Petit guide de survie pour motards

Crash

Qu’importe le temps de l’année, le motard aura toujours à affronter le trafic. Quand la ville est déserte, comme en ce moment pour les vacances, ce sont les grands axes routiers qui sont pris d’assaut. Impossible d’y échapper, les périls de la route nous guettent. Mieux vaut donc être prêts à toutes éventualités, tête légère s’abstenir.

Les scientifiques s’y cassent les dents, mais il suffit de mettre ses fesses sur une moto et de prendre la route, qu’instantanément, nous devenions invisibles pour les autres usagers de la route. C’est magique, mais diablement dangereux, c’est pourquoi, non seulement devons-nous savoir où nous allons, mais prévoir ce que les autres feront, parfois, avant même qu’ils le sachent eux-mêmes.

Certaines règles de bases s’appliquent, comme porter une attention spéciale aux véhicules roulant plus lentement que les autres, car ils sont plus susceptibles de changer de direction, avec ou sans avertissement. Les espaces qui se libèrent attirent la convoitise, s’assurer avant de s’y engager d’être le seul visant l’endroit. Les camionnettes avec espace de chargement découvert sont peut-être moins répandues en Europe, mais il est toujours sage de ne pas suivre de trop près un véhicule risquant de laisser tomber différents objets sur la chaussée.
Plus gros est le véhicule, plus il est difficile pour son conducteur de bien percevoir l’environnement où il se trouve. L’Invisibilité du motard peut devenir ici bien réelle, et il est préférable de réagir comme s’ils ne nous voyaient pas. Une attention particulière aux bus et taxis en ville, les passagers en sortant ne sont pas toujours très attentifs à leur environnement.

Et on l’oublie trop souvent, vérifiez régulièrement la pression des pneus de la moto, ça peut faire toute la différence lors d’un freinage d’urgence.
Parlant de freinages, prendre l’habitude d’utiliser les DEUX freins, en toutes circonstances. Je sais, on devient rapidement paresseux et on n’aime pas avoir le pied droit constamment au vent, mais c’est comme le reste, ce qu’on utilise pas s’atrophie.
Pour les courbes, on freine avant, maintiens sa vitesse dedans et accélère à la sortie. S’ils le font en course, c’est qu’il n’y a pas meilleure méthode. Parlant de courses, les pilotes regardent toujours où ils veulent aller, pas où ils vont. C’est donc la même chose pour le motard, qu’il soit en scooter ou en R1. Rien de tel que de fixer un obstacle pour aller droit dessus.

Les intersections sont un autre endroit problématique, et les arrêts obligatoires souvent qu’une simple figure de style pour certains conducteurs distraits, prudence donc.
Surveillez également les conducteurs venant en sens inverse à l’approche d’une intersection. S’ils regardent droit devant eux, il y a de bonnes chances qu’ils passent leur chemin, mais si le regard et la tête sont tournés vers la gauche, il est tout aussi possible que le véhicule suive la direction du regard, tout ça sans jamais avoir pris conscience de la présence du motard.

Évidemment, si l’attitude des automobilistes était un peu plus courtois et respectueux, pas seulement des motards, mais de tout ce qui roule sur la voie publique, et si je dis automobiliste, c’est parce qu’ils sont la majorité et pour alléger le texte, mais ça englobe toutes personnes ayant le contrôle d’un véhicule.

Et parce que c’est la jungle qu’on affronte à chaque sortie, pas étonnant que l’on soit casqué, ganté, botté et paddé (cette dernière pour les québécois).

Commentaires

2 réponses à “Petit guide de survie pour motards”

  1. Avatar de BusaRider
    BusaRider

    Très bon rappel,surtout doser entre l avant et l arrière au freinage!

  2. Avatar de Glide
    Glide

    camionnettes avec espace de chargement découvert = « pick up » ? C’est vrai que même avec le chargement signalé (fanion avec dioptre en bout de poutre, de tiges métal, toute cargaison qui dépasse) c’est traitre.

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