Auteur/autrice : benoit rieu

  • La traduction de Superbikes d’Alan Dowds sort vendredi.

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    Vendredi 26 octobre* sort aux éditions italiennes Gremese la traduction française de "Superbikes", ouvrage de référence d’Alan Dowds, sous-titré pompeusement "Les Motos les plus extraordinaires de tous les temps"**. Sympa pour les cruisers, choppers, GT, routières, cross, supermotard et autres. Il reste que ce livre présente sous son format oblong, 75 des plus célèbres modèles sur 320 pages et ceci pour le prix modique de 14 €. Comment ça l’auteur ne vous dit rien ?

    Alan Dowds a à son actif plusieurs ouvrages sur la moto et est le rédacteur adjoint de Superbike Magazine, mag anglais joyeusement irrévérencieux, comparable à Moto & Motards chez nous, avec des journalistes ayant un peu plus de bouteille… et de brioche.

    Revenons-en à l’ouvrage proprement dit: il passe en revue les Superbikes les plus connues, des premières créations des années 70 et 80 avec la Honda CBX 1000 et la Suzuki RG500 (ah ce deux-temps !), aux récentes Yamaha R1 et Ducati 996 sps (non il n’y a pas la 1098 visiblement).

    La présentation est très fournie et aura de quoi contenter le passionné avec une introduction générale, un historique du développement de la machine, et les "specs": cylindrée, poids, puissance, vitesse max, couple avec des illustrations majoritairement en noir et blanc.

    Mais libre à vous de préférer un autre livre d’Alan Dowds en Anglais, très proche dans son contenu mais au titre plus discret pour un prix un peu plus "chéros", à peine.

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    *Amazon.fr indique 26 Octobre mais l’a bien sûr déjà en stock, vous le trouverez aussi sur Fnac.com évidemment. Version anglaise uniquement dispo chez Amazon.fr par contre.

    **Le titre original est "Superbikes, The world greatest street racers".

  • Il n’y aura pas de manufacturier unique en MotoGP !

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    Nous le pressentions, et la décision vient de tomber aujourd’hui alors qu’on ne l’attendait que vendredi. Elle a pris la forme d’un retrait pur et simple de la demande de la Dorna (qui exploite les droits du MotoGP, un peu comme la FOM de Bernie Ecclestone pour la F1) auprès de la GP Commission. Carmelo Ezpeleta* espérait voir courir Vale en Bridgestone, mettant la supériorité de Casey Stoner sur le compte des gommes. Comme on va le voir, c’est aller un peu vite en besogne…

    Et beaucoup comme lui pensent que la qualité du spectacle serait meilleure, voire plus juste, si tout le plateau était équipé des mêmes pneumatiques.

    D’autres plus pragmatiques, pensent que cette proposition n’avait pas pour but d’aboutir, et n’était qu’une menace voilée forçant Bridgestone à fournir (exclusivement) Valentino Rossi avec ses gommes en 2008. "Exclusivement", car son futur coéquipier Jorge Lorenzo demeurerait en Michelin. Situation ubuesque s’il en est ! Le fait que cette demande, ait surgi officiellement et brusquement au Japon fin septembre, et qu’elle soit retirée avant avis de la commission, leur donne à mon avis raison.

    Mais croire en un équilibre de la compétition par les trains de pneus, c’est oublier la qualité moteur et cycle de la Ducati, sa vitesse de pointe (même si les Honda ont nettement comblé leur retard, 2 km/h de différence à Sepang entre les Ducat et les Honda en vitesse max).

    C’est oublier surtout que le Casey Stoner version 2007, n’est plus le Casey Stoner de l’année dernière, qui était plus proche de Rémy Julienne que de Mick Doohan, avec plus de vingt chutes (!) au compteur sur toute la saison. Signe que lui aussi a accompli sa révolution et pas seulement sa monture.

    Il reste que le patron de Bridgestone MotoGP Hiroshi Yamada a affirmé lors du week-end malais que sa société avait été approchée par la Dorna pour fournir Rossi. Alors que Bridgestone s’est toujours refusée à commenter les rumeurs de contrat: une façon de montrer l’exaspération de "Bridge" face aux pressions extérieures ?

