Après le « Restez motard à moto », la notion de partage de la route est au centre de la huitième édition de la semaine de la sécurité routière. Une campagne qui vise également à dénoncer ce qu’on croit être des infractions mineures au code de la route (non respect de la signalisation, léger dépassement de la vitesse max autorisée, oubli d’un clignotant) et qui peuvent avoir des conséquences fatales. Ceci à travers des visuels chocs et très efficaces, même si c’est une appréciation subjective.
Le dossier presse comporte aussi des rappels opportuns pour les motards, comme remplacer son casque après tout choc consécutif à une chute, ou le changer tous les 5 à 7 ans (en page 4, attention fichier pdf, peut être long à ouvrir avec certaines connexions).
Signalons aussi la volonté de mettre en place un « Code de la rue » (dossier de presse, même page) à l’image de ce qui existe déjà en Belgique, qui vise à aménager par voir réglementaire le Code de la Route pour mieux prendre en compte les modes de déplacements « doux » (comprendre à mon avis: piétons, bicyclettes voire rollers). Espérons que cela ne se fasse pas au détriment des deux-roues motorisés, même si, hélas, on craint tous ici de connaître déjà la réponse.
Il existe en parallèle à cette campagne d’affichage, différentes actions mises en place au niveau local, par département (pdf, même remarque) tels que des simulations de désincarcération de véhicule, il est encore temps de s’y joindre si vous le souhaitez.
On voit bien que l’accent est mis sur l’empathie au volant, au guidon, à pied pour que chacun cesse d’être dans sa bulle. La campagne « motards d’un jour » dans le Gers, entre autres, (juste pour citer un département proche du mien) est révélatrice. Elle n’est pas si nouvelle que ça, mais a l’avantage de faire comprendre aux automobiliste purs et durs, la fragilité d’être à deux-roues. Un sentiment de fragilité qui doit surpasser, de notre côté, le sentiment de puissance et de facilité que l’on peut avoir au guidon.
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