Le scooter électrique Nissan Mori, un concept futuriste viable ?

Mori

Des instruments façon gros réveil, un guidon large (ou plutôt une sorte de demi-wishbone) tout recouvert de caoutchouc style tricycle, une mono-« fourche » et un monobras blanc, ainsi que des gommes à flanc de la même couleur, à l’ancienne, des feux arrières ressemblant à un lapin stylisé: tout est fait pour évoquer chez le futur conducteur, le jouet issu de l’enfance tout autant que le solide véhicule futuriste, dans l’esprit manga. Imaginé par Shane Crozier, designer et blogger chez Yanko Design, le Mori de Nissan est un deux-roues dont les problèmes mécaniques seraient gérés et réglés par un ordinateur de bord. Non, sans rire ? Et le carnet d’entretien je peux l’oublier ?

Après une laconique présentation du modèle, s’ensuit une laborieuse explication où le designer prend l’exemple d’une Tokyoïte imaginaire, en essayant de répondre à ses besoins en matière de déplacement. Et y apporte la réponse: le Mori électrique, évidemment. Deux mauvais points (en plus du fumeux concept de l’autoréparation) l’absence de béquille et de selle. Je croyais que cette dernière se rabattait dans le cadre, mais vu le dessin qui l’accompagne, il semble bien que non. Aïe. Ouille. Un véhicule à rapprocher du Thunderbolt ?

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Commentaires

2 réponses à “Le scooter électrique Nissan Mori, un concept futuriste viable ?”

  1. Avatar de Titia
    Titia

    Le designer explique dans les commentaires sur Yanko D que la selle se cache dans le cadre. Mais c’est loin de sauter aux yeux en effet je crois que c’est une explication après coup pour répondre aux critiques.

  2. Avatar de Benoît du Blog
    Benoît du Blog

    C’est souvent la même chose, on l’a encore vu dernièrement: le gars met en lignes ses dessins très propres, ses carénages façon miroir, et son œuvre (apparemment) bien fichue devant un parterre de « grease monkeys » ou de personne qui au moins connaissent les contraintes des deux roues. Et là tout s’écroule. Et on doit penser à la base de la base, comme ici une selle, et une façon de tourner les roues.
    .
    Ce qui est sûr c’est que vu la forme du Mori, cela risque de titiller ceux qui gardent du scooter l’image d’un deux-roues peu stable (à tort ou à raison, du moins ça s’est grandement amélioré depuis longtemps).

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