Moto Guzzi se fait nostalgique, lui aussi, avec la mouture Café Classic de son V7. Pour ne pas être en reste avec la mode du: ce qui était bon hier l’est encore aujourd’hui, Guzzi, comme Ducati avec sa gamme SportClassic et surtout Triumph avec les Bonneville et Thruxton, nous sort l’utopie d’un monde jadis meilleur avec ce clin d’œil appuyé aux années 70.
Malgré l’opportunisme crasse d’une révision cosmétique dont le seul but est de suivre la tendance, la V7, ironiquement, y gagne en allure et en personnalité. On a ajouté un peu de chrome ici et là, rendu mat certaines surfaces dont les gardes-boue, mais ce sont surtout, l’échappement qui en prenant de l’angle accentue le côté sportif, déjà mis de l’avant par un guidon court et rabaissé et une selle à bosse pour procurer l’appui nécessaire quand l’envie nous prend d’appuyer le menton sur le guidon (les mauvaises langues diront que quand on se couche sur la V7, c’est pour dormir, mais ce n’est pas le style de la maison, d’où les parenthèses).
Le moteur est le même V-Twin transversal de 744 cm3 avec la boîte à 5 rapports. Le son du V-Twin est revu à la hausse grâce au nouvel échappement, mais comme nous ne l’avons pas expérimenté de visu (sic), on les croira donc sur parole, et puis il y a la couleur, vert Legnano. La filiation ici est très certainement porteuse de sens, bien que ce dernier nous échappe, mais les couleurs c’est personnel, s’ils aiment ce vert, c’est très bien, on ne juge pas. Les couleurs d’une ville, d’un club, les émotions s’y mêlent et … on ne mettra pas le doigt là-dedans, de peur de le perdre.
N’en demeure pas moins que l’alternative Moto Guzzi pour les amateurs de deux roues rétro est valable, limite dans ses charmes certes, mais que les inconditionnels de la marque pourront appréciés, le temps que passe la mode.
Laisser un commentaire