Après que les 3 premières manches du Championnat du Monde de Trial en salle ont été perturbées par des problèmes mécaniques et par le nouveau règlement, les pilotes s’interrogent sur son bien fondé.
L’exemple de Marseille
Dès les premières zones Tony Bou alignait les sans fautes, mais son frein avant fonctionnant mal il fut contraint de retourner au paddock.
Comme selon le nouveau règlement les pilotes ne disposent que d’une seule moto et de seulement 3 minutes pour réparer, le team Montesa changea l’hydraulique et l’étrier, sans avoir le temps de regarder plus loin; mais c’était le disque qu’un léger choc avait voilé. Résultat, Tony essayera de finir les 2 dernières zones, sur 2 échecs. Sa qualification venait de s’envoler au désespoir du pilote et du public. Et encore, comme l’a dit Albert Cabestany, « il a eu la chance de finir sa course , moi j’avais été obligé d’abandonner à Grenade à cause d’un problème mécanique » (un bras oscillant récalcitrant)
C’est aussi un problème mécanique qui avait neutralisé Raga à Saint Petersbourg (un tube d’échappemeent baladeur)
A l’issue du trial de Marseille, Raga, Cabestany et Lampkin, interrogés sur le problème ont regretté cette nouvelle règle qui interdit le changement de moto en cas de problème mécanique et qui a changé le résultat des trois premières courses. Le doyen et très professionnel Doug Lampkin considère que « tout le monde devait travailler dans le même sens, a savoir, faire un spectacle pour que tous les partenaires, les organisateurs et le public soient satisfaits » Selon la FIM la nouvelle règle ne fait qu’appliquer ce qui se passe dans tous les sport mécaniques, a savoir qu’une casse mécanique doit pénaliser le pilote…a suivre dimanche prochain pour le XXIX ème trial indoor de Barcelone…
Sources & photos: trial-club.com & indoortrial.com
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