Croix Rouge Française firent une traversée triomphale de la capitale roumaine. Le Comité International (CICR) avait bien fait les choses et le convoi fut parqué sous la protection de dizaines d’hommes en armes, à l’abri de l’immense hall en rotonde du parc des expositions.
A côté, le palais de la presse, était aussi gigantesque que les journaux qu’il était censé abriter étaient maigres.
Après 10 jours d’un voyage éprouvant les 35 camions de la
Un boulevard, démesuré lui aussi et quasi exempt de véhicules, conduisait à la réplique à l’échelle 1/2 de l’arc de triomphe parisien. Une des raison pour lesquelles Bucarest est surnommée » le petit Paris « . Hébergés dans un grand hôtel sentant le mauvais tabac, le mauvais alcool et les mauvais trafics, nous pûmes cependant nous laver et nous restaurer d’abondante façon. Des filles douteuses proposaient discrètement » certains services » en se prétendant toutes championnes de gymnastique. Le » syndrome Nadia Camanecci » peut-être ? Ambiance glauque à tous les étages, sauf au dernier où le CICR avait installé son quartier général et sur le toit où il avait fixé une forêt d’antennes radio ondes courtes nous reliant à la France et à la Suisse (on ne sait jamais !)
Le soir, je fis une petite balade en ville, place de l’Université, haut lieux des évènements qui avaient laissés quelques ruines encore fumantes. Un groupe d’étudiants manifestaient, pressentant que leur » révolution » pouvait leur échapper. Je me risquais à prendre en photo une charge de flics et je me fis copieusement matraquer ! J’ai du mon salut à mon badge Croix Rouge !
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