Auteur/autrice : benoit rieu

  • Superbe double hat trick de Checa à 35 ans, pour le retour du WSBK aux USA.

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    Dimanche dernier, premier juin, se déroulait la sixième manche du championnat du monde Hannspree FIM de Superbike sur le circuit de Miller Motorsports Park à Tooele dans l’Utah aux Etats-Unis, où aucun pilote de cette catégorie n’avait encore roulé. Evidemment si vous suivez l’actualité sur Le Blog Moto, cela vous aura surpris(e), puisque cette course se déroulait le même jour que la Superbike américaine qui a vu Spies l’emporter. A ceci près que les deux disciplines n’utilisèrent pas les mêmes tracés. La WSBK s’est courue sur le circuit extérieur long d’un peu plus de trois miles, et l’AMA sur le circuit Full Course de 4,5 miles. Il y a deux raisons essentielles et peu glorieuses à cela.

    La première, évidente, est bassement commerciale: les sponsors ne sont pas les mêmes, et ne souhaitent pas de confusion entre les deux épreuves. La seconde est encore moins flatteuse: ne pas humilier un des manufacturiers de gommes comme ce fut le cas à Laguna Seca en 2004, lorsque les pilotes de l’AMA équipés en Dunlop avaient ridiculisé avec leurs chronos leur confrères du WSBK en Pirelli. Une gifle (à défaut d’une prise de conscience ?) pour l’équipementier italien*.

    Qu’importe il y avait plus de 51.000 spectateurs pour assister au retour du championnat mondial aux USA depuis son départ en… 2004. Tiens, tiens, pourrait-il y avoir un rapport entre la pâtée mise par Dunlop à Pirelli et l’absence de manche américaine de WSBK ? Je vous laisse juge.

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    De toute façon, ces considérations passèrent au second plan quand à la fin de la journée la Honda Ten Kate frappée du numéro 7 aux formes taurines permit au titan japonais d’étrenner sa centième victoire en Superbike.

    Si ce week-end était occasion de voir qui d’entre Troy Bayliss, Troy Corser, Nitro Haga, Carlos Checa, Max Biaggi, Fonsi Nieto et Max Neukirchner s’adaptera le plus vite à un circuit inconnu, le talent et la chance auront rapidement choisi leurs poulains méritants.

    Une petite explication de titre avant tout: le hat trick désigne pour un pilote en sports mécas (moto comme voiture d’ailleurs), le fait de réaliser la pole, le meilleur tour en course et remporter la victoire. Ce que Checa a accompli par deux fois lors de ce week-end américain, même s’il est vrai que la Superpole compte double.

    C’est l’Espagnol donc, qui courait encore il y a peu en MotoGP, qui réalisa cette fameuse superpole, photo à l’appui, encadré par des babes (ou des "reines de beauté").

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    La première course fut réduite d’un tour après un problème de Fabrizio sur la grille, qui obligea tous les protagonistes à prendre un nouveau départ. Checa qui n’est qu’un rookie expérimenté dans cette discipline, prit la tête au quatrième tour, pour ne plus être inquiété jusqu’à l’arrivée (on peut y voir une similitude dans le déroulement avec la course de Vale le même jour, leader lui aussi au 4ème tour).

    Un tour après la prise de pouvoir de Checa, c’est le leader du championnat Troy Bayliss sur Ducati Xerox qui chuta lourdement dans le dernier virage alors qu’il luttait pour la seconde place. Ceux qui craignaient (légitimement) une suprématie du twin italien en raison de sa cylindrée supérieure en sont pour leurs frais. A sa suite, Noriyuki "Nitro" Haga qui courait avec une clavicule droite cassée, partit également dans le décor.

    Le n°54 (photo) Kenan Sofuoglu, champion du monde supersport en titre, a quant à lui beaucoup déçu lors des deux courses.

