Que l’électronique ait pris une place incontournable dans notre quotidien, personne fondamentalement n’y trouve à redire, tellement les contingences de notre époque l’impose à nos côtés. Cette évolution ne s’est pas privée d’entrer dans le monde de la circulation routière et ce au nom de la sécurité des usagers. Placée sous le signe générique de « systèmes de transports intelligents », elle n’a de cesse de gagner du terrain sur nos machines, jusqu’à être en mesure de devancer nos décisions. Et c’est là que le bât blesse…
Entendons nous bien: les systèmes anti-collision, les améliorations des aides à la visibilité ou de navigation, passe encore. Mais il est expérimenté actuellement des logiciels qui jouent sur les commandes du véhicule lorsque le conducteur dépasse des paramètres particuliers. On peut ainsi jouer sur la direction et la vitesse, sans que jamais celui qui est sensé être le seul maître à bord n’ait décidé quoi que soit. Nous voici entré dans l’ère du contrôle total et de la déresponsabilisation.
Fini les arsouilles solitaires passagères politiquement incorrectes. Les figures ci-à côté présentées relèveront, à terme, de la peinture rupestre pour les futures générations. Sans penser que ce genre de dispositif pourrait, sérieusement, poser des problèmes quant à son application sur une moto. Des problèmes, notamment, de sécurité…
La Convention de Vienne de 1968 portant sur la réglementation routière internationale est sensée, pour l’instant, nous protéger d’une trop grande ingérence technologique au nom de notre sécurité. Cette dernière interdit, en effet, toutes démarches ayant pour conséquence de retirer des mains du conducteur le contrôle de son véhicule. Combien de temps tiendra cette barrière face aux foules moutonnières abreuvées de principes de précaution ? L’enfer, c’est bien connu est pavé de bonnes intentions…
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