenter à l'Automotive Engineering Exposition de Yokohama, un nouveau matériau stratifié composé de deux feuilles d'aluminium de 150 microns d'épaisseur en sandwich de part et d'autre d'une résine à base de polypropylène expansé (foamed). Ce matériau aussi rigide que l'acier, isolant thermiquement, formable par pression à froid est 5 fois moins lourd que l'acier. Un point faible évident: le produit ne peut pas être soudé. Il est possible d'imaginer cependant que par des techniques de collage ou de sertissage ce nouveau matériau puisse être mis en œuvre dans des ensembles mécaniques dont la réduction de masse est un point clé important. Son prix, selon Kobe Steel, devrait être inférieur à celui de l'aluminium.

    KobeSteel-Al-composite 

    Le 24 Mai 2010

  • Suivant l’exemple de ses concurrents, Alstom investit dans le solaire thermique

    Suivant l’exemple de ses concurrents, Alstom investit dans le solaire thermique

    BrightSource-100MW   Après Siemens qui a mis de l'argent dans l'israélien Solel (LIRE), AREVA qui a absorbé Ausra et sa technologie à base de miroirs de Fresnel (LIRE),  voila Alstom qui à son tour joue la carte du solaire thermique en investissant 50 millions de dollars dans l'israélo-américain BrightSource, un des acteurs dans les tours solaires en Californie (LIRE le papier précédent sur cette technologie). BrightSource s'est fait remarquer dernièrement par son projet de diversification avec le pétrolier Chevron destiné à fournir la vapeur d'eau pour accroître l'extraction de pétrole de certains forages en Californie (LIRE).

     Alstom s'offre ainsi un strapontin dans une technologie à l'avenir incertain dans la génération d'énergie électrique. Cette filière devra se confronter à d'autres technologies de type solaire thermique et surtout à la progression des technologies photovoltaïques qui présentent des avantages évidents en termes de simplicité de maintenance dans des environnements désertiques. Dans les faits, l'avenir de ces technologies est fortement dépendante des subventions que devront accorder les Etats et des prix du MWh en vigueur. En particulier, les investissements en terme d'acheminement de l'énergie électrique seront d'autant plus rédhibitoires que le centre d'utilisation de cette énergie sera éloigné du lieu de production. Ce qui sera acceptable en Californie, en Israël ou en Espagne pour des besoins locaux, ne le sera plus dans le Maghreb pour alimenter Berlin ou Hambourg en électricité. Il faut donc faire la part du feu entre projets réalistes et pompes germaniques à subventions. A ce titre, il est possible de lire les multiples articles de propagande concernant le projet Desertec, dont le dernier papier publié dans European Energy Review  qui montre les incertitudes qui pèsent sur un projet qui doit tout simplement "sauver le monde"…sic (LIRE) .

    LIRE le communiqué d'Alstom sur le sujet.

    Le 24 Mai 2010

  • Les sables bitumineux canadiens de l’Alberta pourraient fournir un tiers des besoins en pétrole américains vers 2030

    Les sables bitumineux canadiens de l’Alberta pourraient fournir un tiers des besoins en pétrole américains vers 2030

     Les citoyens et les dirigeants américains veulent tendre vers une autonomie globale dans leur approvisionnement énergétique. Pour le charbon c'est déjà le cas, pour le gaz naturel grâce aux gaz de schistes et aux nombreux gisements de gaz naturel l'objectif est pratiquement atteint. Les importations US de gaz naturel liquéfié dans lesquels tant ont investi (dont notre perspicace pétrolière Total) vont demeurer marginales. Il reste donc pour ce grand pays, à résoudre son problème de recherche d'autonomie dans son approvisionnement en pétrole. Compte tenu de l'imbrication des économies canadiennes et américaines, c'est au niveau du Continent Nord-américain que se pose l'équation. Pour le CERA, confirmant les études du Canadian Energy Research Institute publiées en 2009, il semble évident que les sables bitumineux canadiens de l'Alberta vont jouer un rôle croissant dans l'approvisionnement en produits pétroliers de l'Amérique du Nord. Les productions ont atteint 1,35 millions de barils/jour en 2009 (FIG.I) ce qui a représenté 6,5% des consommations moyennes américaines et canadiennes réunies. Ces dernières ont atteint 20,8 millions de barils/jour (18,7 +2,1) , soit un quart des consommations mondiales.