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    Comme souvent, quand ce n’est pas un Troy, c’est l’autre. Troy Corser que l’on avait plus vu sur un podium depuis Valencia prit la seconde place. Alors que sur l’autre Ducati Xerox, Michel Fabrizio auteur d’une superbe remontée de la quatorzième place après le premier tour, fit plus fort encore que De Angelis ce week-end à Mugello en MotoGP, en complétant le podium.

    C’est Max Neukirchner sur Alstare Suzuki qui fit les frais de ces attaques alors qu’il espérait accrocher cette troisième place. Son coéquipier Fonsi Nieto arriva juste derrière lui en cinquième position, devant Jakub Smrz sur Guandalini Ducati, une des révélations de Salt Lake City, et Karl Muggeridge au guidon de la DF Racing Honda.

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    En passant, un petit clin d’oeil au n°44 Rolfo Roberto, alias Roby Rolfo sur sa Honda CBR 1000 RR, pas un cador du circuit mais il est réputé comme étant un très attachant pilote.

    Bien que troisième au premier tour Max Biaggi et sa Sterilgarda Go Eleven Ducati finira à une décevante neuvième place, après un accrochage avec Nitro Haga qui l’obligea à du hors-piste. Peu habitué à faire de la moto verte, le pilotage au style très pur de l’Italien a été mis à rude épreuve.

    La photo du podium de la première course où Checa arrose ses mécas et ingés au champagne entre Corser à droite et Fabrizio:

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    *rétrospectivement, ça laisse songeur quant à la monomarque que certains souhaitaient voir en MotoGP, il y a seulement quelques mois de cela.

    Superbike de Salt Lake City, les résultats de la 1ère manche (seulement 20 tours, voir raison plus haut)

    1. Carlos Checa (ESP, Honda), 37’04"991
    2. Troy Corser (AUS, Yamaha), à 2"809
    3. Michel Fabrizio (ITA, Ducati), à 6"546
    4. Max Neukirchner (GER, Suzuki), à 7"764
    5. Fonsi Nieto (ESP, Suzuki), à 16"475
    6. Jakub Srmz (TCH, Ducati), à 17"126
    7. Karl Muggeridge (AUS, Honda), à 17"284
    8. Yukio Kagayama (JAP, Suzuki), à 17"416
    9. Max Biaggi (ITA, Ducati), à 18"117
    10. Riyuichi Kiyonari (JAP, Honda), à 20"467
    11. Lorenzo Lanzi (ITA, Ducati), à 21"742
    12. Kenan Sofuoglu (TUR, Honda), à 27"533
    13. Gregorio Lavilla (ESP, Honda), à 32"609
    14. Ruben Xaus (ESP, Ducati), à 33"165
    15. Raoul Holland (AUS, Honda), à 34"182
    18. Sébastien Gimbert (FR, Yamaha), à 41"685
    24. Loic Napoleone (FR, Yamaha), à 1’12"2580

     

     

  • Un GPS Tom-Tom Rider offert pour toute Kawasaki 1400 GTR achetée.

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    Jusqu’à la fin août, la firme de Kobe, qui « a pensé aux motards amateurs de voyages au long cours », offre un Tom-Tom Rider d’une valeur de 640 € à tout acheteur d’une 1400 GTR, qui est déjà une routière fort bien équipée de série. Cette offre valable chez tous les concessionnaires du réseau français de Kawa, comporte le GPS ainsi que son support, GPS qui intègre en plus la cartographie européenne. A comparer avec les 15 799 € de la bécane, mais ça vous permettra au moins de négocier autre chose avec votre concess’. C’est aussi un moyen de civiliser et policer un peu plus cette GT Sport qui abrite le redoutable moulbif de la ZZR 1400.

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    Mais commercialement c’est surtout une pierre dans le jardin de Honda avec sa Pan European et dans une moindre mesure de Yamaha avec sa 1300 FJR. Pour terminer et pour vous faire une idée, un petit lien vers le GPS modèle Rider en question, qui se veut "orienté moto."

