Auteur/autrice : christian tirat

  • Mauritanie: trois membres présumés du GSPC arrêtés avant l’arrivée du Dakar

    070110_art45_logodakarterro Comme nous l’avions pressenti dans un post paru le 6 décembre, les menaces terroristes pesant sur le Dakar semblent se préciser. Selon une dépêche du correspondant de l’agence France Presse à Nouakchott tombée cet après-midi,  « trois membres présumés du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), un mouvement algérien allié à al-Qaïda, ont été arrêtés lundi en Mauritanie, où doit arriver jeudi le rallye Dakar 2007, a-t-on appris mercredi de sources sécuritaires à Nouakchott ».

    Cette annonce intervient à la veille de l’arrivée du rallye en Mauritanie et au lendemain d’un appel du GSPC aux Algériens à s’en prendre aux Français.

    Les personnes arrêtées, dont l’identité n’a pas été révélée, sont toutes de nationalité mauritanienne, ont affirmé ces mêmes sources, sans toutefois préciser si cette arrestation avait un lien avec le rallye Dakar.

    Le quotidien privé Nouaktchott Infos avait indiqué mercredi que les trois présumés terroristes avaient été formellement identifiés par un détenu mauritanien, membre présumé du GSPC, arrêté et inculpé de terrorisme en juillet dernier après un coup de filet dans les milieux "salafistes jihadistes".

    Selon la presse locale, ils seraient impliqués dans l’attaque meurtrière contre une caserne de l’armée mauritanienne en juin 2005, qui avait fait des dizaines de morts et de blessés au sein des forces gouvernementales. Cette attaque avait été revendiquée par le GSPC algérien.

    La Mauritanie, pays essentiellement désertique au carrefour entre le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne, est au coeur de l’édition 2007 du Rallye Dakar, qui ne passe pas par la capitale Nouakchott.

    Les 10e et 11e étapes du rallye, la boucle Néma-Tombouctou-Néma prévue les 16 et 17 janvier prochains, entre la Mauritanie et le Mali avaient été annulées fin décembre par les organisateurs sur recommandation du ministère français des Affaires étrangères, en raison de menaces du GSPC.

    Selon les services secrets français, le GSPC compte cinq cents hommes armés, dont 400 en Algérie et une centaine se déplaçant dans la zone sahélienne entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.

    Face à cette menace, le gouvernement mauritanien a "mis en alerte les forces armées et de sécurité dans les 5 régions traversées par les concurrents jusqu’à la sortie vers le territoire malien", avait indiqué mardi une source au ministère de l’Intérieur.

    La même source avait précisé que tous les corps de sécurité, y compris les forces spéciales et l’armée de l’air, seraient mobilisés à l’occasion du passage du rallye.

    Source : AFP

  • BELL: le retour de l’inventeur du casque intégral

    Bell_m5x_daytona C’est confirmé, la société SEMC distributrice des excellents freins Brembo, distribuera aussi les casques BELL en France.

    "La gamme dispose d’un positionnement extrêmement qualitatif, et couvre les segments les plus actifs du marché du casque." explique Catherine Foltzer-Ciliento, General Manager de la SEMC. "Cette nouvelle marque à distribuer sera rapidement suivie d’autres que nous annoncerons dans les jours qui viennent".
    "L’arrivée de Bell marque une nouvelle étape pour la SEMC. C’est un développement important de notre entreprise, car Bell est une marque au prestige incontesté qui entre pleinement dans cette stratégie" précise encore Catherine Foltzer-Ciliento.
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    Le renouveau de la plus prestigieuse et de la plus ancienne marque de casques intégraux s’affirme notamment avec le M5X , digne descendant du célèbre Bell Star.

    Ce casque en fibres composites et carbone est ultra technologique avec son procédé ADC : Advanced Composite Fibre and carbon.

    2 tailles de calotte, écran de type compétition 3,2 mm, traitement anti rayures et surtout traitement Optivision ( spécialité de son fabricant qui est le sous traitant de nombreuses marques de casques ), qui offre une protection anti buée très efficace et un traitement anti UV et infrarouge exclusif . Cela permet à Bell d’être la seule marque à proposer d’origine des écrans fumés homologués grâce à la qualité de leur optique !

    L’intérieur amovible est en tissus alvéolés type racing avec traitement anallergique. La traditionnelle boucle double anneau, aussi fiable que facile a utiliser, confirme l’esprit sportif de cet intégral.

    Enfin le confort de l’utilisateur est particulièrement soigné avec le HVPS qui est un système de ventilation performant pour des efforts de pilotage soutenus !