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    Selon le magazine et le site Autosport cela signifie que: soit la situation entre Rossi et Michelin s’arrange, soit que la M1 de Vale sera la seule Yamaha du plateau chaussée en Bridgestone en 2008.

    Le climat et les dépêches lues sur Sepang nous avaient fait pencher pour la seconde solution, malgré les commentaires flatteurs (et timides) du Doctor sur ses pneumatiques Bibendum.

    Bref, comme nous le disions hier (oui, on avait raison donc en rajoute une couche…), le MotoGP ne rejoindra donc pas le Rally WRC avec BFGoodrich, ni la Formule 1 avec Bridgestone, ou le Superbike avec Pirelli, dans les rangs des disciplines dotées d’un équipementier unique.

    Il ne faut pas oublier dans l’affaire, le manufacturier Dunlop (équipant Yamaha Tech 3, team de Sylvain Guintoli), qui doit aussi pousser un ouf de soulagement.

    On pourra donc continuer à voir ces scènes d’ingé ou de mécanos vérifiant la température du pneu Michelin de la Honda de Nicky Hayden (photo du haut) ou s’occupant du tire warmer (couverture chauffante) des pneus Dunlop de la Yamaha YZR-M1 de Sylvain (seconde photo).

    *président de la Dorna dont le siège est à Madrid: qui a dit que les Anglo-saxons contrôlaient les sports méca ?

    **quand Casey était en KTM en catégorie inférieure, il n’était pas mal niveau cascade aussi.

    Source de la news: autosport.com

    crédits photos: Michelin et www.sylvainguintoli.com

  • Fiabilité des mesures par radars: « Tout va bien… »

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    Un rapport officiel de 2006 a été publié en partie par l’hebdomadaire Auto Plus ce mardi et révèle d’importantes erreurs de mesure de tout type de radar, qu’ils soient fixes ou embarqués. Cette annonce intervient dans un climat délétère qui a vu il y a peu le Secrétaire d’Etat aux Transports renoncer à sa demande de suppression des panneaux signalant la présence de radar fixes. Mais revenons à ce rapport.

    Sont notamment mises en cause dans celui-ci "des erreurs de mesures et leurs conséquences sur le plan juridique engendrées par le mauvais positionnement fréquent des cinémomètres radars fixes et embarqués".

    Et ce même rapport propose des solutions techniques pour éviter des contestations sur l’usage de ces appareils.

    Le Ministère de l’Intérieur réagissant dans la journée a affirmé que "toutes les garanties sont réunies pour qu’aucune erreur matérielle ou humaine ne se produise dans la constatation d’excès de vitesse".

    Même si cette étude montre "que si l’angle du radar par rapport à la route n’est pas conforme, la vitesse relevée n’est pas exacte", il assure que les policiers et gendarmes sont formés pour paramétrer ces matériels.

    D’autant, ajoute t’il, que "dans le cadre des radars fixes, ils sont paramétrés dès leur installation selon l’angle, de 25° par rapport à la route, requis". De quoi vous transformer en géomètre-expert pour les prochaines contestations, le système étant grandement perfectible…

    Même si la constatation des excès de vitesses est selon moi nécessaire, tant que les circuits sont mis à notre disposition, je sens que la prochaine édition de l’hebdo (vu la teneur du premier article) ne partagera pas ou difficilement cette mise au point du Ministère.

    source: Auto Plus et AFP.

  • Catenaccio à Sepang de Stoner pour sa 10ème victoire.

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    Catenaccio, cadenas ou verrou en Italien. Par extension, tactique footballistique basée sur le verrouillage de la défense. La comparaison avec le ballon rond est hardie et qu’on nous pardonne d’avance si elle déplaît, c’est pourtant la sensation que l’on eut en voyant l’insatiable et surdoué champion du monde australien contrôler de bout en bout la course. Et signer sa 10ème victoire devant une meute en grande partie muselée. D’ailleurs sur la grille tout était réuni pour un revival de Phillip Island…

    Dans une chaleur étouffante, Dani Pedrosa, toujours aussi brillant en qualifs, signait en effet sa troisième pole position de rang. Mais le niveau de Melandri sur Honda Gresini, excellent troisième sur la grille, allait avoir raison de l’Espagnol et lui permet de signer son troisième podium de l’année et de s’emparer de la quatrième place au championnat pilotes.

