Ou comment sortir des neiges ariégeoises pour rejoindre celles des Carpates.
Donc, le président régional de la Croix Rouge, et non pas le président local comme je l’ai dit précédemment (faut pas vexer les notables !) me mobilisa pour partir en Roumanie.
Demeurait cependant un léger problème : je me trouvais dans mon nid d’aigle ariégeois, à 1200 mètre d’altitude et environ 60cm de neige sur le chemin. Vous avez compris que nul chasse-neige n’y passe jamais, mais il fallait sortir de là pour arriver à temps au rendez-vous fixé à Foix. Je devais embarquer à 17 heures dans le camion rempli des dons venus de l’Ariège. Plus tard c’était trop tard.
L’atelier de brousse : Séquence débrouille 1
Quand on a 3 bornes a tracer au plus vite sur un sentier recouvert de beaucoup de neige fraîche, et qu’on a le choix entre un 510 HVA et une 250 TY, que choisit-on ?
La TY bien entendu !
Sauf qu’après il restait 60 bornes de montagne à se taper, par le col de Port (pour ceux qui connaissent).
J’ai d’abord opté pour la trial, améliorée…
Vous connaissez la technique ?
De la corde enroulée autour des roues. C’est un peu long à mettre en place et il faut le faire pneus dégonflés à 200 grammes environ. Quand la corde est en place on regonfle pour bloquer l’ensemble.
Là est tout le secret et ça marche très bien (voir photo jointe)
Avec ça, j’ai fait la trace, aller-retour, genre piste de bob, puis après avoir tombé la pression des pneus du 510 à 400 grammes je suis sorti du piège avec la bécane d’enduro et suis arrivé juste à temps au rendez-vous fuxéin…mort de froid.
A bientôt pour la suite
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