Il est décidément toujours difficile de conquérir de nouveaux horizons et de sortir d’une spécificité, certes assumée avec bonheur, mais dont on voudrait bien se dépareiller un tant soit peu. C’est ce que BMW expérimente avec sa K 1200, chargée de faire évoluer un inconscient collectif qui place le constructeur bavarois comme une monoculture réussie de l’architecture Boxer. Le blason à hélices avait, pour ce faire, employé les grands moyens en créant en 2005 la « Power Cup » en lieu et place de la « Boxer Cup ». Les bastons en levée du MOTOGP devaient forcer le destin du 4 en ligne teuton…
Las ! La mayonnaise n’a pas pris. Les investisseurs ont été timorés et le sel de la précédente coupe n’a jamais été vraiment retrouvé. Cette formule monotype, peuplée de K 1200 R, devait sonner la charge du 4 cylindres en ligne chez « béhème ». Au final, on se retrouve avec un coup de clairon furtif d’une seule saison qui se rapproche fort d’un couac. Pas de quoi ébranler les forteresses nippones…
BMW motive clairement son retrait pour des raisons financières. C’est vrai que de poursuivre, seul, l’aventure Formule 1 impose une concentration des feux sur cet objectif. Il va sans dire qu’il n’est plus question, non plus, de parler de Motogp à court, moyen, voire long terme.
Reste les dégâts collatéraux. L’image d’une K 1200 troublée alors que cette machine a on ne peut plus besoin d’appuis pour se faire une place au soleil. Peut être qu’une stratégie moins élitiste, montrée par la concurrence, aiderait un peu cette moto, aux qualités par ailleurs certaines.
SOURCE: www.autoactu.com
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