Dans exactement une semaine, on sera rentré dans le vif du sujet pour ce qui est de la saison 2006 du MotoGP. L’entame se fera sur le circuit de JEREZ qui a été le théatre des derniers essais hivernaux.
Ce dernier exercice a suscité de nombreuses interrogations. Certes, les HONDA ont évolué dans une discrétion telle que l’on imagine quelque part qu’elles cachent leur jeu. Bien sûr, DUCATI a joué les épouvantails, mais, c’est surtout sur les contre-performances des YAMAHA Camel que l’attention s’est focalisée. Une attention que les mines allongées des sociètaires du team n’aidaient pas à relâcher…
La M1 aurait choppé le virus du « chattering« , dont la simple évocation aux ingénieurs a le même effet que l’annonce à la volaille d’un cas de grippe dans son poulailler. Impériales sur le Catalunya, les YAMAHA jaunes ont été nul part à JEREZ. Comment un tel revirement peut-il se produire ? Et les pilotes n’hésitaient pas à aller de leurs mines déconfites et de leurs commentaires acerbes, du « on est trop lent, je suis 
inquiet » de Vale au « on tourne en rond dans la recherche de la solution » du texan.
Ce spleen n’a pas tardé à affamer encore un peu plus la concurrence, HOPKINS voyant bien ROSSI trembler sur son piédestal tout autant que sa moto sur la piste. Capirex est réaliste, reconnaissant une certaine difficulté à mettre le doigt sur les bons réglages de sa GP6, tout en constatant, qu’une fois ceux-ci découverts, la belle rouge volait.
Cette incertitude met en place un suspens de bon aloi à l’approche d’une première course qui sera, comme d’habitude, explosive. Bousculé dans tous les sens du terme l’an dernier, c’est sans doute GIBERNAU, qui, plus que tout autre, souhaite au plus vite en découdre.
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