Roland Sands est de ces artisans constructeurs à avoir été révélé au grand public par la télé, ce qui lui aura permis de passer de gloire locale au rang de superstar internationale. Son style est influencé par ses années sur les circuits de L’AMA, où il courra avec succès en 250GP. Mais ses machines sont tout de même des choppers, juste un peu moins balourds.
Et voilà qu’il a pu mettre la patte sur l’Hypermotard, avec bénédiction du pape en personne, Pierre Terreblanche et de l’équipe d’ingénierie de Ducati. Est-ce que cela sera suffisant pour lui éviter l’anathème des Ducatistes, peut-être pas. Heureusement pour lui, la machine est présentée en première en Californie, un terreau mieux adapté à ce type d’exercice que l’Europe.
À sa défense, l’Hypermotard est toujours présent, camouflé sous le vernis de Sands, mais c’est le sien, il en a au moins un. Sur la route, j’image que ce sera une autre histoire, surtout avec ce gros pneu arrière. Terminé la glisse la main gauche dans le dos, l’Hypermotard devient ici l’Hyperroutard, juste pour impressionné la galerie en remontant la rue principale un vendredi soir, avec en prime un «burnout» de circonstance.
Mais dans le genre, on peut néanmoins dire que ces une de ses réussites, à ranger aux côtés de ses KRV-5, Vintage, No Regrets et Glory Stomper.
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