Auteur/autrice : evelyne vigier

  • La jussie a envahi le bassin

    La jussie a envahi le bassin

    Jussie_2 Jusqu’à présent j’étais arrivée à la maintenir sans problème, mais cette année, elle s’est tellement developpée et à une allure si rapide que le bassin est complètement colonnisé. Même les nénuphars si aptes à s’étaler se cantonnent dans leur coin!

    La jussie est une plante originaire d’Amérique du Sud, elle a été introduite chez nous comme plante ornementale pour les aquariums et les bassins, mais maintenant elle devient indésirable là où elle s’est installée car elle nuit au milieu naturel.

    Je n’avais pas choisi de l’installer dans le bassin, elle était présente dans un pot de myriophyllum que j’avais acheté et peu à peu a pris de plus en plus de place dans ce milieu aquatique qui lui convient bien. C’est une adepte des eaux calmes.

    Ce ne serait pas grave si cet envahissement n’avait pas des conséquences importantes sur la vie du bassin. Mais la jussie, avec ses longues tiges cassantes, ses feuilles et ses fleurs, recouvre la surface de l’eau empêchant les échanges gazeux qui se font naturellement. Et c’est là le problème: végétaux et faunes finiront par pâtir de cette présence encombrante.

    Que faire? Je vais chausser les bottes, aller dans le bassin arracher le maximum de ce que je peux en faisant attention de ne pas laisser des bouts de tiges dans l’eau car ils s’enracineraient donnant de nouveaux pieds de jussie. Il ne manquerait plus que ça!
    La lutte est difficile et finalement, même si les fleurs jaunes de cette plante sont attrayantes, il vaut mieux éviter d’en installer chez soi.

  • Ces animaux qui partagent notre jardin

    Ces animaux qui partagent notre jardin

    PaonLe plus souvent on croise dans un jardin quelques chats qui se prélassent au soleil ou dorment dans un coin douillet, parfois coursés par le chien de la maison qui, chargé de monter la garde, s’octroie des moments de récréation bien mérités en s’amusant à galoper!
    Voila le tableau classique d’un jardin "ordinaire". Mais voila, certains font dans l’originalité et élèvent chez eux des animaux qui donnent au jardin un petit air campagnard et parfois même un peu insolite.
    Etes-vous adeptes de ces animaux qui sont là pour le décorum, mais aussi pour la joie des petits bambins émerveillés de les voir et enchantés de pouvoir s’en occuper.

    Prenons l’exemple type des petites poules naines, très à la mode il y a quelques années, elles sont encore appréciées pour leur petite taille et présentent un plumage différent selon les races. Un conseil: ne les laissez pas en totale liberté ou sinon votre jardin finira "désertique".
    Les petits canards? Pourquoi pas. Mais si vous avez un joli plan d’eau bien ordonné, vous risquez de ne pas apprécier la pagaille qu’ils peuvent y semer, et ils ont le chic pour rendre l’eau trouble…
    Un paon? Heu oui, si son cri ne vous effraie pas.
    Les cochons d’inde et les petits lapins sont bien mignons mais attention, il vaut mieux ne pas les laisser en totale liberté, sinon les plantations risquent d’en souffrir.

    Certains qui ont un grand terrain adoptent petites chèvres, ânes ou chevaux: ces animaux ont besoin d’espace, de compagnie et de soins quotidiens, pas questions de les garder chez vous si vous n’avez ni l’espace nécessaire, ni le temps de vous en occuper…

    Personnellement chien et chats me suffisent amplement mais si vous avez un animal peu ordinaire chez vous, parlez-nous en.

  • Pas de surprise avec les impatiens

    Pas de surprise avec les impatiens

    Massif_4 Toujours là pour mettre de la couleur dans les endroits ombragés où finalement on ne sait jamais trop quoi planter, les impatiens réussissent fort bien à mettre ces lieux en valeur en faisant de larges tâches de couleur.

    La palette est large: blanc, rouge, rose, orange, saumoné, violet… vous pouvez tous les marier, mais aussi faire un massif d’une seule couleur, le résultat est surprenant.