    Marco* fut l’un des seuls réels attaquants du jour avec Nicky Hayden et Valentino Rossi (ici en photo derrière Casey et devant un panneau du chronométreur officiel Tissot), qui connurent tout deux des fortunes diverses. Le Kentucky Kid, champion du monde en titre, eut par exemple rendez-vous avec les graviers après avoir pourtant joué pour le podium comme en Australie sur sa RC212V.

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    Honda justement, dont le HRC fête ses 25 ans, semble bien avoir retrouvé un peu de sa superbe en cette fin de saison, avec trois de ses montures placées dans le top 6. On en veut pour preuve les 2ème, 3ème et 6ème places respectives de Melandri, Pedrosa et Elias.

    Le même Toni Elias qui avait contribué à faire chuter la statue de Vale l’année précédente à Estoril en le coiffant** pour quelques centimètres (je n’ose même pas parler en fractions de secondes) dans une course folle.

    Côté français, alors que Sylvain Guintoli termine dans les choux à la 19ème place, Randy de Puniet signe sa seconde meilleure course de la saison (après sa seconde place à Motegi). Il réussit à l’extinction des feux – une fois n’est pas coutume – un bon départ, pour se maintenir en 4ème place à l’arrivée après avoir néanmoins réussi à mettre sous pression Dani Pedrosa et battu Valentino.

    Il apparaît d’ailleurs de plus en plus certain que ce dernier bénéficiera des gommes Bridgestone sur sa M1 en 2008. C’était la moindre des choses après toutes les pressions*** exercées par lui et son entourage en coulisses. Ce qui ne l’a pas empêché de reconnaître, magnanime, la nette progression des Michelin en cette fin de saison.

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    Qui plus est, la décision sur le maintien ou non de la pluralité de manufacturiers en 2008 a été repoussée et sera révélée ce vendredi. Mais il n’y a pas de raison que le MotoGP rejoigne le Superbike avec Pirelli, la Formule 1 avec Bridgestone et le Rally WRC avec BFGoodrich en adoptant comme eux un manufacturier unique. Les performances retrouvées du Bibendum et le forcing de Rossi y sont pour beaucoup.

    Peut-être qu’après le reflux de toute cette agitation, on se rendra compte que parmi les très bons pilotes du plateau, seul Nicky Hayden a su garder la tête froide au sujet de la single tyres rule. Il nous avait déjà étonné par son comportement très pro suite au "strike" de Pedrosa l’année dernière à Estoril (après une grosse colère sur la piste, il faut le dire).

    Quant au coéquipier de Casey Stoner, Loris Capirossi, il termine sa fantastique escapade asiatique qui l’avait vu vaincre au Japon, par une surprenante 11ème place, indigne de Capirex.

    Pour terminer, on ne parle que rarement ici des championnats des cylindrées inférieures, notons tout de même que Jorge Lorenzo futur coéquipier du Doctor chez Yamaha, est sacré champion en 250cc pour la seconde fois, terminant 3ème sur le podium.

    Et on peut affirmer sans se tromper en regardant cette photo, que el mallorquin de 20 ans possède un certain sens de la mise en scène, affublé de gants dorés pour son second sacre !

    Cela changera l’Italien du relatif effacement dont faisait preuve son lieutenant Colin "The Texas Tornado" Edwards, et ça promet même de faire des étincelles entre les deux hommes, à mon avis.

    A présent direction le 4 novembre au Ricardo Tormo, à Valencia pour le dernier Grand Prix de la saison, dénommé Gran Premio de la Communitat Valenciana.

    Aaaaaaaah Valence, je vous fiche mon billet que la course sera beaucoup plus tranquille que celle de l’année dernière. Comment ça je prends pas trop de risques !?

