Fichu particularisme de notre langue qui, contrairement à sa voisine anglo-saxonne, ne différencie pas les deux sens du verbe louer: donner en location ou prendre en location. C’est bien évidemment le premier sens qui nous intéresse ici. Loin du covoiturage, mais palliant les mêmes problèmes avec d’autres moyens, cette pratique pourrait intéresser nos lectrices et lecteurs qui cherchent à tirer parti de leur véhicule resté au garage, tout en complétant – de façon maline – leur revenu. C’est le quotidien azuréen Nice-Matin qui consacre un article à cette débrouille grâce à laquelle des salariés non-grévistes peuvent se rendre à leur travail, moyennant le paiement d’une modique somme. A l’autre bout, des particuliers propriétaire d’un deux-roues, motorisé ou non, soucieux de rentabiliser leur achat. Entre les deux contractants, un site entremetteur*. Sont ainsi mis à la disposition du vaillant salarié, un scooter de 125cc pour 20 € la journée, un VTT pour 9 €, et même un vélo électrique. Une somme, à mon avis ridicule, même comparée à la valeur du smic horaire, pour prendre la rémunération de travail (sensé être) la plus basse. De plus, en louant comme le font quelques usagers du site, quatre ou cinq petits véhicules, certains propriétaires arrivent à collecter 100 € par mois. C’est un sujet à découvrir ici.
*www.zilok.fr, consultez l’article de Nice-matin qui renvoie également à d’autres sites en bas de page.
Crédit photo: photo constructeur du Peugeot Satelis 125 Compressor.
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