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  • Le Bol d’Or à suivre en live vidéo

    Le Bol d’Or à suivre en live vidéo

    Affiche_BolDor2012Alors que les courses sur 4 roues peuvent se suivre de plus en plus souvent en direct sur le net, le Bol d'Or prend cette année la même direction. Il sera possible de ne pas râter une seule seconde (normalement) grâce au live vidéo fourni par Dailymotion, et disponible ici même. Le live est déjà commencé, pour un départ à 15h00. A vos clics !

    Le résumé de l'opération :
    Larivière Organisation et Dailymotion vous proposent de suivre en intégralité l’épreuve mythique du Bol d’Or, les 14 et 15 avril. Le départ de ce 76ème Bol d’Or, première manche du Championnat du Monde FIM d’Endurance, sera donné samedi 14 avril à 15h00 sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Les 57 équipages internationaux partiront pour 24h00 de course infernale.

    Live vidéo :

  • Opee, nouvelle mascotte motocross enduro

    Opee, nouvelle mascotte motocross enduro

    OPEE

    Depuis Novembre 2005 Opee a accumulé grâce à son maître, Mike Schelin, plus de 10000 heures de moto et participé à des courses aussi prestigieuses que la Baja 500…

    Titulaire de sa propre licence motocross aux Etats Unis, Opee, 8 ans et 35 kg, est equipé d'un casque mais aussi d'un gilet et d'une minerve gonflable en guise de protection. Accompagné de son maître Opee visite les hôpitaux à titre caritatif pour rencontrer enfants ou accidentés de la route.

    Dans les  prochains mois Opee devrait participer à une tentative de record de vitesse et réaliser un back flip…

    Retrouvez plus d'infos et de photos sur le site www.theoffroadpuppy.com


     

  • Vidéo de la Metiss à l’essai pour Bike Magazine

    Vidéo de la Metiss à l’essai pour Bike Magazine

    SuzukiBHIRMetiss

    Il y a quelques semaines, le 11 novembre 2009 exactement, la fascinante Metiss était à l'essai aux mains expertes de Mike Armitage, essayeur pour le journal anglais Bike Magazine…

     

    Retrouvez plus d'infos concernant sa fourche automobile sur son site TEAM METISS

  • Les vieux indiens ne meurent – décidément – jamais.

    Les vieux indiens ne meurent – décidément – jamais.

    Moto Indian Four

    Les 24 et 25 juillets derniers s'est déroulé le second Indian Never Die Rally à Traquair House dans le Pebbleshire. Indian qui renaît de ses cendres, et renaître n'est pas trop fort, les cinéphiles à l'estomac solide ont pu voir une de ces glorieuses motos à l'affiche dans le film pour les grands enfants, nommé G.I Joe (la scène du cimetière). Puisque l'on parle "d'oeuvres" filmées, c'est une bande-annonce d'un DVD qui sortira l'an prochain et tiré de ce meeting écossais que nous vous invitons à regarder. De quoi admirer de superbes modèles avec, d'emblée, une Indian Four, et se rassurer sur l'état de mécaniques vieilles pour certaines de près d'un siècle, même si comme vous le verrez le démarrage au kick n'est pas toujours évident.

    Et parfois l'on se demande si le destrier n'est pas plus pittoresque et âgé que sa monture. Car on est plus proche de l'esprit des origines, au coeur du Massachussets, que de celui de King Mountain en Caroline du Nord, nouveau siège de la marque. Plus dans la mouvance de Burt Monroe et de son Indian Scout que de la Dark Horse, tout récent modèle du constructeur. De quoi perpétuer la tradition, sans cesse renouvelée, et si peu révolutionnée quand on les compare aux customs actuels. Car "il faut que tout change, pour que rien ne change", comme le disait fort à propos le personnage de Burt Lancaster dans"Le Guépard". Souhaitons longue vie au Long Fender !

