Auteur/autrice : benoit rieu

  • Le magazine Vanity Fair met en scène le mois des motardes.

    Le mois de mai est annoncé, un peu péremptoirement (mais qui s'en plaindra), comme le mois des motardes par Harley elle-même. L'idée est louable, cela évitera déjà les habituelles remarques disgracieuses sur la journée de la femme ("Un jour pour les femmes et 364 pour les hommes"). Même si l'on devine aisément l'initiative mercantile qui la sous-tend et l'envie de la firme de Milwaukee d'élargir sa base en partant à la recherche de "prospects", comme dit le langage vernaculaire et anglicisé des commerciaux, c'est à dire les clients potentiels. L'édition de juin du prestigieux magazine Vanity Fair (littéralement "la foire aux vanités") a décidé de revenir dessus, en saluant les motardes et les encourageant à piloter et vivre leur vie sans regrets (je cite). Devant l'objectif, certain(e)s d'entre-vous reconnaitront la chanteuse Jewel, et les fans de la série Battlestar galactica, Tricia Helfer, le mannequin-devenue-actrice, une pente suivie par nombre de ses coreligionnaires. A leurs côtés ont posé pour le photographe Art Streiber des figures plus "locales", comme Jillian Michael qui anime une émission sur NBC, et Deborah DiMiceli motarde et chef d'entreprise californienne. Une séance photo prometteuse dont voici le making-of, car comme le dit le proverbe "Femme de mai plaît toujours". Ces deux sujets marquent aussi mon retour parmi vous.

    Via Motorcycle.com

  • Le salon de la moto de Paris reporté, la faute à la crise.

    Le salon de la moto de Paris reporté, la faute à la crise.

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    Dans de nombreux idiomes, il est dit qu'une image vaut tous les mots. Une capture d'écran de la "home" du site dédié devrait donc plus que suffire à illustrer les déclarations de Thierry Hesse, le commissaire général qui jeudi dernier annonçait l'annulation du salon international de la moto et du scooter et son report à l'automne 2010. Mais c'est bien l'absence de nombreux constructeurs qui ont rendu le maintien de cette échéance 2009 impossible, plus qu'une initiative propre aux organisateurs de ce rendez-vous. En effet, lors du point presse le commissaire indiquait, sans les citer, que "des marques importantes ont décidé de pas participer au salon en raison de la crise". Il ajoute que "ces difficultés ont entraîné un certain nombre d'entreprises à suspendre leur participation aux salons". Des turpitudes qui ne sont pas partagés par ses voisines à deux-roues mues par l'huile de genou, puisque le salon du cycle est lui maintenu. Et le décompte des jours sur la première page du site ne vaut malheureusement que pour lui, vous l'aurez compris.

    Via LeFigaro.fr et Libération.

  • La pluie aide Yamaha à détrôner Suzuki aux 24 Heures du Mans.

    La pluie aide Yamaha à détrôner Suzuki aux 24 Heures du Mans.

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    La moto n°7 du YART* pilotée par le trio Igor Jerman – Steve Martin – Gwen Giabbani a donc réconcilié les fans de la marque au diapason avec l'épreuve d'endurance mancelle pour décrocher une troisième victoire, après les réussites de 1991 et 2005. Au guidon de la Yamaha YZF-R1, le Slovène Jerman s'offre même ses seconds lauriers en terre sarthoise, après les premiers acquis il y a onze ans de cela. La course se déroula devant 92.000 spectateurs selon les organisateurs, qui assistèrent à une épreuve de force qui tint parfois de la joute nautique, et donc de l'écrémage, aussi, puisque sur 46 concurrents, 27 rallièrent le drapeau à damiers, soit 19 abandons. Victime de son impréparation plus que de sa malchance, le SERT vainqueur l'année passée et en 2007 aurait pu contester à Yam et surtout à Honda leur place sur le podium. Une (relative) contre-performance mise sur le compte de son manque de roulage avec les gommes Dunlop. L'équipementier fixe d'ores et déjà rendez-vous au Bol d'Or au Bibendum Michelin qui fournissait le vainqueur du jour et son dauphin, sous un temps moins pluvieux espère t'il sans doute. Mais rien ne dit que l'on assistera forcément à une revanche.