    Disponible en XS à XXL, le M5X existe en plusieurs coloris unis différents : gris, blanc, noir, et une déco sobre destinée à ceux qui souhaitent rompre avec les casques trop flashy-frime. Il est aussi proposé en blanc-rouge ou noir-or dans sa version Daytona.

    Tarif : à partir de 359 euros pour la version unie et 429 euros pour la version Daytona en photo

    Reste à souhaiter à la SEMC de ne pas avoir a subir le mauvais procès qui fut fait il y à une vingtaine d’années à BELL-USA pour n’avoir pas précisé sur son mode d’emploi qu’un casque devait se porter à l’endroit. Un gamin pour l’avoir mis à l’envers s’était blessé et ses parents avaient gagné en justice contre la firme.

    Infos et renseignements.

    SEMC : 03 89 42 77 45

  • Inde: la police verbalise les motocyclistes sans casque avec des roses

    070110_art43_inde_1En 2006,  selon la police d’Howrah, une métropole industrielle de 4,5 millions d’habitants, située dans l’Etat du Bengale Occidental (est de l’Inde), il s’est produit près de 500 accidents mettant en cause des motocyclettes. 200 motocyclistes ont été tués – soit plus d’un décès sur 3 accidents – Pourquoi ? la majorité des victimes ne portait pas de casque…

    "Nous avons réalisé qu’imposer des amendes avait peu d’effets sur les motocyclistes contrevenants", estime N.K. Singh, chef de la police de Howrah.
    Alors, lasse de sanctionner en vain les contrevenants, les forces de l’ordre ont verbalisé pendant 8 jours les motards qui ne portaient pas de casque en leur offrant des roses rouges
    Dans le cadre de cette campagne de sensibilisation, quelque 100 motocyclistes de Howrah ont reçu des bouquets de fleurs, au lieu de la traditionnelle amende. Une campagne de sécurité routière originale qui s’est achevée lundi soir.

    "C’est une grande leçon pour moi que je n’oublierai pas", a déclaré ravi Benoy Chowdhury, un architecte qui s’est vu aussi remettre un casque pour rentrer chez lui sans encombre.

    Un exemple insolite à suivre ?

    Source : AFP-Calcutta

  • Buell : 100.000 motos produites

    Xb12xulysses Au début, comme souvent, il y avait un passionné a l’imagination fertile du nom de Erik Buell. Nous étions en 1983. Fana de compétition l’américain que rien n’arrête se lançait dans la conception, la production et la commercialisation de motos de course. Il commença par la RW 750, dotée d’un 4 cylindre 2-temps destinée à la catégorie Roadracing de l’AMA Formula One US.

    Dix ans plus tard, en 1994, la marque passait au stade industriel avec sa S2 Thunderbolt, animée par un bicylindre en V de chez Harley-Davidson. Depuis, c’est la marque de Milwaukee qui motorise les Buell à l’aide de  différentes cylindrées. Rapidement Buell devient le premier fabriquant américain de motos sportives, et son  succès foudroyant à l’international démontre le goût de la clientèle pour des motos originales et bien pensées.

    Motos atypiques

    616064765 Depuis Harley-Davidson, c’est bien une particularité américaine que de produire des motos atypiques et de caractère. Les sublimes Cannondale avec leur échappement à l’arrière du cylindre en sont un bel exemple. Buell confirme cette tendance sur toute sa gamme et c’est sans doute la raison de son succès mondial.

    100.000ème moto

    C’est sur la base de sa XB 12 souple et coupleuse en diable que Buell a crée son gros trail routier, un peu comme la Ducati Multistrada. Pour ce faire le bicylindre de la XB 12 a été porté à 100 ch et la boite améliorée. La partie cycle, chaussée de pneus mixtes –qui ne font pas l’unanimité- a vu son débattement de suspensions et son empattement augmentés. Le cadre périmétrique en alu fait aussi office de réservoir de carburant tendis que le bras oscillant renferme l’huile. Malgré son guidon droit (équipé de protège-main), sa faible maniabilité et son poids la réserve aux pilotes expérimentés amateurs de grands espaces, de routes sinueuses et de pistes roulantes.

    C’est cette Buell Ulysses XB12X à la gueule d’enfer qui aura été le 30 novembre 2006 la 100.000ème moto produite par la marque.

    Dans un communiqué Erik Buell se réjouit:

    « Nous sommes très fiers d’avoir atteint le chiffre de 100.000 motos produites et d’avoir apporté autant de belles expériences à nos clients. Nous espérons satisfaire et faire rêver encore beaucoup de motards dans les années à venir. »

    Buell Motorcycle Company, est une filiale d’Harley Davidson Inc. Elle produit aussi des accessoires et des vêtements.

    A quand une Ulysses sur le podium du Dakar ?