    Canadian-oil-sands-1968-2009

     Le CERA confirme que ces productions pourraient atteindre entre 3,1 et 5,7 millions de barils/jours en 2030 ce qui représenterait un triplement ou un quadruplement des productions par rapport à aujourd'hui. Le Canadian Energy Research Institute avait publié en 2009 des prévisions du même ordre dès 2025 (FIG.II).

    Sables-bitum-CERI-2009-2025

     Pour le CERA ces volumes pourraient représenter entre 20% et 36% des besoins en pétrole américains en 2030.

     Compte tenu de ces données il est possible d'imaginer pour 2025 ou 2030 un Continent Nord-américain totalement autonome pour ses approvisionnements énergétiques fossiles. Ses besoins en pétrole et autres gaz liquides, pour des volumes réduits de 20% à 30% par rapport à aujourd'hui, seront satisfaits par des productions de pétrole autochtones terrestres ou offshores, par les productions issues des sables bitumineux, par les liquides associés aux extractions de gaz naturel et par les biocarburants produits localement. 

     En opposition, le sort énergétique de l'Europe pour les décennies à venir est moins évident à définir. C'est la raison pour laquelle la réduction des consommations en énergies primaires est et sera d'une très grande importance pour l'avenir de ce bout de continent trop étroit. Le développement d'une nouvelle filière électronucléaire économe en matières fissiles, digne du 21ème siècle, apparaît également à ce jour indispensable.

     En raison de simples raisons géographiques, les approches énergétiques américaines et européennes seront par construction dissemblables, même si les futures recherches dévoilent des ressources de gaz de schistes dans le sous-sol européen.

    LIRE le rapport canadien 2009 sur le sujet des sables bitumineux.

    ACCEDER aux récents papiers du CERA.

    Le 21 Mai 2010

  • Les péripéties européennes ont ramené les cours du brut vers les 70 dollars le baril

    Les péripéties européennes ont ramené les cours du brut vers les 70 dollars le baril

     Les cours du pétrole se sont sagement repliés vers les 70 dollars le baril au cours des derniers jours sous l'impact de riches péripéties financières qui ont animé l'espace européen. Durant tout ce mouvement de repli le Brent coté à Londres a toujours conservé sa primauté de 3 à 5 dollars le baril par rapport au WTI coté à New York. Le paramètre principal qui a piloté ce repli global a été la baisse de l'euro et son corollaire la hausse du dollar qui ont éloigné les acteurs de marché du pétrole à la recherche de couvertures monétaires. La remontée de l'USDX, panier de monnaies en dollar, coté sur l'ICE qui avait atteint un plus bas de 74 en Novembre 2009 est depuis remonté vers les 87, avec une nette accélération au mois de Mai (FIG.I).

    USDX-2010-05 

       L'autre paramètre déterminant est la très forte décroissance des consommations européennes en produits pétroliers qui s'est amplifiée au débit de 2010. L'EIA indique que les consommations en produits pétroliers au mois de Janvier ont atteint dans les pays OCDE-Europe 13,34 millions de barils/jour ce qui représente une baisse de 1,4 millions de barils/jour ou 9,5% par rapport à celles de Janvier 2009. Les consommations européennes en produits pétroliers, mesurées par le suivi des consommations sur 12 mois mobiles (FIG.II) montrent que cette baisse des consommations remonte à la fin de 2007 mais décalée dans le temps par rapport à la baisse des consommations américaines. L'Europe est toujours plus lente, il faut consulter les Länder allemands,…sorte de syndrome de l'esprit de l'escalier!

    Conso-OCDE-Europe-2005-2010-01

     Il est possible de constater que depuis le maximum de consommation de pétrole à plus de 15,7 millions de barils/jour en 2006, ces consommations en Europe, mesurées sur 12 mois, sont descendues vers les 14,4 millions de barils/jour.

