Le DAKAR 2006 est sur le départ et, avant les premières joutes, prévues dès demain, il est opportun de faire le point sur les nouvelles dispositions réglementaires applicables pour cette édition.
Les disparitions tragiques de MEONI, PEREZ et SAINCT ont poussé la FIM dans une logique de limitation des performances. Dans un premier temps, et de manière assez radicale, la fédération avait souhaîté limiter la cylindrée à 450 cm3. Mais la conséquence collatérale de voir dangereusement se réduire comme peau de chagrin un plateau essentiellement composé de KTM 600 avait fait rebrousser chemin la fédération. Néanmoins, le principe d’une réduction des moyennes chronomètriques n’était pas abandonné pour autant…
Deux réformes ont été adoptées pour ce faire: la limitation de la vitesse maxi à 160 km/h, dont 50 km/h dans les villages, avec pénalités à la clé en cas de non respect, et réduction de l’autonomie de 350 à 250 km. Par ailleurs, au cours du ravitaillement, repos obligatoire du pilote pendant 15 minutes.
Regarder son compteur kilomètrique en pleine spéciale relève de l’illusion. Dès lors, pour que la barre des limitations de vitesse soit respectée, il a été monté des alarmes visuelles et/ou sonores, pour prévenir le pilote du dépassement. Impossible de faire autrement, les limiteurs mécaniques n’étant pas adaptables, les motos n’étant pas équipées de l’injection. Mais, d’un autre côté, les compétiteurs ont saisi la balle au bond en essayant de profiter au maximum de cette nouvelle donne. Ainsi, certaines écuries se présentent en 2006 avec des machines plus légères, au réservoir plus petit et disposé de manière à abaisser au maximum le centre de gravité. Le tout pour une optimisation des performances. La course reste la course !
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