James Toseland commencera sa carrière en MotoGP auréolé d’un titre de champion du monde en Superbike, le second en fait, après celui obtenu en 2004 au guidon d’une Ducati officielle. Un titre acquis de haute lutte, avec deux petits points d’avance lors de la dernière course du championnat (tout comme en 2004), face à un de ses poursuivants Noriyuki Haga qui dans une tentative désespérée remportera les deux manches.
Auteur pourtant de la Superpole samedi, Toseland pointe à la 7ème place à l’issue de la première manche après avoir heurté l’arrière de la Ducati de Lorenzo Lanzi et utilisé sa Honda n°52 plus en mode moto verte ou supermotard qu’en mode superbike, et être remonté de la dernière place. Une manche qui aura écrémé parmi les prétendants au titre, ne restant plus que le Britannique et le Japonais. Terminant à la sixième place, Max Biaggi et son sacré caractère ne pourront que ruminer et prendre date pour la suite. Les précédents champions du monde, les deux Troy, Bayliss et Corser, terminent respectivement à la deuxième et troisième place.
Haga remportera également la seconde manche loin devant un Max Biaggi auteur d’un baroud d’honneur pour sa première année dans cette discipline, et la Kawasaki de Fonsi Nieto. Les Australiens qui n’auront pas arrêté de se marquer à la culotte tout au long de ce weekend décisif pour l’attribution du titre, finissent à la 4ème (Bayliss) et 5ème place (Corser). Avec 415 points James Toseland et sa Winston Ten Kate Honda sont les nouveaux champions du monde, vainqueurs d’une courte tête devant Haga avec 413 points et les 397 points de Biaggi.
Rendez-vous pour l’Anglais en 2008 au sein du team Yamaha Tech 3 de MotoGP, avec cette fois pour coéquipier Colin Edwards, la « Texas Tornado », lui-même ancien lieutenant du « Doctor » et ancien champion du monde de… Superbike en 2000 et 2002.
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