    Très connues pour leur exceptionnelle floribondité et pour leur facilité de culture, les impatiens ne sont pas bien compliquées et sont plutôt faciles à vivre, elles demandent surtout un sol frais et plutôt riche et de bons arrosages. Installez-les à l’ombre d’un arbre, elles éclaireront le lieu et seront quelque peu protégées des pluies d’orage qui endommagent les délicats pétales des fleurs.

    Il existe de nombreux hybrides de ces plantes aux fleurs plus ou moins grandes, aux pétales simples ou doubles. J’aime bien ces dernières car elles sont originales mais elles sont aussi plus fragiles.
    Ces plantes sont gélives, en général on les laisse périr en hiver, mais je trouve vraiment dommage de ne pas les garder alors je rentre les plus belles afin d’en profiter l’année suivante.

    Gardées à l’intérieur, elles continuent leur floraison et décorent le séjour tout l’hiver en attendant de retrouver leur place à l’extérieur.

  • Une méditerranéenne: la sarriette

    Une méditerranéenne: la sarriette

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    Vous pourriez aisément la confondre avec du thym car elle en a un peu l’aspect. Son arôme rappelle aussi un peu celui de cette autre plante aromatique, mais froissez les feuilles avec les doigts et là, vous verrez la différence. La sarriette est plus forte et son feuillage en forme de larges aiguilles est moins doux au toucher.

    Vivace, annuelle? Les deux espèces existent. Mais celle que l’on cultive au jardin est la sarriette annuelle aux jolies fleurs mauves qui apparaissent en été.


    Plante aromatique du midi, très utilisée en cuisine, elle est décorative au jardin où elle constitue un élément intéressant pour composer de belles bordures du fait de ses tiges étalées et retombantes. La sarriette pousse facilement en pot ou jardinière alors n’hésitez pas à en installer sur votre balcon,vous en aurez à portée de main!

    Donnez-lui une terre bien drainée, une exposition bien ensoleillée et pincez les tiges pour que la plante se ramifie. Associez la sarriette au thym, au basilic, au romarin, mais aussi aux fleurs qui seront enchantées de la présence de toutes ces aromatiques qui font fuir certains parasites.

    Feuilles et fleurs sont comestibles. Utilisez-les pour relever vos plats, vous aurez le soleil du midi dans votre assiette.

  • Le lotus sacré: un rêve

    Le lotus sacré: un rêve

    Lotus_2 Et oui, c’est un rêve que je n’ai pas réalisé : avoir des lotus dans mon bassin. C’est que jusqu’à présent, la plante n’était pas facile à trouver. Maintenant les choses ont évolués et de nouveaux cultivars sont apparus, rendant ces plantes plus accessibles.

    Le lotus est une plante sacrée. Fleurs odorantes d’une beauté extraordinaire, feuilles rondes sur lesquelles les gouttes de pluie roulent comme des perles, fruits en forme d’entonnoir d’une originalité inégalée, cette plante aquatique est parfaite.

    Sa culture ne demande pas d’aménagement particulier, mais le lotus doit être immergé profondément pour pouvoir résister à des températures très négatives (-10 à -15°).
    Attendez le printemps pour l’installer dans votre bassin, vous mettrez le rhyzome dans un pot ajouré ou vous le poserez-le directement dans la vase en le bloquant avec quelques cailloux que vous recouvrirez de limon.
    A la fin de l’été, la floraison s’achève, quand les feuilles sont fanées il faut les couper pour ne pas qu’elles se décomposent dans l’eau.
    N’oubliez pas de tailler quelques hampes avec leur fruit : vous en ferez des bouquets secs.

  • Découvrez le pennisetum

    Découvrez le pennisetum

    Pennisetum Des graminées vous en connaissez beaucoup mais en voici une qui est souvent plantée dans les massifs où elle est  associée à d’autres plantes fleuries pour donner un décor aérien.

    Le pennisetum a du charme, il est tout en légèreté et bouge au rythme du vent, il est parfait en compagnie des cosmos, des verveines de Buenos-Aires, des achillées, et autres plantes que l’on aime pour leur côté nature.
    La taille de cette graminée atteint prés d’1 m, et les épis  retombants qui se forment au mois d’août persistent jusqu’en octobre.