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  • Retour en images sur le 7ème Mugello de rang pour Vale, et 3ème GP d’affilée

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    Et même neuf si l’on compte ses victoires dans les autres séries. Comme on s’y attendait, Nieto est dépassé*. Les compteurs s’affolent. Tout le buzz autour de son casque AGV avait fait oublier que sa quête d’une septième victoire en Toscane débutait sous les meilleurs auspices: avec notamment sa première pole de l’année qui est aussi sa toute première chaussé de gommes Bridgestone. Un avantage toutefois rapidement réduit à néant après un mauvais départ où il se voit rétrogradé en quatrième position, pour remonter progressivement ses adversaires et prendre le meilleur sur le leader de la course Casey Stoner, au quatrième tour et ne plus rien lâcher jusqu’au drapeau à damiers, étendant même son avance à 3,5 secondes à deux tours de l’arrivée. Les clichés sont encore signés Rossifumi.

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    C’est à Dani Pedrosa que revint le meilleur départ, l’Espagnol devra pourtant laisser les commandes de la course au champion en titre dès le second tour, les deux pilotes qui dès lors se marquèrent à la culotte. Pedrosa se gardera bien d’attaquer dès qu’il comprit qu’il ne pourrait revenir sur Casey Stoner, se plaçant alors sous les attaques du surprenant Saint-Marinais Alex de Angelis sur Honda Gresini, la révélation de cette édition du Mugello.

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    Même si Titanium protègera sa troisième place du podium, comptant jusqu’à 1,6 secondes à l’arrivée sur son poursuivant immédiat, c’est à ce dernier que revient la plus belle remontée – que dis-je – chevauchée fantastique serait plus approprié.

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    Alors dixième sur la grille, un départ catastrophique plongea en effet De Angelis dans les profondeurs du classement, mais sa quatrième place à l’arrivée n’en est que plus révélatrice, surtout lorsque Nakano finit neuvième au terme d’une course sans aucun panache, elle. Plus grave aux yeux du team, le sérieux Shinya n’a pas soutenu la comparaison face à son coéquipier.

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    Que dire aussi de la transparence de Melandri, forcé d’abandonner au cinquième tour, et qui était attendu sur un circuit favorisant la puissance de sa Malboro Ducati GP08 ? Il est vrai que la chute sous ses yeux (et sa fourche !) de Randy De Puniet sur LCR Honda, lui aussi éteint depuis le début de la saison, a précipité les choses. Mais y’a t’il eu touchette du Français avec l’un des trois Australiens du Continental Circus, Chris Vermeulen ?

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    Dans les déceptions du week-end on comptait aussi, à un degré moindre en raison de l’exploit qu’il y a de le voir simplement enfourcher sa Yam avec ses chevilles blessées, Lorenzo. Pour le n°48, c’est en effet le premier grand prix sans point depuis Donington en 250cc l’année dernière, même si je le vois encore concourir pour le titre.

    Jorge Lorenzo s’est en effet crashé en essayant de passer son adversaire de la saison 2007 Dovizioso sur JiR Honda en sixième place au septième tour, au même moment où John Hopkins sur Kawa terminait lui aussi sa course. Après des excès et de multiple provocations mégalomaniaques inutiles (notamment le Tshirt qu’il arborait en début de saison "Lorenzo le génie du pilotage") c’est une belle leçon d’humilité pour lui.

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    Kawasaki, justement, devra oublier le Mugello, et vite. Et ne plus penser au remplacement de West, encore dernier dimache, mais le finaliser. C’est à l’inverse une grosse bagarre qui opposa les deux pilotes Yamaha Tech 3, tout deux double champions WSBK, Edwards et Toseland, l’Américain faisant parler son expérience face au rookie britannique pour le précéder avec une cinquième place.

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    A signaler enfin la Rizla Suzuki de Loris Capirossi qui termine à une frustrante septième place alors que Capirex était parti de la première ligne. Enfin un point positif, et dieu sait qu’on ne l’a pas loupé ici, le résultat encourageant de Sylvain Guintoli, le pilote de Montélimar arrache sa meilleure place de la saison en finissant onzième.

