Il était, avec Georges Delerue, le compositeur français le plus célèbre de Hollywood, et vient de disparaître le 29 mars à l’âge de 84 ans, emporté par un cancer à Los Angeles, sa ville d’adoption. Son travail, couronné à trois reprises par des oscars, ne lui empêchait pas de se considérer comme un besogneux, loin de l’image du génie. Il déclarait au sujet du film de David Lean, qui nous intéresse directement ici: « J’avais six semaines pour composer deux heures de musique. Du coup, j’ai travaillé par tranches de cinq heures espacées de vingt minutes de sommeil. J’ai mis un an pour m’en remettre ! » C’est surtout pour nous l’occasion de se replonger dans l’ambiance du film, avec la vidéo de son concert à la suite. Et cet extrait de la mort de Lawrence d’Arabie, au début du film, avec dans le rôle titre Peter O’Toole sur sa Brough Superior SS1000, face à des cyclistes qui ne tiennent malheureusement pas leur gauche sur une petite route de la campagne anglaise. Notez que dans la vie réelle, la mort de T.E Lawrence, qui survint six jours après son accident, conduisit son médecin traitant, le neurochirurgien Hugh Cairns, à rechercher et étudier les causes des décès des motards.
Il fut ainsi le premier dans le corps médical à réclamer le port du casque pour sauver des vies. Des conclusions qui apparaissent comme évidentes de nos jours (et encore pas pour tout le monde !), mais qui à l’époque n’allaient pas de soi pour le péquin moyen. A voir en complément de l’article de Jacques, là.
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