    *à noter que Marco Melandri fut le coéquipier de Norick Abe chez Fortuna Gauloise Tech 3 en 2004.

    **je n’oublie pas non plus Kenny Roberts Jr. qui avait nettement joué les troubles-fêtes dans ce chassé-croisé portugais insensé.

    ***voire menaces de départ d’après autosport.com mais selon cet article Vale affirme que non.

    crédits photos: Ducati Corse et site officiel de Jorge Lorenzo.

  • Kimi Räikkönen, champion sérieux mais motard souriant.

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    Y’a des fois, je vous jure, où l’on est heureux comme un gosse de retrouver un de ses "vieux" liens, c’est le cas au moment où j’écris ces lignes. Trouvé enfoui sous une strate de bookmarks, un lien estampillé "chopper_Iceman_qui_sourit". Iceman, le surnom de Kimi Räikkönen, nouveau champion du monde de Formule 1 depuis hier, très calme et posé – presque froid – dans un baquet de monoplace. Et souriant comme un gamin sur ces photos, prenant livraison de son chopper Walz à monobras, immatriculé en Suisse. Mais le cavallino rampante* n’est pas loin.

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    *le cheval cabré, emblème de Ferrari.

    Source: nous !

    crédit photos: Walz Hardcore Cycles

  • Un vernis thermosensible signalant le verglas est primé

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    D’ici peu, au contact de nos froids rubans d’asphalte, l’eau de pluie en surfusion et instable se transformera en une couche de glace, d’autant plus dangereuse que l’absence de bulle d’air ou de poussière qui trahirait sa présence la rend transparente, et quasi-indécelable au volant… ou au guidon. L’une des plus grandes craintes du motard avec l’aquaplaning* est donc en passe d’être signalée en temps réel, ou plutôt devrait-on dire le "risque" de verglas.

    Déposé sur la route, ce vernis transparent et résistant aux UV, pour lequel Eurovia recevra le prix de l’innovation au salon des maires de France fin novembre, devient en effet rouge à 0°C.

    Il n’est pas question d’en recouvrir toutes les routes de France, seules les zones à risques telles que les portions routières sous grands vents, les talus exposés plein nord et les viaducs en bénéficieraient.

    Le signalement prendrait la forme d’un dessin en forme de flocon se révélant sur la chaussée, la bande d’arrêt d’urgence, les côtés. La firme vise une application immédiate pour les services type DDE,

    En espérant que ce système vienne compléter le dispositif d’alerte orange de Météo France sur les départements (et la lecture des panneaux de signalisation !), d’autant que nous n’avons pas, pour la plupart d’entre nous et contrairement aux automobilistes, d’indication sur la température extérieure et a fortiori au niveau du sol.

    *quoi que niveau perte d’adhérence, voire glissade, si l’on passe sur le marquage au sol ça peut être "sympa" aussi, dans une moindre mesure évidemment.

    source: liberation.fr seul site français généraliste à en parler, et je dis cela en dehors de toute considération politique ayant une approche très FFMCienne (un corporatisme assumé mais juste) de la chose.

    credit photo: Yamaha BT 1100 Bulldog, photo constructeur.

  • Yamaha sur Second Life pour le Tokyo Motor Show

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    Second Life (de LindenLab) et ses neuf millions d’utilisateurs (dont 500.000 Japonais), le plus grand monde virtuel du Net avec ses propres personnages, maisons, véhicules, commerces, manifestations, partis politiques, accueillent la marque aux trois diapasons pour une opération de promotion dont elle attend des retombées bien réelles. Un coup de pub fort original dans le monde des deux-roues.

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    Cette véritable campagne se traduira par la création d’un grands stand tel qu’il existe au salon du Tokyo Motor Show. Les 18 modèles qui y seront présentés, seront donnés gratuitement aux 100 premiers résidents pour être pilotés comme bon leur semble à travers toute la communauté.

    Pour ma part je préfère les sensations "pour de vrai", mais je sais que certain(e)s y trouvent un vrai duplicata de la vie réelle. Attention de ne pas devenir accro, les modéles présentés sont bien modélisés, même si c’est loin de valoir une console Next Gen façon Xbox 360 ou PS3.

