Gooichi 749, on achève « bien » les Ducati de Terblanche.

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A l’exception de la 999 et de l’Hypermotard, je n’ai jamais été un grand fan du trait de Pierre Terblanche, du moins chez Ducati, et Dieu sait que pour de nombreuses raisons j’aime cette marque. Je n’ai donc pas versé de grosses larmes lorsqu’il a quitté en 2007 la firme de Borgo Panigale pour lancer son propre studio de design. Mais je ne l’ai jamais détesté non plus. Jamais au point de commettre ce custom bien moche, dans l’esprit Las Vegas avec ses dés sur les flancs. Ou plutôt Atlantic City vu le côté ringue du lot. Son préparateur dit ne pouvoir supporter de laisser quoi que ce soit « de série ». Il indique qu’il voulait quelque chose de différent avec cette bécane, quelque chose qui je cite « ferait hurler les puristes de la marque ». Pari réussi. Après cette profession de foi, commence alors le délicat travail d’enlaidissement. Il n’y a pas d’autre mot, à moins de devenir vulgaire.

La garde au sol est rabaissée, on lui adjoint une nouvelle bulle fumée aéro, une sortie d’échappement est specialement créée pour l’occasion, un bras tubulaire se substitue au bras oscillant de série, et les jantes bâtons originales sont remplacées par des jantes rayons type custom. Et là je m’arrête de traduire, car ça commence à me lasser. Bien qu’il dispose comme il le souhaite de son bien, il aurait pu au moins nous épargner ça. Au moins nous aura t’on permis de nous rincer l’oeil avec les atouts de la demoiselle. Repoussoir et magnétisme attirant, c’est pour cela que la 749 est ici.

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