Il y a un mois, date pour date, un vendredi 14, sortait de la chaîne de montage à Valcourt au Québec, le premier Spyder de la production courante. Les premiers clients en Amérique du Nord devraient donc pouvoir prendre bientôt la route au guidon de leur nouvelle acquisition.
Ayant eu la possibilité de rouler quelques minutes sur une route secondaire avec le Spyder, mes impressions sont, toutefois, quelque peu tièdes. L’objet en soi ne manque pas d’allure, même si l’abondance de plastique lui donne des airs de jouets dispendieux plutôt que d’un dévoreur d’asphalte. La prise en main, le confort et la puissance sont au rendez-vous, mais ma trop courte balade ne m’aura pas permis de me sentir à l’aise à son guidon. Les habitués de quads/VTT ou de motoneiges seront plus à l’aise, rompus aux déhanchements et transfert de masse requis pour ce type de machine. Voilà bien ma principale inquiétude, et je dis inquiétude parce qu’à haute vitesse, ce désagrément de conduite inhérent au Spyder pourrait surprendre un néophyte, qui sur la route, trouvera sa marge de manoeuvre moins confortable qu’un motoneigiste dans un vaste champ enneigé.
Pour qui la lecture de l’anglais est affaire classée, ce blog d’un enthousiaste est de bonne compagnie, même si en ce moment, les mises à jour s’espacent un peu.
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