  • Les Minsk du Vietnam

    Les Minsk du Vietnam

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    Ah! les plaisirs démodés d'une moto simple. C'est d'une autre époque où les machines étaient humbles comme ces Minsk vietnamiennes. Nées allemandes (son histoire ici), fabriquées à Minsk en Russie après la Seconde Guerre mondiale, elles se sont retrouvées au Vietnam, communisme aidant, où elles font toujours le bonheur de leurs propriétaires.
    Photos de Julian Abram Wainwright.

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  • Zen and the Art of motorcycle maintenance

    Zen and the Art of motorcycle maintenance

    Zen1 Ce livre a la réputation d’être difficile, plusieurs en entreprennent la lecture, mais dès que le récit de voyage laisse la place au discours philosophique, le lecteur passe dans une autre dimension, comme s’il se retrouvait la tête sous l’eau, ne remontant vers le récit qu’épisodiquement pour une bouffée d’air puis replongeant immédiatement, d’où un taux d’abdication élevé après les premiers chapitres.
    Il est donc préférable d’avoir une certaine expérience des profondeurs pour être en mesure d’en apprécier toute la « qualité ».
    Comme le faisait remarquer l’auteur à propos du titre, il s’y retrouve bien peu de Zen dans l’ouvrage, et pas beaucoup plus d’information pratique sur l’entretien de sa moto, mais le titre n’est pas trompeur pour autant.
    Faisant référence à l’ouvrage de Herrigel « Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc », où pour atteindre sa cible, deux opposés doivent trouver l’harmonie, c'est-à-dire la tension de l’arc et la décontraction de l’archer, Robert M. Pirsig met en scène deux approches, deux personnalités, la romantique et la classique.

    Ici, le romantisme est assez éloigné de celui de Stendhal, et s’il y a soupir, c’est par exaspération devant l’adversité du quotidien venant perturber la recherche d’un bonheur tranquille. De son côté, le classique tente de rationaliser ces mêmes évènements du quotidien, scrutant, questionnant, y soutirant le plaisir caché dans sa connaissance. Prendre une autre discipline, on pourrait dire que le romantique et le classique de Pirsig gèrent leur stress de façon opposé, l’un, le romantique, par la fuite, le classique, par l’action.
    L’auteur et le personnage du roman sont enclin vers l’action, cherchant dans l’intellectualisation du geste un bien-être qu’il nomme qualité. Le danger de la fuite, c’est la frustration, celui de l’action, c’est l’obsession, danger que l’auteur ne sut pas éviter dans sa poursuite de la qualité. Dépression, schizophrénie, électrochoc en institution, le Robert Pirsig romancier, car Zen est un roman, est bien différent du Robert Pirsig d’avant la maladie. Le livre est aussi une tentative de réconciliation entre l’ancien Robert, nommé Phaedrus dans le livre, et celui qui parcourt les États-Unis au guidon de sa vieille Honda avec son jeune fils. Zen aurait pu être intitulé « Le troisième homme », ou « L’homme de qualité » (clin d’œil à l’un de mes préférés, L’Homme sans qualité de Musil), puisque le personnage du livre cherche à concilier l’homme qu’il était, et qui fut effacé de sa mémoire, et celui qu’il est maintenant, cela sous les yeux de son fils qui a connu les deux hommes, et qui regrette souvent le premier.