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    D'autant que la course ressemble subjectivement à un cavalier seul de la machine du YART; leader dès la fin de l'après-midi, la n°7 du team autrichien affichait à la tombée de la nuit deux tours d'avance sur sa poursuivante immédiate et championne en titre, la Suzuki n°1. Le safety car était alors de sortie à 22h00 en raison de la pluie, des conditions qui permirent à la Honda n°111 partie en pole (puis retardée suite à une sortie de piste de Lagrive) de tenter de revenir aux avant-postes grâce à ses gommes. Mais son pilote, l'Anglais Plater, partit à la faute et dut s'arrêter une nouvelle fois pour réparer. 

    Pourtant tout n'avait pas été rose pour les Yam jusqu'alors, la Yamaha France GMT 94 avait abandonné en raison d'une surchauffe et casse moteur dès la 37ème minute de course. La Yamaha Phase One subissait le même sort, et quittait l'épreuve peu après 17 heures, sur surchauffe moteur également.

    Au point du jour, le soleil se lève sur les 27 rescapés toujours en piste, comme évoqué plus haut, un nombre qui restera inchangé jusqu'à la fin de la course. Avec la R1 solidement arrimé en tête, c'est dans son sillage que surgirent les surprises: une erreur de la Suzuki n°1 envoya consécutivement sa rivale la n°111 du blason ailé à la deuxième place, une hiérarchie qui ne devait plus changer jusqu'à l'écoulement des 24 heures. C'est ainsi qu'à 15h00 le Français Gwen Giabani l'emporte pour son team devant son compatriote, Sébastien Charpentier.

    A noter la belle course régulière du Suzuki RT Racing Team Moto Virus de Jean-Louis Devoyon, Frédéric Jond et Raphaël Chèvre qui leur permet de décrocher une étonnante quatrième place. Ainsi que la vraie réussite du Junior Team de la n° 72, prenant la cinquième place au scratch (et la première en Superstock). Une moto qui vient compléter le bon tir groupé des Suzuki qui placent cinq de leur machines dans les sept premiers. Vous avez dit contre-performance suzukiste ?

    LM6

    1. Igor Jerman/Steve Martin/Gwen Giabbani (Sln/Aut/Fr/Yamaha no 7) 727 tours, soit 3042,495 km (moyenne: 151,896 km/h).

    2. Steve Plater/Sébastien Charpentier/Matthieu Lagrive (Ang/Fr/Fr/Honda no 111) à 5 tours.

    3. Vincent Philippe/Barry Veneman/Guillaume Dietrich (Fr/PB/Fr/Suzuki no 1) à 11 tours.

    4. Raphaël Chèvre/Jean-Louis Devoyon/Frédéric Jond

    5. Freddy Foray/Cédric Tangre/Louis Bulle (Fr/Junior Suzuki no 72) à 24 tours.

    6. Mishal Al/Naimi/Masahiro Shinjo/Anthony Delhalle (Qat/Jap/Fr/Suzuki no 95) à 24 tours.

    7. Grégory Junod/Hervé Gantner/Vincent Houssin (S/S/Fr/Suzuki no 41) à 31 tours.

    8. Julien Da Costa/Kenny Foray/Simon Andrews (Fr/Fr/Ang/Kawasaski no 11) à 32 tours.

    9. Sébastien Prulhière/Mathieu Andrieu/Geoffrey Gnemmi (Fr/Suzuki no 27) à 35 tours.

    10. Horst Saiger/Patrick Muff/Rico Penzkofer (Aut/S/All/Kawasaki no 8) à 35 tours. 

    *Yamaha Austria Racing Team.

    Crédit photos: AFP

  • Ezpeleta ne craint pas d’autres défections en 2009.

    Ezpeleta ne craint pas d’autres défections en 2009.

