Le constructeur allemand est un de ceux qui alignent, sur la plupart des marchés, les meilleurs résultats depuis quelques années. Il propose des machines certes chères, mais souvent technologiquement plus avancées que ses concurrents, surfant moins que les autres sur la vague de l’hypersport mais favorisant plutôt les motos polyvalentes et efficaces, ciblant les gros rouleurs.
Le problème, c’est que pour satisfaire les motards au long cours en question, il serait préférable de proposer des motos à la fiabilité indiscutable. Or si les gros quatre cylindres de la marque n’ont semble-t-il pas de soucis majeurs, on ne peut en dire autant des dernières générations du flat-twin, décliné successivement en 1100, 1150 puis maintenant 1200 cm3.
Un motard américain nous fait ainsi profiter, via son blog, des péripéties qui ont émaillé les 90000 kilomètres qu’il a parcourus avec sa 1200 GS.
Nombreuses fuites ayant nécessité le remplacement de joints multiples (embrayage, cardan, …), fatigue rapide des fixations de la bulle, remplacement des disques de frein avant à 30000 puis 60000 kms (!), régulateur électronique de pompe à essence HS à 40000 kms, casses à répétition du garde-boue, dysfonctionnements électriques multiples (voyants, jauge à essence, tachymètre), perte du top-case …
Le plus amusant dans cette histoire, c’est sans doute que BMW profite toujours, auprès de la majorité des motards, d’une image de fiabilité plutôt flatteuse …
(via Bikes in the Fast Lane)
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