D’après deux articles parus dans Moto Mag.com
A Londres, où l’on a testé l’idée d’ouvrir les voies de bus à la circulation des deux-roues motorisées (2RM) le rapport d’accidentologie pour 2005, par rapport à 2004, montre que les sinistres de la catégorie ont diminué de 7,5 %.
Il en est de même en Hongrie où il existe depuis 15 ans une étroite concertation entre les autorités et les motards .
Pour la FFMC, Londres fait office d’exemple, notamment en termes de cohabitation et de respect entre usagers. » Les cyclistes interrogés à Londres ne mentionnent pas la présence des deux-roues motorisés comme nuisant à leur sécurité ; ils indiquent en outre que seule la création de pistes cyclables pourrait améliorer leur sécurité « , Mais à Paris en revanche, la Mairie s’obstine à refuser l’accès de ces voies aux 2RM, afin selon elle, de » protéger les cyclistes «
Londres a compris que ce mode de circulation ne peut que se développer en milieu urbain (et il contribue a fluidifier la circulation, donc a limiter la pollution . ndlr) Elle essaye donc de faire le maximum pour assurer la sécurité des usagers. Pour la circulation dans les couloirs de bus, elle a lancé une expérimentation avant d’en valider ou non la pratique. Notons tout de même qu’à la différence de Paris, les voies réservées aux transports en commun ne sont pas materialisées par un séparateur en béton, mais par une ligne de peinture. Ce qui limite le risque de chute. (Sur la photo, la « ligne de peinture » semble cependant avoir un peu fondue !)
De son côté, Paris ne semble même pas vouloir tenter le moindre essai, ne serait-ce que dans certaines artères de la ville. Elle aurait tendance à vouloir tout faire pour limiter le développement des 2RM à grands coups d’interdictions. Comme celle des voies de bus ou encore du stationnement sur les trottoirs, quelle que soit leur largeur. Elle ne tient pas non plus compte des ssionels concerné, les chauffeurs de bus qui admettent pourtant que les motos, en raison de leur grande maniabilité, ne les gènent pas,
À croire que la municipalité parisienne n’est pas en faveur d’un partage intelligent de la voirie. Elle semble préférer brosser les potentiels électeurs » écolos » dans le sens de la pelouse. Quand bien même cela devrait nuire à la sécurité, ou ne pas être en adéquation avec les réalités de circulation et de stationnement.
Georges Sarre, maire du XI éme arrondissement avait déjà demandé à ce qu’une expérimentation soit effectuée. Puisque la campagne de la Mairie de Paris rappelle l’interdiction de la pratique, arguant qu’il s’agit d’une question de sécurité, Georges Sarre réitère sa demande.
Laisser un commentaire