  • GMT Open : des bénévoles au service de la vitesse

    137_p02_gobert_action En 1992  Christophe Guyot créait le team GMT 94 (Guyot Motorcycle Team 94) réputé dans le petit monde du SuperSport et de l’Endurance. Au delà de la compétition, ce team est animé par l’ambition louable de « faire de la compétition un outil pour développer de nombreux projets en direction des motards et de la jeunesse » . A l’appuis de l’écurie GMT 94 proprement dite s’est joint un groupe de bénévoles souhaitant « contribuer au développement du championnat de France de vitesse moto » GMT Open anime notamment un site web, « Le site du championnat de France SuperBike » riche en informations et prises de positions.

    C’est ainsi que GMT Open.com vient de reprendre le 3ème volet de l’enquête Moto Journal sur la vitesse en France. En voici l’essentiel.

    Enquête Moto Journal sur la vitesse française.

    Mj07122006jpg250x " Cette semaine nous retrouvons le troisième volet de l’enquête de Moto Journal sur la vitesse en France. Cette 3e partie nous intéresse plus particulièrement, puisqu’elle est consacrée au Championnat de France.

    Sous le titre "Une table ronde pour l’Open français de vitesse", Pierre Orluc et Aurelien Ranea nous livre les réflexions de leurs quatre invités : Dominique Cheraki, Directeur de Ducati France, que nous retrouverons d’ailleurs la semaine prochaine dans la rubrique "Personnalité de la semaine, Marc Fontan, le patron de la Dark Dog Academy et du Moto Tour, Eric Pecoraro, responsable chez Triumph SAS du développement de la marque et enfin Christophe Guyot.
    Le discours est unanime et Moto Journal en fait l’un de ses gros titres, le championnat de France "Cherche PROMOTEUR désespérément".

    Les quatre intervenants sont d’accord sur plusieurs points, dont un qui revient souvent dans la conversation, "le championnat manque cruellement de médiatisation"ou "l’Open fait-il rêver les jeunes pilotes français ?" ou encore "il faut que ce soit beau" et pour essayer d’enrayer cette "carence", les quatre sont unanimes, "Un chef d’orchestre est indispensable" ou ""ce qui nous manque c’est un promoteur" ou enfin "Mettre un pro à la tête d’une entreprise qui doit être pro, ce n’est pas bête…"

    Globalement il ressort de cet interview, que l’aspect sportif du Championnat doit être impérativement confié à la FFM, alors que l’aspect "communication, promotion" doit être le rôle d’un véritable promoteur. Par contre  tout le monde est unanime pour signaler l’effort de ces dernières années et les modifications déjà mise en place par la FFM. "L’Open évolue dans le bon sens… mais si on peut faire mieux essayons de faire mieux…", comment ? "… il faut déjà un tour de table… voir s’il y a une envie générale des  pros de vouloir mettre la main à la poche pour dire  : on veut que ce Championnat devienne fort" … Mais qui va engager ce tour de table "La FFM … car elle est la caution du sport moto français."

    Nous saurons effectivement la semaine prochaine ce que pense la Fédération de ces idées et réflexions, car le dernier article sera basé sur l’action que mène la FFM sur l’ensemble des sujets."

    Francis GMT Open

  • Piaggio 125 & 250 MP3 : Trois roues pour un guidon.

    Mp3 La première machine à trois roues motorisée date de 1770, c’était le « fardier de Nicolas Cugnot » …elle finit sa course dans un mur .
    A la fin de la 2ème Guerre Mondiale des soldats américains basés dans le Pacifique mirent au point un engin hybride à l’aide de matériel de récupération. Composé de trois roues, une devant, deux derrière, la machine appelée « trike » fut d’abord utilisée en TT avant d’être remplacée par le « quad » beaucoup plus stable. L’engin à trois roues, une devant-deux derrière, porte en effet une tare rédhibitoire: son comportement dynamique pour le moins douteux.

    Pour autant, des esprits tenaces n’ont pas renoncé a l’idée d’une machine combinant les avantages de l’automobile (confort, stabilité…) à ceux du deux roues (maniabilité, capacité à se faufiler et plaisir de conduite).

    Mp3_3 Ainsi naquit le concept de TTW, acronyme anglo-saxon signifiant " Tilting Three Wheeler ", Véhicule Inclinable à Trois Roues. Plus proches de la dynamique de fonctionnement d’une moto que de celle d’une automobile, ces engins fascinants se sont peu à peu partiellement libérés des tares d’un trois roues conventionnel. Mais il manquait l’idée, évidente en soi, de celles qui provoquent les « euréka ! » les « bon Dieu mais c’est bien sur ! » l’idée consistant a inverser le problème : deux roues devant, une derrière.

