Ce que vous voyez là a été annoncé à grand renfort de communiqués officiels comme le fleuron technologique de la moto.
Bürkhard Göschel, soit l’éminence grise de la recherche au sein du BMW Group, s’est lui même fendu d’un discours dont on saisit certes la forme, mais moins le fond. Que BMW fasse de la recherche, on le sait, par l’application directe de l’innovation sur le produit prêt à se rendre dans la concession. Mais que la débauche technologique soit jetée en pature au travers un prototype à l’allure d’un engin de compétition, c’est assez inédit comme communication, du côté de Münich. Alors, de quoi s’agît-il ? …
D’abord, il s’agît d’une machine au moteur puissant avec un cadre léger. C’est béhème qui le dit, et il ne dit que ça. Ensuite, l’axe d’effort porte sur les gestions moteur et les systèmes d’aide à la conduite dans les conditions les plus extêmes. En substance, il faut réguler le comportement longitudinal d’une moto et cerner à l’extrême sa propension à l’inclinaison pour mieux s’en rendre maître et, ainsi, l’optimiser.
Aides au pilotage, voilà le but de la démarche. Le prototype arpente déjà les tourniquets de la marque, et ses puces savantes sont interrogées à chaque circonvolution. Mais là où l’argument attire l’attention, c’est que la machine infernale va se mettre à arpenter des circuits extérieurs, pour des tests plus poussés. Et la division F.1 donnera un coup de main pour cette électronique sensée faire le meilleur mariage entre le moteur et le cadre.
Ouvrons un peu plus l’argumentation, et imaginons que sur ces circuits, déjà utilisés par d’autres, des chronos soient pris, comme ça, juste pour voir. Et fantasmons sur le fait que le moteur mystère soit un 800 cm3… Et l’on aurait une belle MotoGP à l’horizon 2007/2008…
SOURCES: www.moto-station.com et www.motoplanete.com
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