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    Pos  Rider             Bike           Time

    1.  Valentino Rossi   Yamaha    (B)  42:31.153

    2.  Casey Stoner      Ducati    (B)  +   2.201

    3.  Dani Pedrosa      Honda     (M)  +   4.867

    4.  Alex de Angelis   Honda     (B)  +   6.313

    5.  Colin Edwards     Yamaha    (M)  +  12.530

    6.  James Toseland    Yamaha    (M)  +  13.806

    7.  Loris Capirossi   Suzuki    (B)  +  14.447

    8.  Andrea Dovizioso  Honda     (M)  +  15.319

    9.  Shinya Nakano     Honda     (B)  +  15.327

    10.  Chris Vermeulen   Suzuki    (B)  +  30.785

    11.  Sylvain Guintoli  Ducati    (B)  +  39.621

    12.  Toni Elias        Ducati    (B)  +  50.021

    13.  Nicky Hayden      Honda     (M)  +  50.440

    14.  Tadayuki Okada    Honda     (M)  +  58.849

    15.  Anthony West      Kawasaki  (B)  +1:00.736

    source classement: Autosport

    crédit photos: Rossifumi.

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    * 90 victoires pour l’ancien champion et 91 maintenant pour Valentino, série en cours.

  • Petite mise en bouche, autour du Doctor, avant le départ du GP d’Italie.

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    Un portfolio dans l’ordre antichronologique, en attendant le départ dans quelques heures du GP au Mugello, où l’on revient – évidemment – sur le sujet qui fait jaser, ou sourire: la nouvelle décoration de casque de Vale. Nous en profitons aussi pour mettre en ligne sur notre blog les clichés de sa victoire au Mans, il y a quelques jours, une émotion partagée avec Angel Nieto dont il égale, et peut-être dès cet après-midi surpasse, le nombre de victoires. Pour mieux (tenter de) se lancer à la poursuite de Giacomo Agostini. N’oubliez pas de faire un tour sur le site Rossifumi, un des nombreux sobriquets de Valentino, d’où sont issues ces superbes images. Et pour terminer, une pensée pour le regretté pilote japonais.

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  • Valentino Rossi fantasque poleman au Mugello.

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    Nouvelle déco de casque et surtout talent de qualifier pleinement retrouvé. Le leader actuel du championnat a brillamment remporté sa première pole position de l’année devant son public toscan, avec un temps de 1’48 »130 à huit minutes de la fin de la session. Le pilote Fiat Yamaha va essayer demain de décrocher sur le circuit du Mugello son septième titre… de rang. Son compatriote Capirex sur Rizla Suzuki signe sa meilleure place chez les Japonais. Se trouvant dans le sillage du Dottore, il a su profiter du passage et du rythme de Vale pour se régler et signer le second temps de cette séance qualificative, à seulement deux dixièmes. Avant que le pilote Repsol Honda Dani Pedrosa ne batte le vétéran italien, de seulement 16 millièmes.

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    Mais Titanium ne fut pas le seul compétiteur à se révéler dans les dernières minutes des qualifs, puisque le champion en titre même s’il accusait un retard de 25 centièmes sur The Doctor, arrivait à subtiliser la quatrième place, plaçant sa Marlboro Ducati GP08, première européenne, derrière une haie nippone.

    "Intercalait", faudrait-il dire, puisque le double champion du monde de WSBK, la Texas Tornado qui mena la danse une grande partie de la séance (tout comme au Mans) finit cinquième.

    Alors que Nicky Hayden, entretient (à grand peine) sa flamme de champion du monde MotoGP 2006, en plaçant l’autre Honda du HRC en sixième position, devant les Yamaha de Jorge Lorenzo – décevant septième mais que peut-on lui demander de plus à l’heure actuelle ? – et James Toseland, le double champion WSBK en titre.