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    Zen est un plaidoyer pour le plaisir de la connaissance et de la récompense qu’elle offre après les efforts pour l’apprivoiser. Qui aujourd’hui prend encore le temps de lire le manuel de l’utilisateur de sa moto? On se fait dire de rentrer sa machine pour le premier service après tant de kilomètres, et si on oublie, ils vont nous le rappeler, deux fois plutôt qu’une. On paye cher, c’est de la haute technologie, on n’ose pas trop y toucher, de peur que ça nous coûte encore plus cher, alors, on se retrouve obligé de faire confiance à un mécanicien pour qui, notre moto n’est qu’une autre moto, espérant que pour ce dernier, notre moto ne soit pas la moto de trop, celle qui sera négligée parce que pour ce mécano, la notion de qualité, il ne l’applique peut-être pas à son travail, dans sa vie on le lui souhaite, mais cela demande des efforts, de la volonté et de l’abandon devant le travail, quel qu’il soit, et ce, à chaque instant, pour chaque geste, chaque pensée. Il y a-t-il des volontaires dans la salle?
    Malheureusement, la traduction française « Traité du Zen et de l’entretien des motocyclettes » selon Wikipédia, ne serait pas à la hauteur, et force est d’admettre que l’exemple montré n’inspire pas confiance, le niveau de langage utilisé ne semblant pas adapté, ni au sujet, ni à son audience.
    Il est tout de même ironique, et plutôt triste, qu’un ouvrage faisant l’apologie du travail bien fait se retrouve victime de ce qu’il dénonce.
    Alors, version originale anglaise seulement, mais le niveau de langage de Robert Pirsig est toujours accessible, qu’il soit question de moto ou des présocratiques, pas de jargon amphigourique donc, le livre ne s’est pas vendu à plus de 4 millions d’exemplaires pour rien.

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  • Recyclons les Vespa.

    Recyclons les Vespa.

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    Peut-être que vous n'avez pas l'impression qu'on nous rebat les oreilles avec l'ouverture aujourd'hui du sommet de Copenhague, et qu'au contraire une conscience écologique s'est subitement éveillée en vous. Et que vous avez envie de recycler ces jolis scoots PX au moteur deux-temps considéré comme trop polluant. Bien qu'en y regardant de plus près, cela fait quelques années déjà que les normes anti-pollution européennes ont condamné le PX sur le continent, contraignant Piaggio à ne plus produire de tels véhicules qu'en Inde. Quoi qu'il en soit, vous seriez bien heureux de vous inspirer des artistes Carles Bel i Domenech et Jesùs Bel i Vilarnau du studio éponyme, qui ont décidé de détourner de leur utilisation initiale des modèles de Vespa (mais aussi de chez Fiat) et d'en proposer des versions pour le… mobilier.

    Au point où on en est le plastron ou le tablier pourront bien vous servir de nappe, et le bouclier d'hygiaphone. Je ne sais pas si D'Ascanio aurait été heureux de voir ainsi sa création se déplacer sur cinq roulettes. Mais on pourrait affirmer sans trop se tromper, que ces chaises trouveraient leur place au musée Piaggio, elles en sont en tout cas dignes d'y figurer.

    A rapprocher des lampes de Leonardi (dernière image).

    Via Autoblog.com

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  • Tel le Chrétien dans la fosse aux lions.

    Cela commence par un billet d'humeur, plus amer et moqueur que réellement sincère, intitulé "Il était beau le buzz". Un billet dans lequel Lionel Froissart exprime le mécontentement de nombreux fans de F1, déçus de voir Schumi renoncer à un retour chez Ferrari. Les séquelles d'un précédent accident de moto lui occasionnent en effet de vives douleurs dans la nuque lors des passages en courbe. Mais quand même, colère mise à part, le bonhomme y est allé fort; florilège: "J’ai toujours dit que la moto était une activité un peu crétine". "Il ne se passe rien aux essais, la grille de départ n’a aucun sens. Ça freine à 300 mètres, c’est garé dans les courbes, le seul truc rigolo c’est qu’il y a vaguement de la bagarre et que ça accélère un peu." 

    Pour moi, jusqu'à présent sa plume souvent trempée dans l'acide* faisait (et fait toujours!) plaisir à lire dans le bal des faux derches qui pullulent au sein de sa profession. D'autant que ce journaliste de Libé a du flair, à quelques notables exceptions près (il n'avait pas vu venir l'ascension de Button au volant de la Brawn GP).

    Cependant comme le prouvent les réactions sur son site, il a oublié qu'une bonne part des passionnés de Formule 1 sont également des passionnés de MotoGP. 