    Mais où planter les pennisetums? Dans les massifs bien sûr, mais aussi en isolé, leur aspect joyeux et le ton de leurs épis (bruns ou crème) trancheront sur le vert de la pelouse.
    Ils se contentent d’une terre ordinaire mais bien drainée
    Si les touffes que vous avez installées chez vous sont devenues trop imposantes, n’hésitez pas à les diviser en automne. Pour les semis il vous faudra attendre le printemps, ils s’effectuent au mois d’avril et prennent facilement. La plante du reste se ressème aisément toute seule et vous serez sûrement obligé d’enlever quelques plants installés de- ci, de-là.
    Vous aimez les bouquets secs? Cette plante permet d’en réaliser de trés beaux, alors n’attendez pas pour en confectionner, ils se garderont longtemps.

  • Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Fuchsia1 Et voilà, encore une sournoise attaque d‘insectes! Décidemment il y en a toujours quelques-uns pour jouer les troubles-fêtes et pour venir diminuer le charme des plantes!
    Pas plus tard qu’hier, j’ai découvert un de mes fuchsias plutôt "tristounet": le feuillage a perdu sa belle couleur verte  ce n’est pas bon signe.
    Pas de pucerons, pas de petites bestioles sur le dessus des feuilles, mais en levant levant une tiges pour y voir de plus prés, là j’ai compris : une nuée de mouches blanches s’est échappée. Pas de doute, ce sont des aleurodes.

    Un fléau! Ces insectes volent de plante en plante, pondent leurs oeufs à l’envers des feuilles et les larves piquent sans relâche le limbe de celles-ci afin de se gorger de sève. Au passage elles laissent du miellat et celui-ci permet à la fumagine de se développer. Je vous le dis, je préfère avoir affaire aux pucerons qui eux au moins ne s’échappent pas au moindre mouvement!
    Là c’est un fuchsia qui est touché mais comme ces petites mouches blanches aiment aussi les pélargoniums, les abutilons et autres plantes que j’affectionne au jardin, j’ai vraiment intérêt à régler rapidement ce problème.
    D’abord je vais installer des petits panneaux collant de couleurs jaunes, les aleurodes sont attirés par cette couleur, mais ça ne suffira sûrement pas, aussi il va falloir passer par quelques pulvérisations de produit pour en venir à bout. La  recette maison reprend du service : savon noir mélangé à de l’eau et auquel j’ajoute un peu d’huile. Si ça s’avère insuffisant alors je passerai au stade supérieur mais en utilisant un produit bio.

    En attendant je vais les perturber un peu en  arrosant le feuillage car les aleurodes aiment la sécheresse et la chaleur, l’humidité ce n’est pas ce qu’ils affectionnent…

    Bientôt les nuits seront plus froides et ça aussi ça devrait les calmer!

  • Aujourd’hui 22 septembre, c’est l’automne…

    Aujourd’hui 22 septembre, c’est l’automne…

    Automne2 Vous êtes nombreux à aimer cette saison qui souvent prolonge l’été par un temps agréable et qui donne une explosion de couleurs flamboyantes.

    Les température ne chuteront pas tout de suite, mais l’air moins chaud permet aux plantes d’avoir un regain de vigueur et certaines en profitent pour donner une nouvelle floraison, c’est le cas de toutes celles qui sont dites remontantes et qui refleurissent après un petit repos de quelques semaines.

    La pause estivale des jardiniers est elle aussi terminée, l’automne est une saison où il faut s’activer, ce n’est pas le moment de se laisser aller.
    Bon, le jardin nous attend, on peut déjà commencer à s’y mettre et on a devant nous 3 mois pour remettre de l’ordre!

