Avec MV AGUSTA, c’est à chaque fois la même chose. A croire que ces gens sont des éternels insatisfaits. Cent fois sur le métier ils n’ont de cesse de remettre leur ouvrage. Ils sont devenus les spécialistes de la déclinaison d’une matrice que d’aucuns trouvaient pourtant à sa présentation exempte de tous reproches. Oui mais chez MV AGUSTA, on ne boit pas de ce vin là.
Regardez la F4 S. On ne compte plus les retouches qui la rendent à chaque fois plus aboutie. Qu’importe les tergiversations sur le taulier, chez MV, on cogite et on s’agite. Reste que, parfois, on est rattrappé par la réalité d’un monde froid aux connexions obscures qui font tomber des nues. L’histoire de cette BRUTALE R en est l’illustration…
Avant d’aborder les questions qui fâchent, un descriptif exhaustif de la bête.
Il s’agît d’une 910 qui aurait décidé de paraître encore plus méchante en se fardant d’un noir des plus profond qui ne fait que mieux ressortir des dessous symbolisés par un couvre-culasse d’un rouge sulfureux. D’intimidante, la BRUTALE devient dominatrice et appelle à la liaison dangereuse.
Les jantes sont spécifiques, des Marchesini, alors que le freinage s’affirme, cette fois, par des disques de 320 mm. Le tout versus radial, et c’est justement ce point qui achoppe…
Les autorités italiennes n’en pince pas pour ces radiaux et tergiversent quant à l’accord de la fiche d’homologation. Pendant ce temps, la R attend, elle, son sésame pour débouler dans nos rues. Comme quoi, rien n’est simple en ce bas monde.
Voyons le bon côté des choses; ça laisse encore un peu de temps pour persuader le banquier d’avancer les 20 000 euros nécessaires pour l’enfourcher…
SOURCES: www.motoplanete.com et www.motards-online.com
ILLUSTRATION: Constructeur.
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