    MotoGP Carmelo Ezpeleta 2

    L'Espagnol affiche résolument sa confiance quant à la stabilité du plateau. Contacté par Autosport, le président de la Dorna est formel: aucune (autre) équipe de MotoGP ne risque de se désengager courant 2009, malgré la situation économique actuelle. L'hiver avait vu Kawasaki annoncer avec perte et fracas son retrait de la compétition, à la surprise de nombreux acteurs du landernau. Dans une moindre mesure, le team satellite Pramac Ducati s'est retrouvé Fanny après la perte de son sponsor principal, l'Italien Alice, le fournisseur d'accès internet. Quand le site anglais lui demande si cela est toujours pour lui une source d'inquiétude, Carmelo Ezpeleta répond laconiquement: "Non, et nous sommes en contact avec les équipes quotidiennement. Pour nous le maintien des équipes est la chose principale, pas seulement pour cette année mais aussi à l'avenir. Nous avons besoin de cela pour parvenir à vingt motos (l'année prochaine) et rendre le leasing des machines moins coûteux. Ce sont des choses sur lesquelles nous travaillons dès à présent".

    Par chance (?), la plupart des budgets des équipes pour la saison actuelle ont été décidés en avril et mai 2008, soit bien avant les premiers effets de la crise financière. Mais Ezpeleta est certain que la politique de réduction des coûts engagée par la FIM, et publiée le week-end dernier, produira des effets bénéfiques sur les différentes écuries.

    "Nous faisons en sorte de rendre 2010 plus facile que 2009" affirme t'il. Et pour cela la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur la saison prochaine prévoit d'abaisser drastiquement les coûts, surtout pour éviter les défections des équipes clientes, car ce sont elles plus que les teams officiels (voire fournisseurs pour certains), qui sont visés.

    Même si le sort de Kawasaki devrait inquiéter, et montrer que ceux-ci ne sont pas non plus à l'abri. Concernant les règles, sont ainsi prévues: l'interdiction du mulet, ou moto de rechange; la limitation à six moteurs maximums utilisables par pilote et par saison; et la réduction du nombre des essais.

  • Pour patienter avec style devant l’aplomb du feu.

    Pour patienter avec style devant l’aplomb du feu.

    Moto Circulation Luxofor

    Voilà qui devrait réjouir, ou sinon apporter un peu de changement, aux usagers qui comme nous sont aux premières loges lors des feux rouges. Et je vise l'ensemble des deux-roues évidemment, motorisés ou non d'ailleurs. Art Lebedev est le concepteur de l'Optimus Maximus, un clavier pour geeks fortunés, qui incorpore la technologie OLED dans ses touches, des touches que l'on peut alors configurer. Ici, le studio de design russe s'est attaqué aux feux de signalisation routière avec le Luxofor, en utilisant le même principe, un écran plat et carré, sous lequel on retrouve des LED (diode électroluminescentes). J'ignore la conformité de l'installation, mais l'ensemble me paraît visible, clair, tout en étant extrêmement reposant pour les yeux. Il n'oublie pas d'y ajouter quelques "innovations" telle que ce décompte pour le feux des piétons, un compte-à-rebours que l'on retrouve déjà dans certaines villes d'Europe continentale. Conscient qu'il n'y a pas de signalisation universelle et soucieux de ménager les us et coutumes locaux, il a aussi pensé à décliner sa création selon les grandes métropoles, New York, Tokyo, et Moscou, à l'exception regrettable des grandes villes européennes.

    Remarque: visiblement leur designer ont oublié sur leur étude de redoubler le feu à hauteur de motard/conducteur comme il est d'usage chez nous.

  • Trop tard pour vous refourguer tout le calendrier de Marisa ?

    Trop tard pour vous refourguer tout le calendrier de Marisa ?