    Mais contrairement à ces dernières, Yamaha vous réserve des exclusivités: vous y trouverez même le Tesseract et pourrez être le premier ou la première à le chevaucher, alors que, pauvres de nous, on bave devant !

    Dernière précision, la campagne débute le 24 Octobre.

    Crédit photos: photos constructeur.

  • Vous roulerez en Kawasaki… si ce n’est pas déjà le cas.

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    Si vous comptiez changer prochainement de monture ou que vous hésitiez à franchir le pas, voilà qui pourrait bien donner à votre acte d’achat le coup de pouce qu’il fallait. Avec l’arrivée des nouvelles versions dans les concessions, Kawasaki France pratique des tarifs promotionnels sur les sportives, roadsters et trails de 2007. Tout cela dans un marché hexagonal favorable à la firme de Kobe. Mais nos remarques sur le MotoGP ne sont pas loin…

    Dans le cadre, intitulé façon gimmick publicitaire, des offres Karrément immanKables (arf, vous étiez prévenus):

    Les sportives Ninja Z-10R et ZX-6R (que nous avions essayée) sont proposées respectivement à 11999 et 9999€  au lieu de 13799 et 10999 €. La (pas tout-à-fait) trail avec sa tête de fourche façon droïde, j’ai nommé la Versys, est à 7099 € et 7699 € pour la version ABS. 

    Le roadster eR6n est vendu à 5499 € au lieu de 5999 € sans ABS, et avec, il est à 5999, soit 600 € de moins qu’en temps normal. Sans compter des offres spécifiques sur les accessoires.

    Toutes… sauf la belle Z750 (voir photo) qui n’a pas besoin de mesure incitative à l’achat, merci. Avec 614 immatriculations au mois de septembre, contre 434 au Yamaha Fazer 600, elle se paie même le luxe d’être en tête des ventes devant la Honda Varadero sur les neuf premiers mois de l’année.

    Et dire que certains s’étonnaient en début d’année de retrouver une paire de pilotes français* chez les verts en MotoGP, du moins en début de saison.

    De quoi vérifier qu’une carrière en sports mécas est souvent la rencontre d’un talentueux pilote, de poches pleines, d’une bonne moto/voiture, de bons pneumatiques… et d’un marché intérieur attractif.

    Mais comme dit le slogan de la marque: Let the good times roll…

    *Randy de Puniet et Olivier Jacque pour ne pas les nommer.

    crédit photo: photo constructeur.

  • De nouvelles photos (commentées) du Yamaha Tesseract !

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    Nous vous l’avions présenté, décrit et commenté il y a neuf jours de cela, et Yamaha vient de lâcher d’autres photos supplémentaires dans un timing parfait de lancement d’un produit cinématographique, vous savez, façon teaser trailer pour vous appâter, puis le trailer (bande-annonce) pour vous donner envie de voir le film. Parlant de cinéma on pourrait croire qu’il a raté le casting  de "Transformers", comme nous l’avions déjà fait remarquer. A ceci près que le Tesseract n’est pas du tout un produit formaté comme nous allons le voir, mais alors vraiment pas…

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    La vue de dessus permet de suite de constater que – contrairement aux affirmations de Yamaha – le Tesseract est bien plus large qu’une moto, à moins de prendre comme référence une bécane de touring avec son carénage façon étrave de navire, et ses top-cases grandes comme des coffres.

    Une largeur qui associée inévitablement à une lourdeur des trains avant et arrière (voir explication de l’article du 9 octobre) ne le transformera pas en anguille pour remonter les files. M’enfin on râle (comme toujours), mais c’est toujours mieux qu’un quad pour ces slaloms là.
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    Il m’aura fallu quelques minutes pour comprendre que ce cliché ci-dessus n’est pas un écorché en dessin industriel mais bien la tête de fourche, et la "fourche" et le trains de pneus AVANT du Tesseract. Je ne vais pas revenir sur l’ineptie des gardes-boues biseautés, on va pas charger la barque.

