L’actualité se confond parfois avec le 7ème art sur Le Blog Moto, avec la mort de Bud Ekins et un hommage à l’acteur qu’il a doublé, et pas seulement au guidon, le grand Steve McQueen . A ce sujet le site l’Internaute vient de mettre en ligne les photos de l’exposition « Moto et Cinéma » du dernier Salon du deux-roues de Paris. Parmi elles des Japonaises, des Américaines et des Européennes, cela permet de vérifier que le grand écran apprécie aussi beaucoup les scooters et… les side-cars.
C’est d’ailleurs ce type de véhicule que l’on a choisi pour la photo de la page d’accueil, une BMW R75 side-car de 1941 mise à contribution dans La Grande Vadrouille avec Louis de Funès et Bourvil, film multi-diffusé s’il en est, il faut vraiment être aveugle pour ne pas l’avoir vu, en France en tout cas.
Un second side-car beaucoup plus kitsch celui-là, une Yamaha dont le guidon et le siège passager accueillirent Batman (et Robin) dans le film éponyme en 1966.
Une moto pour démythifier, ou à tout le moins combattre, une idée-reçue: Marlon Brando ne conduisait pas une Harley dans l’Equipée Sauvage mais cette Triumph Thunderbird de 1954. Grand regret que l’extinction (il y a 4 ans) de la lignée des Thunderbirds chez le constructeur anglais, à mon avis.
On reste toujours chez le constructeur anglais qui entre ces deux motos est passé de vie à trépas pour renaître grâce à un milliardaire américain avec le succès que l’on sait. Une Triumph Speed Triple de 2000 pilotée par Tom Cruise, grand amateur de moto devant l’éternel, plus encore que Brad Pitt ou Ewan McGregor. Admirez les pneumatiques offroad nécessaires pour la scène finale de Mission Impossible II.
Un détour par la botte italienne avec Vacances Romaines dont la Vespa 125cc « Cambio Fessibile » accueillit sur son siège passager la belle Audrey Hepburn au regard de biche. Le tout conduit par Gregory Peck, à côté duquel le George Clooney a la classe d’un portefait.
Ah… beaucoup plus rare parmi ces marques célèbres une Dnepr side-car qui vit s’asseoir au guidon Harrisson Ford et à ses côtés Sean Connery, pour une fuite dans Indiana Jones et la dernière croisade à travers l’Autriche et l’Allemagne, avec un franchissement de poste frontière mémorable (en témoigne le mât, ceux qui l’ont vu comprendront).
Toujours dans la seconde guerre mondiale et toujours avec des motos maquillées, l’increvable Triumph T110 de La Grande Evasion transformée en moto allemande et pilotée par McQueen, doublé pour la scène finale du saut au-dessus de la frontière, par Bud Ekins donc.
Le Chopper d’Easy Rider, une Hydra Glide de 1953. Que dire de plus ?
Encore un side-car, celui de La Soupe aux Canards avec les Marx Brothers, une Harley Davidson J de 1926.
Enfin une rareté tout autant par le caractère unique que lui confère sa déco, que par le film, peu connu de nos jours dans lequel ce scooter est présenté: un Lambretta 150 LI de 1964 conduit par Sting dans Quadrophonia (1979).
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