Le (très) fameux bicylindre en V des tant décriées TLR et TLS 1000* a trouvé preneur avec le Sub G1, véhicule à trois roues qui s’apprête à être vendu en kit. Ces superbes Suzuki furent assassinées par la critique à leur sortie pour cause de guidonnage intempestif sur les premiers modèles, ce qui ne les empêche pas d’être chéries par une meute de fidèles toujours vivace. La quintessence** de ces bécanes – leur superbe moulin – a donc trouvé un réceptacle, un écrin même, avec cette création de trois amis passionnés de mécanique et de design.
Les derniers modèles de TLR (dernière photo en bas de page) datent de 2002, et les bécanes, que ce soit la S comme la R, n’eurent que peu de succès en France, même si son succès d’estime actuel est tout sauf négligeable.
La bécane créée à l’origine pour disputer à Ducati les premières places en Superbike s’est révélée trop lourde pour la compétition (197 Kg à sec, et 230 Kg tous pleins faits pour le modèle dispo en concession). Le large gabarit lui même était gênant à emmener. Quant à son mono-amortisseur tant honni… Mais on aura certainement l’occasion de s’arrêter un peu plus sur ces modèles une autre fois, ils le méritent.
Pour en revenir au Sub G1, ce véhicule n’est pas si nouveau puisque sa conception date d’il y a trois ans, bien que la décision de le vendre en kit soit toute récente. Gageons que les 996cc développant 135 chevaux ne seront pas de trop pour animer cet original véhicule prévu pour les routes ouvertes.
C’est d’ailleurs pour lui assurer un intéressant rapport poids-puissance qu’il a été conçu entièrement en matériaux composites. Avec la décision prise de le commercialiser, les trois modèles originaux que l’on voit ici risquent donc bien de voir leur famille s’agrandir.
C’est tout le mal que l’on souhaite aux personnes menant un projet si audacieux et par corollaire forcément un peu… casse-gueule.
*plus la TLR (double injection) que la TLS (simple injection), elles sont aussi appelées TL 1000 R et TL 1000 S.
**ajoutez à cela un comportement routier vous donnant l’impression de conduire sur un rail, en raison notamment de l’inertie de la machine, du moment où on ne la malmène pas trop en courbe.
Laisser un commentaire