Il nous faudrait presque trois ou quatre posts pour vous faire partager ne serait-ce qu’une once de la richesse de son blog, ou un joule de la chaleur humaine et mécanique qui s’en dégage. Et dans les demandes de jumelages que nous recevons (un blog qui vous référence en retour), je regrette que nous ne soyons pas (pas encore ?) liés, tellement son site est une réussite et une invitation au voyage. Car l’auteur de Transam n’a rien trouvé de mieux pour calmer son appétit d’Amérique, celle avec un grand A, que de la parcourir de la Patagonie, Terre de Feu, jusqu’à l’Alaska, pointe nord de l’Amérique du Nord. Mis à jour de son étape nicaraguaïenne, il fait aussi partager régulièrement son vécu aux auditeurs de France Inter. Et c’est surtout un motard, pas seulement un routard embaluchonné, doué en photos macro comme en paysage, ci-dessus. Il n’y a qu’à voir comment Marc Gibaud parle des bécanes, un extrait de son blog:
« Cela devait se faire avec une antique et charmante Guzzi 650 NTX modèle 1987 (l’un des très – trop ? – rares modèles trail de la marque). Un ami génois de mes parents dans les années 80, parlait de sa Lancia comme de son « vieux château » (en Français dans le texte). Cette Guzzi était mon « vieux château ». Aujourd’hui ? La réalité du marché et la guerre des chefs (les appeler chefaillons serait pure vengeance mesquine, bien que xela me brule les lèvres) chez Aprilia-Guzzi m’a coûté très cher en déconvenues et en retards successifs. Je pars avec une BMW 1100 GS 1995. Ce n’est plus mon vieux château c’est la moto d’Eric. j’y gagne en liberté. J’ai appris aujourd’hui’hui que, pour les initiés, BMW signifie Be My Wife (en Français dans le texte… aussi !), pour moi ce sera simplement un moyen de transport. »
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