Dainese ne pensait peut-être pas que son nouveau système servirait autant pour un premier GP. Une cascade de démonstration à l’Autodromo d’Adria en Italie, où un pilote en livrée et cuir noirs et en rajoutant visiblement niveau roulé-boulés, avait pourtant donné le la. Ce fut ensuite à un pro des chutes (involontaires) en 250cc (rappelez-vous sa moto venant barrer la voie à Sekiguchi), Marco Simoncelli, de baptiser le D-Air Racing en essais libres à Valence, puis à Giorgi et Ranseder en 125 de se retrouver enveloppés d’une sorte de bubble-gum bleu pâle et protecteur.
L’idée d’utiliser des airbags en moto n’est pas neuve et sauve des vies régulièrement, intégrés au Protairbag et Helite, par exemple mais on y reviendra au sein d’un article spécifique plus tard. Mais le déclenchement du dernier-né de Dainese, en 40 millisecondes comme le précise le communiqué de presse, se fait à partir d’informations délivrées par des gyroscopes et accéléromètres (« décéléromètres » devrait-on dire, héhé).
Alors que les blousons à airbag eux, s’activent de façon plus prosaïque et avec une simplicité déconcertante par rupture d’un cordon rattachant votre vêtement au corps de la moto. Une sorte d’activation façon poignée de parachute en somme.
Mais Dainese ne précise pas s’il faudra, comme avec les blousons airbag, les ramener au détaillant pour remplacer/recharger les cartouches de gaz nécessaires à leur déclenchement et gonflage. De toute façon le D-air Racing n’est utilisable pour l’instant que sur circuit et la date de mise sur le marché d’une version pour routes ouvertes n’est pas connue.
Les chutes du stuntman à Adria et de Simone Giorgi à Valencia ci-dessous.
source & crédits photos: Dainese.
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