     Cette baisse des consommations au mois de Janvier en Europe contribue largement à la baisse des consommations en produits pétroliers au sein des pays OCDE qui à 44,5 millions de barils/jour, dépasse les 2 millions de barils par rapport à celle observée en Janvier 2009 (46,6 mbl/jour).

     Ces reculs importants observés compensent largement les accroissements de consommations asiatiques, ce qui explique l'absence de tensions sur les approvisionnements des marchés. Les prévisions des consommations de pétrole des diverses officines basées sur les évolutions de PIB n'ont plus que bien peu de sens. L'OPEP dans son dernier rapport du mois de Mai (LIRE, page 22) reconnaît que l'élasticité des consommations de pétrole avec les variations du PIB n'est plus ce qu'elle était. Les progrès dans l'efficacité énergétique des processus, les prix des carburants, les délocalisations industrielles, la poursuite de la tertiarisation des économies des pays riches, les phénomènes de substitutions de sources d'énergies et les biocarburants contribuent à réduire cette élasticité.

     Le monde de la spéculation découvre que cette vieille Europe endormie qui consomme encore pas loin d'un sixième du pétrole mondial, ne va pas bien et que cela va peser sur la demande globale. Il découvre également qu'avec un euro affaibli, les exportations asiatiques ou américaines vers cette zone seront bien moins payantes. L'Europe vache à lait s'amaigrit dangereusement, au grand dam des économies parasites qui lui vendent certains colifichets comme des modules photovoltaïques et autres gadgets électroniques.

     Après en avoir bien profité, l'économie mondiale va finalement pâtir de la nonchalance européenne. Solidarité bien involontaire qui a le mérite de stabiliser les cours du pétrole vers un niveau raisonnable, bien loin des fous records d'il y a deux ans(FIG.III).

    Cours-WTI-2ans-2010-05

    Le 20 Mai 2010

  • Truffle Capital: Jean François Fourt sur la révolution gazière.

    Truffle Capital: Jean François Fourt sur la révolution gazière.

    JFFOURTTRUFFLE Jean François Fourt de Truffle Capital revient ici sur la rupture que connait l'industrie gazière du fait des techniques de forage dites "non conventionnelles". Les bouleversements sont technologiques, géopolitiques mais aussi  économiques et environnementaux.
    Quelle place la France peut-elle briguer dans cette évolution majeure?

    Qu’est-ce qu’un forage cleantech ? Quelle influence ont le traitement des boues et le tout électrique sur le bilan environnemental. Revue des enjeux…

  • Eolien: le danois Vestas enregistre de très faibles volumes de commandes au premier trimestre

    Eolien: le danois Vestas enregistre de très faibles volumes de commandes au premier trimestre

     Il avait été reporté ici en début d'année (LIRE) les inquiétudes qui pouvaient porter sur le modèle économique du danois Vestas dont les unités de productions d'éoliennes très nombreuses et largement disséminées dans le monde, formaient obstacle à la rationalisation et aux réductions de coûts. Le retard de l'industriel dans l'éolien offshore posait également problème. Les résultats opérationnels du premier trimestre 2010 ne peuvent que conforter ce sentiment. Durant les trois premiers mois de 2010 Vestas n'a livré que 170 éoliennes pour une puissance globale de 387 MW. Ces données sont à comparer à des livraisons un an plus tôt de 490 éoliennes pour 885 MW. Les prises de commandes ont atteint les 1258 MW. Le carnet de commandes à fin Mars représentait 2618 MW. Cependant, il semblerait qu'à partir de données portant sur des commandes enregistrées au mois d'Avril les performances du deuxième trimestre devraient être bien meilleures que celles du trimestre précédent. En particulier Vestas maintient son objectif de prises de commandes entre 8000MW et 9000MW pour l'ensemble de l'année 2010 (FIG.).


    Vestas-commandes-2007-P2010

    LIRE le communiqué de Vestas sur le sujet.

    Le 2 Mai 2010