Il y a eu une vague «Choppers» ces dernières années aux États-Unis, et celui qui en est responsable pour une bonne part, c’est ce Jesse James. Vedette d’un documentaire intimiste au succès inattendu «Motorcycle Mania», le propulsant vedette instantané, il se retrouva, à son corps défendant, à l’avant-scène d’un cirque médiatique faisant de ces artisans d’hier, des porte-parole d’une idéologie, moitié anarchique, moitié bordélique. Les émissions de télé se sont rapidement succédé, la notoriété suivit de près, et avec elle un carnet de commandes de plus en plus garni.
Mais le «Star System» use son homme. Deux divorces plus tard, une file de curieux en permanence devant son atelier, achetant T-Shirt et casquette à la caisse pour se consoler de ne pas avoir vu leur idole, Jesse James, pour tenter de quitter les feux des projecteurs ne trouva rien de mieux que de faire une autre émission de télé. Ce qui donna «Motorcycle Mania 3», où avec le rocker Kid Rock, il part au Mexique se refaire une virginité, mais ne manquant jamais de présenter le bon profil à la caméra.
Now, that’s entertainment folks.
Et puis, maintenant, il y le livre de papier glacé. L’homme et ses machines, au travail, en sueur, sur la route et avec ses tatouages, autre vague concomitante. On ne niera pas son talent ni sa détermination, mais l’attitude de diva capricieuse n’est pas nécessaire.
Le photographe est Nathaniel Welch. Sur son site, on trouve les images du livre sous l’onglet «Books».
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