    Concernant nos frenchies, Randy De Puniet décroche la douzième place sur la grille, et Sylvain Guintoli la 17ème. De quoi alimenter une polémique sur leur salaire

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    Pos  Rider             Bike           Time
    1.  Valentino Rossi   Yamaha    (B)  1:48.130
    2.  Dani Pedrosa      Honda     (M)  1:48.297  + 0.167
    3.  Loris Capirossi   Suzuki    (B)  1:48.313  + 0.183
    4.  Casey Stoner      Ducati    (B)  1:48.375  + 0.245
    5.  Colin Edwards     Yamaha    (M)  1:48.383  + 0.253
    6.  Nicky Hayden      Honda     (M)  1:48.666  + 0.536
    7.  Jorge Lorenzo     Yamaha    (M)  1:48.905  + 0.775
    8.  James Toseland    Yamaha    (M)  1:49.025  + 0.895
    9.  Shinya Nakano     Honda     (B)  1:49.095  + 0.965
    10.  Alex de Angelis   Honda     (B)  1:49.145  + 1.015
    11.  Chris Vermeulen   Suzuki    (B)  1:49.220  + 1.090
    12.  Randy de Puniet   Honda     (M)  1:49.246  + 1.116
    13.  Andrea Dovizioso  Honda     (M)  1:49.435  + 1.435
    14.  John Hopkins      Kawasaki  (B)  1:49.601  + 1.471
    15.  Tadayuki Okada    Honda     (M)  1:49.829  + 1.699
    16.  Toni Elias        Ducati    (B)  1:49.851  + 1.721
    17.  Sylvain Guintoli  Ducati    (B)  1:50.275  + 2.145
    18.  Marco Melandri    Ducati    (B)  1:50.465  + 2.335
    19.  Anthony West      Kawasaki  (B)  1:50.889  + 2.759

    via Autosport.com

  • Les motards du Président à l’entraînement.

    Moto Journal a mis en ligne il y a quelques jours sur Dailymotion un court reportage sur les policiers de la section motocycliste d’escorte de la CRS 1 s’entraînant à tirer sur des cibles au guidon de leur FJR 1300, et en binôme (j’ose même plus parler de duo classique pilote-simple passager) sur diverses motos. Vous allez voir que même s’ils roulent trop à un train de sénateur, je trouve, on est loin, très loin, des mauvais souvenirs laissés par les voltigeurs motocyclistes, de sinistre réputation pour certains. Je vous conseille également de lire le commentaire du magazine accompagnant la vidéo, sur le site.

     

  • Projet Nucleus. Ceci n’est pas une brique.

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    Le titre de l’article est juste un petit clin d’œil à Magritte, et à son célébrissime tableau "Ceci n’est pas une pipe". Ce n’est pas une brique car c’est en fait, contre toute attente, une moto. Qui n’a pas besoin de béquille puisqu’elle repose sur son carénage, que son concepteur appelle fort justement "les lames". Pour se lever, sa partie-cycle doit certainement abriter des suspensions pneumatiques, un peu comme les scooters japonais modés. Pour être dans l’air du temps, elle sirote du carburant alternatif. C’est certes très original comme idée, mais contrairement au Deus, on espère juste que ce cauchemar éveillé, aux allures de parpaing ou de proue de cuirassé, gardera sa dénomination de "projet". Définitivement.

    via W3sh

  • Julia Roberts revisite maladroitement Vacances Romaines.

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    Une petite parenthèse récréative sur le Blog Moto. Cela fait quelque temps, depuis un article de Jacques sur George Clooney je crois, que l’on ne vous avait pas entretenu de nos "amis" les people (arf). Or, voici que nous tombe sous la main, ou plutôt le clic de souris, cette édition en ligne du journal anglais Daily Mail, avec une paparazzade de l’actrice américaine, passagère d’un scooter. Alors que Roberts tourne actuellement le thriller Duplicity dans la ville éternelle (pour lequel son mari la filme), le couple rejoue involontairement le film Vacances Romaines. En beaucoup moins glamour certes, mais la sécurité en plus, puisqu’ils ne s’affichent pas tête nue. Cependant l’honneur est sauf, puisque c’est toujours une Vespa qui les porte.

