Si je devais faire amende honorable au sujet du sort réservé à un type de véhicule sur notre blog, il est clair qu’en tant qu’amateur (et pratiquant) de gros cubes moto, je dois reconnaître que l’actualité des scooters dans l’année écoulée n’a pas été traitée comme il fallait. Non sur la forme ou sur le fond, mais par sa fréquence. Quoi de mieux que cette photo de la chanteuse et actrice Mandy Moore pour se remettre dans le bain ? Et l’on va commencer avec un autre Vespa, le GTS 250 i.e.
En 1955, avec la série Gran Sport, le scooter de la guêpe* est passé du stade de simple véhicule au service de jeunes urbains et rurbains, à une version qui – sans être sportive comme l’affirme la marque (faut pas exagérer non plus !) – apparaît comme un scooter sous amphétamines, tellement la production précédente semble à ses côtés atone et neurasthénique.
Avec ses roues de 10 pouces et ses 150cc de cylindrée, il fut en effet le premier scoot’ de l’entreprise à franchir les 100 km/h.
La version qui nous intéresse en est sa digne héritière, et affiche un rassurant moteur cubant les 250**, à quatre soupapes et refroidissement liquide, modernité que vient compléter son injection électronique, tout cela pour se conformer aux normes Euro3.
Le moteur, pompeusement baptisé « Quasar » (je verrai beaucoup plus les moulbif qui tournent comme des horloges de certaines de nos Sportives mériter ce surnom là) délivre 22 chevaux pour un tristounet couple de 20,2 Nm, et propulse l’ensemble jusqu’à 122 km/h. Les ingés et techniciens de Piaggio ont mis aussi l’accent sur la réduction du bruit, et la création d’un effet frein moteur, normalement absent sur les véhicules dotés d’un variateur CVT.
Concernant la partie cycle, la suspension avant est dotée d’une traditionnelle biellette oscillante. Un système éprouvé chez la firme de Pontedera, et qui a pour avantage de désolidariser le guidage et l’amortissement et éviter la plongée sur l’avant au freinage (le désagréable, quoique traditionnel, effet de fourche AV qui semble se planter et s’enfoncer dans le bitume).
La suspension arrière est dotée de deux amortisseurs hydrauliques, dont le ressort est réglable en précharge. Notons que pour la première fois chez Vespa, le modèle est dispo en version ABS. Et comme sur le tout premier modèle de la marque, les roues (de 12″ ici) sont fixées latéralement…
Je passe sur le vaste choix des accessoires, pour m’intéresser à l’ergonomie mécanique, avec un réservoir d’une capacité de 9,2 litres vous assurant une bonne autonomie, et un accès moteur facilité, puisqu’il suffit d’enlever le compartiment casque (et ceci sans outil), pour intervenir dessus.
Quant au look il me semble assez timidement novateur pour en faire un succès auprès des amoureux de la dégaine habituelle des Vespa.
*traduction de « vespa », prononcé par Enrico Piaggio lui-même quand il découvrit les lignes du premier modèle en 1946.
**à ce sujet, on attend toujours un hypothétique maxi-scoot Vespa.
crédit photos: photos constructeur.
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