    Ce cliché semble montrer aussi que le Tesseract doit être le seul véhicule équipé de deux monobras avant (façon Bimota Tesi équipé d’un bras oscillant à l’avant, voir photo en fin d’article) et de deux monobras arrières !

    Avec un mono-amortisseur (Öhlins il me semble sur l’Italienne) unique, relié ici aux monobras. C’est à dire qu’au final, on se retrouve avec un amortissement dissocié du guidage, contrairement à ce qui se passe sur la fourche télescopique d’une moto normale.

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    La voilà la réponse à nos gardes-boues avant biseautés (je m’acharne ? non, non) le plastoch’ ou le métal restant, a servi à fabriquer les gardes-boues arrières… Plus sérieusement on a la confirmation de ce qu’on pressentait dans la photo précedente: 2 monobras AV + 2 monobras AR.

    Une solution technique totalement différente de celle adopté sur les quads, qui eux possèdent deux essieux (essieu = axe du véhicule qui supporte les roues à ses extrémités) comme une voiture. Et ci-dessous la photo que nous vous présentions pour la première fois sur un site francophone (on a fait vite), une vue de trois-quart. Conclusion…

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    …personnellement je regrette qu’il n’y ait que des clichés statiques et de ne pas voir de passage en courbe pour constater si ce fameux système Dual Scythe est réellement plus efficace que celui du Piaggio mp3.

    Pour terminer, on a pris un jour de plus chrono que les autres sites pour vous donner un avis supplémentaire sur les photos, et éviter l’aspect catalogue piqué chez un concessionnaire, ou le style plaquette de présentation du Tokyo Motor Show, où le Tesseract sera présenté. En espérant que ce superbe et novateur véhicule vous aura plu, comme à nous, et en attendant la suite.

    Ci-dessous la Bimota Tesi 3D sur sa béquille d’atelier, avec son architecture de partie-cycle unique, pour un véhicule de production en tout cas (Elf ayant été le véritable précurseur). On fera peut-être un sujet explicatif sur le monobras oscillant un de ces quatre, on sera pas gonflant, promis.

    Bimota_tesi_3d

  • M1 replica en hommage à Abe et McRae par Vanjey Design

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    Exceptionnellement, si Christophe (Labedan, notre chef à nous) est d’accord, on va déroger à notre charte éditoriale et mettre deux photos larges en home page. Car, comme dit hier par mail à Jérôme Vannesson, designer de Vanjey Design, on se refuse ici à choisir entre les deux motos. Ce serait faire passer au second plan un de ces deux très grands pilotes. De plus Jérôme a été très sympa en nous envoyant les deux images au format fond d’écran: ici celle de Norick et celle de Colin.

    En ce qui concerne l’auteur, dans la courte bio qu’au Blog Moto nous lui avons gentiment demandé de remplir, il nous indique qu’il a 25 ans et a fait des études de design jusqu’à cinq ans après le bac, travaille actuellement dans le milieu automobile, souhaite plus tard vivre de sa passion du deux-roues et son dernier coup de coeur en moto est l’Aprilia Shiver.

    Bigre, voilà qui nous éloigne un peu de la YZR-M1, mais qu’importe. Regardez l’échappement Termignoni et ses couleurs irisées, et surtout le travail dans les livrées respectives, on les croirait réelles.   

    Pour celles et ceux qui se demanderaient ce que fait Colin sur une bécane*, sachez que l’Ecossais était à la base un pilote moto. D’ailleurs, je vous renvoie à l’hommage que nos amis du Blog Auto lui avaient rendu, et à notre article sur Norick Abe.

    Cela aurait été mieux encore si l’on avait pas eu à admirer le boulot de Jérôme, cela aurait signifié que ces gars étaient toujours parmi nous, mais avouons qu’il rend grâce au talent de ces pilotes partis beaucoup trop tôt. 

    N’oubliez pas de faire un tour sur son site, il y a d’autres petites perles et on y reviendra d’autres fois, au fur et à mesure que son travail exposé sur le web nous plaît.

    *Ayrton Senna avait eu droit à "sa" moto, une superbe MV Agusta F4, après sa disparition.