Des changements pas que cosmétiques chez la Street Triple R.

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Voici le modèle qui viendra seconder dès octobre 2008 le modèle de base, avec en sus un guidon Magura en aluminium, une selle deux-tons, des suspensions entièrement réglables, ainsi que des étriers et un maître-cylindre de frein avant à fixation désormais radiale*. Le tout pour 8790 €, soit 800 euros de plus que la version classique. Remarquez la nouvelle livrée qui vient se rajouter au Fusion White, Roulette Green, et Jet Black. Certains d’entre vous auront peut-être remarqué que cette déclinaison ressemble à celle qu’a subi la Daytona 675 en SE, avec le choix d’une couleur de robe plus futuriste et un blason de réservoir en jaune doré**. Une Triumph Daytona qui a fourni le moteur sur lequel a été développé la Street Triple***.

On regrettera seulement l’absence d’amélioration des performances moteurs chez la Street Triple R (presque 7 mkg de couple et toujours 108 petits bourrins en full au lieu de 106 en concession chez nous, waouh merci le débridage), au profit d’une partie-cycle aux petits oignons.

Avec cette (R)évolution, la Speed Four qu’elle est venue remplacer sur son segment de gamme, est définitivement enterrée. Pour éviter que cette fois les rares nostalgiques de ce modèle ne se retournent sur sa dépouille, ce corps d’un « quatre pattes », si peu conforme à l’esprit de la marque Triumph.

*double disques flottants de 308 mm avec étriers Nissin à 2 pistons pour la version originale.

**dispo elle pour 400 € de plus par rapport à la petite Dayto de base, sauf que la Special Edition n’apporte rien à cette dernière au niveau de la partie cycle ou moteur.

***avec une plage d’efficacité bien plus basse évidemment pour la Street: 60 Nm de 3500 tr/min à 12.300 tr/min selon le constructeur.

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