    Moto Charmes Marisa Miller April 2009

    C'est la question que je me suis posée après avoir trouvé ce sujet sur le blog Mitolover, dans un topic daté de la fin mars. Mais puisque le taulier de ce blog l'a fait, je me suis dit, pourquoi pas nous… D'ailleurs, ce portfolio n'a de calendrier que le nom. Mais je pense que vous vous fichez pas mal de ne pas pouvoir y cocher l'anniversaire de Tata Simone, vos dates d'exams de fin d'année, ou votre check up annuel chez le toubib pour les quadragénaires. Je me trompe ? Voici donc les mois d'avril jusqu'à décembre de la belle et de la bête du Wisconsin, comme on l'avait titré. Pour ceux qui éprouveraient à la vue de ces photos une soudaine nostalgie pour l'hiver et le début du printemps de l'année en cours, je vous convie à consulter les mois de janvier à mars sur le lien référencé (gros clin d'oeil, puisqu'on a pas droit au smiley, nous les rédacteurs). Des clichés que vous connaissez déjà pour un ou deux, puisque sur le Blog Moto, on commence à faire une (gentille) fixation sur la Californienne. On en oublierait presque le power cruiser de Harley, le très beau – avis perso – V-rod Muscle, qui lui sert d'accessoire. Histoire de faire le lien entre Marisa Miller et l'album du vendredi.

    Moto Charmes Marisa Miller May 2009

    Moto Charmes Marisa Miller June 2009

    Moto Charmes Marisa Miller July 2009

    Moto Charmes Marisa Miller August 2009

    Moto Charmes Marisa Miller September 2009

    Moto Charmes Marisa Miller October 2009

    Moto Charmes Marisa Miller November 2009

    Moto Charmes Marisa Miller December 2009

  • Du stunt qui dépote avec ces quatre vidéos des Switch Riders.

    Du stunt qui dépote avec ces quatre vidéos des Switch Riders.

    Moto Stunt Switch Riders Jérémy Mérirès

    Selon leur site, visiblement optimisé pour Firefox, les Switch Riders forment un groupe de jeunes stunters qui ont tenu pas moins de 60 représentations en 2008 en France, ainsi qu'en Espagne et dans la Principauté d'Andorre (penser à leur demander de rapporter une ou deux cartouches et quelques bouteilles la prochaine fois). Ils sont au nombre de six, mais l'effectif varie selon les spectacles. Et ils comptent dans leur rang le champion de France de la discipline Jorian Ponomareff (Jorian), et Grégory Nérat (Fat Gregg), Thomas Sagnier (Blade), Jérémy Mérirès (Tchouf, que l'on voit sur cette photo), Raphaël Gilles (R@ph) et enfin Aurélien Drogue alias Fouinox. Pour ne parler que de leurs dates du mois d'avril, ils assureront le show le 12 à Rodez, les 18 et 19 à Clermont, et le 25 à Caderousse. Vous trouverez également sur le lien précédemment fourni, des conseils pour préparer sa moto au stunt, ainsi qu'une (très) courte histoire de la discipline. Un rappel dans lequel le regretté Grégory Ambos, dit Max#01, est malheureusement oublié. S'il y a parmi vous des lecteurs de Moto & Motards, ils savent automatiquement de qui je parle. 

    Les figures qui suivent ont été filmées lors de shows à Avignon, il y a un peu plus d'une semaine, Carcassonne, puis en Andorre et en Espagne lors du Switch Spain Tour. Et vous pouvez voir qu'ils sont impressionnants de maîtrise, de décontraction et d'humour, comme lors de ces fenwicks exécutés sur des motos de jeux d'arcade.

    Dernière bonne nouvelle pour les amateurs: un DVD intitulé "Untouchable" va être pressé, mais vous pouvez d'ores et déjà les retrouver sur leur page Facebook, page de laquelle est issue cette image.

  • La mort de Lawrence. Hommage à Maurice Jarre.

