Pour la majorité des motards, demeurer sur deux roues sans rien casser est le but à atteindre. Mais pour d’autres, la gravité semble une ennemie à laquelle tout est bon pour tenter d’y échapper. Le Lyonnais Julien Dupont est un de ceux-là. Avec son Trial, il quitte la montagne et débarque en ville, mais l’idée est la même, l’obstacle n’est pas là pour être contourné, mais surmonté, au propre comme au figuré. Quitter le sol, faire en sorte que ce fragile instant où la moto est suspendue entre ciel et terre semble une éternité, tel est la finalité du geste.
Et pourtant, à l’autre bout du spectre, d’autres casse-cou avec la même idée de légèreté en tête prennent des moyens diamétralement opposés. ici, la lourdeur du processus est l’amie à satisfaire. Autant le Trial est poids plume, autant les GSXR, Ninja et autres Buell Lightning sont lourdes en comparaison, mais c’est d’une caresse des doigts, parfois même sans y toucher que la magie du spectaculaire opère.
La rue est le terrain de jeu par excellence, c’est là que tout commence.
Et ça ne date pas d’hier. Car ce vidéo datant de 1938 et montrant certains membre du Westside Motorcycle Club d’Eugene en Oregon, faire sur la voie publique ce que bien d’autres font toujours aujourd’hui. Le style a évolué, mais la base est là.
Ce sont les jeux du cirque, et il y a toujours une bête à mater. Parfois c’est elle qui mord, mais quand elle obéit…
Deux vidéos, celui par qui la vague déferla aux États-Unis avec Wink 1100 pour DMX, et la récupération commerciale avec enthousiasmes pour caméra seulement par Buell.
Images: Yan Ross et Stunt.ca
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