    Septembre n’est pas encore terminé et vous devez avoir encore quelques fruits à cueillir, récupérez aussi ceux qui sont tombés et en mauvais état, vous éviterez ainsi la prolifération de maladies et parasites, faites de même avec les momies laissées sur l’arbre.
    Quand octobre arrivera divers travaux  devront être fait au potager (repiquer les oignons blancs, arracher les légumes dont on consomme les racines, semer des fèves…)Le jardin d’ornement aussi aura besoin de vos soins : commencez à planter les bulbeuses, à rentrer les plantes les plus fragiles, à nettoyer les massifs…
    En novembre le froid s’installera et là il faudra beaucoup travailler avant l’arrivée de l’hiver : protection des plantes et des installations, tailles de certains arbustes à floraison estivale, nettoyage du bassin, ramassage des feuilles mortes…et bien sûr début des plantations.
    Nous n’en sommes pas encore là, mais le temps passe si vite!

  • Attention à la digitale : la belle est trés toxique!

    Attention à la digitale : la belle est trés toxique!

    Digitale Vous l’avez rencontrée au détour d’un chemin ? Ce n’est pas étonnant, la digitale pourpre aime la liberté et pousse volontiers dans la nature quand elle trouve un environnement qui lui convient.

    C’est une belle plante et comme il en existe de nombreuses variétés, elle est souvent présente dans les jardins où elle fait merveille en arrière-plan des massifs.
    Sa haute taille la rend majestueuse et comme elle ne donne pas de souci, elle est facilement adoptée par les jardiniers.

    Voilà une vivace qui la plupart du temps est cultivée en bisannuelle, mais elle se ressème toute seule alors il n’y a pas à se tracasser pour sa pérennité.

    Les hampes florales sont imposantes et portent des fleurs en forme de cloches suffisamment grandes pour être pollinisées par des insectes de gros gabarit comme les bourdons. La digitale fait vraiment tout pour les attirer. Regardez bien les fleurs, vous y verrez des taches et des poils : les premières sont là pour baliser le chemin de l’insecte, les deuxièmes retiennent le pollen de ceux qui arrivent et qui en sont chargés. La nature est vraiment bien faite!
    Au jardin, les digitales se plairont si vous leur donnez une exposition ensoleillée ou à mi-ombre, une bonne terre de jardin et si vous pensez à couper les hampes florales défleuries, ce qui incite la plante à faire de nouvelles pousses.
    Je vais me répéter mais tant pis, c’est important, la digitale malgré sa beauté est une plante extrêmement toxique : faites attention!

  • Domaine de Courson les 17-18 et 19 octobre : à ne pas rater!

    Domaine de Courson les 17-18 et 19 octobre : à ne pas rater!

    Courson Incontournables, les journées de Courson sont toujours trés attendues des amateurs de plantes, qu’ils soient passionnés ou simplement jardiniers occasionnels.
    Toujours trés riches en exposants, trés interessantes de par les échanges et les conférences, les journées des plantes au Domaine de Courson auront lieu les  17-18-19 octobre  pour leur 46 ieme édition.
    Les deux thèmes abordés cet automne seront : les hamamelidacées et les plantes couvre-sol, deux sujets qui devraient plaire à tous ceux qui ont un jardin.

    Information, dialogue  avec les horticulteurs, conseils de plantation et de culture, découverte de tout ce qui peut simplifier la vie du jardinier, voilà des journées qui seront pleines d’enseignements mais qui vous permettront aussi d’acheter des végétaux de qualité et d’assister aux baptêmes de nouvelles roses.
    Pour tous ceux que cette manifestation intéresse, voici le programme des conférences trouvé sur le site du Domaine de Courson, que je vous recommande  de visiter.

    • "William Christie évoquera les rapports entre la musique et les plantes et signera le livre dédié à son jardin par Catherine Chomarat-Ruiz Jardins de paradoxe, chez Actes Sud ;
    • Denis Pépin parlera des « Auxiliaires du jardin » et signera son livre Coccinelles, primevères, mésanges… la nature au service du jardin, co-écrit avec Georges Chauvin aux Editions Terre Vivante.
    • Pierre-Alexandre Risser développera l’art de réussir un petit jardin et signera la réédition de son livre Un jardin en ville aux Editions Solar.
    • Christian Froissart partagera sa passion pour les sauges, et signera son livre La Connaissance des sauges, chez Edisud.
    • Anne-Sophie Rondeau et Emmanuel Ulzega signeront un livre consacré aux roses utilisées par les fleuristes, Rose Art, avec la collaboration de Meilland, aux Editions Rustica."