    Pour la dernière émission de Motocritiques, le voici donc en terrain hostile, même si la bonne humeur et le chambrage sont de mise, avec Philippe Monneret, Régis Laconi, et surtout en guest star, le père Castaldi  (on fait avec ce qu'on a). Par contre, s'il doute encore dans sa foi, nous ne saurions que trop lui conseiller la lecture de l'article "Car un pilote moto peut piloter une voiture. Non l'inverse", pour ce qui est des performances respectives des pilotes autos et motos.

    N.B: le fichier uploadé par le membre Ottame2 est divisé en quatre partie dont le restant est accessible dans la colonne de droite du lecteur de Daily, ou dans le menu défilant en bas à la fin de la première partie.
     
    *surtout sur son blog, moins dans le quotidien où il officie.
  • Gentlemen, start your engines !

    Gentlemen, start your engines !

    Eko04

    Je sais bien que cette phrase est prononcée par un membre de la famille Hulman à chaque départ de l'Indy 500, mais c'est ce qui me vient immédiatement à l'esprit quand je vois ce dispositif. Oh, ce n'est pas la première fois qu'un compte-à-rebours est incorporé à un feu, mais c'est la seule fois à ma connaissance que l'on propose une lecture analogique (comme une montre à aiguilles), et non digitale comme sur certains passages piétons dans nos villes. Et qui dit lecture analogique dit lecture directe. Intéressant pour nos amis suisses, où des panneaux demandaient il y a encore peu de couper son moteur au feu rouge, par souci d'économie et de lutte contre la pollution, tant sonore qu'environnementale.

    Mais l'alibi écologique de ce type de mesure semble avoir fait long feu, puisqu'apparemment cette pratique a été abandonnée de l'autre côté des Alpes. Reconnaissons à Damjan Stankovic d'avoir proposé une création originale car très bien intégrée aux optiques, même si je me doute que cela va aussi entraîner les pros du départ-arrêté. Mais le propre des fans de ce genre de dérivatif dans le morne trafic ambiant, n'est-il pas de respecter scrupuleusement la signalisation ? Ce qui en soi n'est pas répréhensible. C'est même l'inverse.

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  • De la pratique du « casque contre plein. »

    De la pratique du « casque contre plein. »

    Moto Davida Helmet by Treedork, on Flickr

    Une image, tirée du classieux portfolio de Treedork sur Flickr, pour illustrer l'indignation de notre voisin de ouèbe Philippe Doucet, journaliste au Figaro et contributeur à Trajectoires, blog qui traite surtout des BAR de nos amis les caisseux. Un blog intéressant si vous vous ne vous arrêtez pas à l'aspect austère de la bannière où les trois visages des rédacteurs font très "cabinet-d'experts-comptables-nous-on-plaisante-pas". Bref. Comme Philippe Doucet le précise lui-même "Certaines stations-services refusent en effet de délivrer du carburant aux utilisateurs de deux-roues motorisés* sans dépôt préalable d'une pièce d'identité ou d'une pièce d'équipement, en général un casque." 

    Une indignation légitime, bien que je ne m'étonne plus guère de l'attitude des pompistes qui n'ont gardé du Coluche de Tchao Pantin, que le côté désabusé, sans l'empathie. Et d'ailleurs ce n'est pas ce qu'on leur demande. De toute façon comment leur en vouloir puisque les procédures qu'on leur impose sont, par principe, élaborées en haut. Mais l'homme comme tout vrai motard qui se respecte est chicanier quand il s'agit de la défense de ses droits. Et écrit à AGIP qui campe sur ses positions. Car les marlous et les resquilleurs existent. Au point d'ériger une méfiance particulière en règle générale ? Un bon point, notre force: le nombre. Les deux-roues (oui, les "2RM") augmentant, des compagnies font les yeux doux à leur propriétaire. Comme des mijorées.

    *je ne savais pas que des cyclistes allaient chercher des jerricans d'essence, mais je chipote.