    Il était, avec Georges Delerue, le compositeur français le plus célèbre de Hollywood, et vient de disparaître le 29 mars à l'âge de 84 ans, emporté par un cancer à Los Angeles, sa ville d'adoption. Son travail, couronné à trois reprises par des oscars, ne lui empêchait pas de se considérer comme un besogneux, loin de l'image du génie. Il déclarait au sujet du film de David Lean, qui nous intéresse directement ici: "J'avais six semaines pour composer deux heures de musique. Du coup, j'ai travaillé par tranches de cinq heures espacées de vingt minutes de sommeil. J'ai mis un an pour m'en remettre !" C'est surtout pour nous l'occasion de se replonger dans l'ambiance du film, avec la vidéo de son concert à la suite. Et cet extrait de la mort de Lawrence d'Arabie, au début du film, avec dans le rôle titre Peter O'Toole sur sa Brough Superior SS1000, face à des cyclistes qui ne tiennent malheureusement pas leur gauche sur une petite route de la campagne anglaise. Notez que dans la vie réelle, la mort de T.E Lawrence, qui survint six jours après son accident, conduisit son médecin traitant, le neurochirurgien Hugh Cairns, à rechercher et étudier les causes des décès des motards.

    Il fut ainsi le premier dans le corps médical à réclamer le port du casque pour sauver des vies. Des conclusions qui apparaissent comme évidentes de nos jours (et encore pas pour tout le monde !), mais qui à l'époque n'allaient pas de soi pour le péquin moyen. A voir en complément de l'article de Jacques, .

  • MZ renaît de ses cendres.

    MZ renaît de ses cendres.

    MZ-RT-125

    Je répondais encore récemment à une question de l'un d'entre-vous au sujet de MZ, dans les commentaires de cet article, et pour tout vous avouer je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation. MZ avait, pensait-on, définitivement mis la clé sous la porte en décembre dernier, depuis que les investisseurs malaisiens lui avaient retiré leur soutien financier. Et l'ancienne usine est-allemande, lieu historique de cet entreprise plus que centenaire, était transformée en boîte de nuit. L'entreprise rachetée par les investisseurs de Hong Leong vient d'être revendue par ceux-ci à Martin Wimmer, homme d'affaire allemand, et ancien pilote de grands prix en 250. Pour le coup l'entreprise change de nom, et de Motoradwerk und Zweiradwerk devient MWZ pour MotorenWerk Zschopau Gmbh, un clin d'oeil à sa dénomination d'origine. La société retourne donc dans le giron germanique, l'honneur est sauf, mais plus que tout, c'est la satisfaction de voir sauvegardé un savoir-faire reconnu en moteurs de petites cylindrées. Leur 125 quatre temps (ici un MZ RT) est en effet considéré par certains comme le plus fiable sur le marché. 

    Cette précision sur le cubage a son importance, puisque dans le transfert de propriété, les droits sur les moteurs de 1000cc n'ont, à ce jour, pas été cédés. C'est vrai que ça n'a pas l'air comme ça, mais le premier avril (et ce n'est pas une farce), on se réveillera avec un constructeur européen "de plus".

  • Au guidon j’applique la loi de Murphy, le fringant nonagénaire.

    Au guidon j’applique la loi de Murphy, le fringant nonagénaire.

    Pensioner_On_Freeway

    Selon Wikipedia, la loi de Murphy est un principe empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner. Mon avis est qu'elle est tout aussi bien la devise des fatalistes que celle des personnes prudentes et prévoyantes, car en amont ou en aval de la faute, cette norme trouve à s'appliquer. Murphy est aussi le nom de ce retraité de quatre-vingt dix balais, qui a pris le mauvais virage après avoir acheté son journal et s'est retrouvé sur l'A27, une autoroute anglaise à six voies du West Sussex, comme le précise Jalopnik. Après 800 mètres, un conducteur de camion d'une entreprise des ponts et chaussée, James Dunne, a réussi à le convaincre de se garer sur le côté, sur la bande d'arrêt d'urgence. Il a ensuite appelé la police locale et a ramené le véhicule du suicidaire pilote à son propriétaire. Le poussif scooter électrique Marathon de Stanley Murphy n'a sans doute eu aucun mal à respecter la limite de 70 mph (autour de 110 km/h) sur ce grand axe routier. La tentative réussie du conducteur est la démonstration ultime que le tout-électrique ne peut pas se passer du moteur thermique. Surtout avec ces dangereux délinquants à casquette. Source Daily Mail.

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