Mercredi le soleil avait remplacé la pluie qui avait fait les affaires des 250 KTM à Jerez. Mercredi c’était au tour des 125 de goûter à l’asphalte espagnol dans le cadre des essais IRTA.
C’est un soleil radieux qui a illuminé les 31 pilotes en piste sur la première séance d’essais, un soleil qui a surtout braqué ses rayons sur les Aprilia qui ont monopolisé les 4 premières places. L’unique contestataire de cette suprématie Italienne est un japonais au guidon d’une autre Européenne, Tomoshi Koyama sur KTM qui termine à la cinquième place.
Pasini fut donc le plus véloce (1’47.727) « enrhumant » Talmacsi de quelques centièmes (1’47.803) Le tchèque Lukas Pesek sur Derbi, donc une Aprilia, suit en pointant à 1’47.948 tendis que Simone Corsi ferme la marche triomphale des Aprilia en 1’47.999. Au dessus de la barre des 1’47 on trouve la première KTM du japonais Tomoyoshi Koyama, cinquième temps et le meilleur de sa session en 1’48.175. En 6 et septième place voilà encore les Aprilia de Joan Olive et d’Hector Faubel.
Bradley Smith, le premier pilote Repsol-Honda n’a pu accrocher que le huitième temps (1’48.298)
Quant au premier français, Alexis Masbou, il n’a pu faire mieux que le 13ème chrono tendis que l’autre tricolore, Mike Di Meglio s’est contenté a regret d’un fond de classement à la 16ème place (1’49.157) finalement pas si loin de mon jeune copain roumain Robert Muresan, tout juste âgé de 17 ans. 23ème sur sa Derbi en 1’49.731, le garçon des Carpates compte tenu de ses moyens signe déjà un remarquable exploit à cette place quand on sait qu’il ne peut s’entrainer que sur des pistes d’aviation exceptionellement fermées pour l’occasion.
Aujourd’hui jeudi, la donne a changé avec la pluie ce qui a contribué a secouer la suprématie insolente de la veille. Mais c’est quand même l’Aprilia de Sergio Gadea qui signe le meilleur temps (1’59.565) avec presque une seconde et 10’’ d’avance sur les Honda du Britanique Bradley Smith (2’00.574) et du Français Mike Di Meglio (2’00.862) qui revient de loin.
Dix pilotes et non des moindres, prudents, ont préféré s’abstenir d’affronter la pluie ce qui relativise ces résultats.
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