Des instruments façon gros réveil, un guidon large (ou plutôt une sorte de demi-wishbone) tout recouvert de caoutchouc style tricycle, une mono-« fourche » et un monobras blanc, ainsi que des gommes à flanc de la même couleur, à l’ancienne, des feux arrières ressemblant à un lapin stylisé: tout est fait pour évoquer chez le futur conducteur, le jouet issu de l’enfance tout autant que le solide véhicule futuriste, dans l’esprit manga. Imaginé par Shane Crozier, designer et blogger chez Yanko Design, le Mori de Nissan est un deux-roues dont les problèmes mécaniques seraient gérés et réglés par un ordinateur de bord. Non, sans rire ? Et le carnet d’entretien je peux l’oublier ?
Après une laconique présentation du modèle, s’ensuit une laborieuse explication où le designer prend l’exemple d’une Tokyoïte imaginaire, en essayant de répondre à ses besoins en matière de déplacement. Et y apporte la réponse: le Mori électrique, évidemment. Deux mauvais points (en plus du fumeux concept de l’autoréparation) l’absence de béquille et de selle. Je croyais que cette dernière se rabattait dans le cadre, mais vu le dessin qui l’accompagne, il semble bien que non. Aïe. Ouille. Un véhicule à rapprocher du Thunderbolt ?
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