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  • NSU Bison, le plus gros monocylindre au monde, cube deux litres.

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    Construite autour d’un cylindre de moteur d’avion, la bête permet à son géniteur, Frantz Langer, retraité allemand de 70 piges, de battre son précédent record qui l’avait vu réaliser et homologuer un mono d’un litre (soit 1000cc). Pour en arriver là son moulbif d’origine, le bouilleur d’une NSU Konsul, a été couplé au cylindre d’avion* précité. Et les pièces ont dû être usinées en conséquence: le piston originel a été refabriqué et affiche un poids de 1,6 Kg au lieu de 3. Sa course est de près de 12 cm et l’alésage 146 mm**(un lien pour les profanes).

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    Le vilebrequin lui aussi à dû être revu pour peser au final 25 Kg. Si l’information sur le couple n’est pas rapportée***, le confort lui est visiblement spartiate, une impression de rusticité renforcée par le démarrage au kick (bien que Langer conseille vivement de la pousser).

    Et je ne vous parle même pas du cadre à simple berceau pour contenir ce moulin, ni du réservoir frappé et martelé à l’ancienne, de la selle à ressort, ou du simple collecteur de 75 mm… sans silencieux. Même la béquille est vintage.

    *mais regardez moi la taille de ces ailettes pour le refroidissement par air !

    **à titre de comparaison, l’alésage d’une CBR 1000 RR est de 75 mm et la course du piston de 56 mm.

    ***ça doit être quand même un sacré coup de pied aux fesses au démarrage; pas de précision non plus sur l’entretien, forcément coûteux, un mono étant toujours "à fond’, mais qui s’en soucie, ce n’est pas le but de l’exercice et je ne la vois pas avec un carnet d’entretien.

  • L’orange soleil de KTM veut aussi rayonner sur vos tenues estivales.

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    Le marketing tentaculaire de KTM envahit votre espace de vie, épisode 2. Et encore je vous épargne le matelas gonflable aux couleurs de la firme autrichienne du fichier pdf que j’ai reçu dans la boîte mail. Bref, voici des Tshirt déraisonnables pour cette collection qui glisse nonchalamment du printemps vers l’été dans le plus pur esprit grid girls pour les femmes, comme le rappelle d’ailleurs l’inscription sur le shorty bleu, et racer pour leur moitié. Selon Katoche, "si vous êtes l’heureux élu de ce message, c’est que les trajectoires n’ont plus de secret pour vous". Encore du pitch commercial, mais la qualité est visiblement au rendez-vous… Tout d’abord, pour elle donc, un T-shirt taillé près du corps en coton léger et dispo en tailles du S au XL au prix de 30,00 € TTC.

    Pour les motards, ou aspirant bikers, un maillot en coton léger avec coutures fantaisie et impression de poitrine multicolore, au même prix que le précédent, de la taille M au XXL.

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    Umbrella girl, pit babe ou grid girls ou simplement admiratrice de ces jeunes donzelles toujours souriantes et surtout court-vêtues, voici le shorty en qualité sweat très douce avec petite broderie sur le devant, dispo du XS au L à 30 €.

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    Selon ce tee, "A deux cent kilomètres heures vous n’avez pas d’amis": si… peut-être dans les services de traumatologie si vous faites ça sur (auto)routes ouvertes. On espère que le message est réservé aux pistards. A porter sous la combarde avec votre future RC8 ?

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    Aaaaaaaah les vraies couleurs de Katoche, celles qu’on aime, enfin je parle pour moi. Un débardeur féminin, avec impression poitrine et petite broderie au dos, en 95% coton et 5% élasthane, taillé du S au XL et vendu pour le même prix que le Tee en en-tête.
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    Enfin, le tshirt Tatoo en anthracite chiné, avec un aigle combattant un dragon (ça vous rappelle pas le seigneur des anneaux ?) en coton, du M au XXL, toujours et encore à 30 €.

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