    Piaggio l’a fait avec son scooter MP3. Un étrange train avant doté de deux roues indépendantes séparées de 42 cm, ayant  chacune leur propre disque de frein et leur propre amortisseur. Le gain en maniabilité serait considérable (on demande a voir) le gain en stabilité aussi (cela semble plus évident) en revanche l’amélioration des capacités de freinage coule de source en raison de la présence d’un troisième disque et surtout du doublement à l’avant de la surface en contact avec le sol. Tout le monde sait que le freinage sur la(les) roue(s) avant, bien que plus délicat a doser est aussi beaucoup plus efficace que le freinage sur roue arrière (répartition de 51% sur l’avant et 49% sur l’arrière pour ce modèle). Résultat, la distance d’arrêt se trouve raccourcie de 20%, soit 28 mètres pour passer de 100 à 0 km/h au lieu de 37 mètres. L’adhérence du train avant, notamment sur route humide, point faible des 2RM y gagne aussi beaucoup. Ce sont de véritables « plus » que certains n’hésitent pas à qualifier de révolutionnaires, malgré un poids de 200 kg qui donne à penser que le 125 cm3 (15 ch) est sous-motorisé. Pour la route on lui préfèrera le 250 cm3 (22,5 ch). Une version 500 pourrait sortir plus tard.

    Enfin, Piaggio propose en option un système électro-magnétique de blocage de la suspension à l’arrêt qui permet au scooter, une fois le frein à main enclenché, de rester en position parfaitement verticale. Utile en ville et l’été sur goudron chaud.

  • Le Livre d’Or de la Moto: une saison à la loupe

    Mamola C’est une tradition, chaque fin de saison, Bertrand Busillet, grand reporter à Moto journal, publie aux éditions Solar un beau livre de 128 pages retraçant l’année de MotoGP : Le Livre d’Or de la Moto 2006.

    Le couronnement surprise de l’américain Nicky Hayden  après une bagarre déjà légendaire et la chute inattendue de Valentino Rossi… Digne successeur de son compatriote Kenny Roberts Jr, le Nicky…

    l’ouvrage superbement illustré par 270 photos fourmille de révélations sur cette bataille épique en 17 épisodes mais il revient aussi sur le triomphe de l’école espagnole en petite et moyenne cylindrée avec Alvaro Bautista en125cc  et Jorge Lorenzo en 250cc.

    Livre_moto_2005_s_1 B. Busillet nous rappelle enfin l’ « année blanche » des pilotes tricolores. Un beau moyen de revivre la saison passée, au fil des grand prix, avant d’appréhender la prochaine qui sera marquée côté tricolore par le retour d’Olivier Jacque au guidon d’une Kawasaki et au plan technique par le passage à des « petits » moteurs de 800cc, conformément au règlement 2007.

    En hommage à Nicky Hayden, le Livre d’Or est préfacé par un autre Américain, le très spectaculaire Randy Mamola, qui fut vice-champion du monde et qui illustre ce post.

    L’ouvrage vous libèrera de 27.90 euros mais c’est un superbe cadeau de Noël.

    Signalons enfin que la Fédération Internationale de Motocyclisme propose pour 21 € une encyclopédie comptant pas moins de 2000 pages dans lesquelles sont consignés tous les classement motoGP de 1949 à 2005. Une "bible" a réserver aux fanatiques et aux pros.

  • Toulouse : Noël des motards à Candie

    Noelmotcandie Dimanche 10 décembre, de 10h à 19h, le circuit municipal de Candie accueillera le « Noël des Motards ». Organisé par la mairie de Toulouse, en partenariat avec la Police Nationale, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC 31 ) et l’Union Française des œuvres Laïques d’Education Physique (UFOLEP), cette manifestation devenue traditionnelle, regroupe des passionnés de motos et de belles mécaniques.

    Au programme de la journée : des expositions de motos de légende, des présentations de nouveaux modèles – avec 10 exposants -, des démos de trial, des acrobaties, des présentations d’actions de la Police Nationale… Les motards pourront également se restaurer sur place et faire rugir leur machine sur un circuit dont l’accès est gratuit.

    On regrettera cependant que l’affreuse affiche, diffusée notamment par la mairie de Toulouse, présente un père Noël dépourvu de casque, juché sur un « bitza » certainement plus apte au « burn-out » qu’a sécuriser son pilote. Dommage pour un circuit dont la vocation initiale se voulait pédagogique et préventive.

    A vos casques donc !

  • Sécurité passive : Honda crée le premier airbag moto

    Goldwing_airbag Après ses premiers prototypes d’airbag crées en 1997 pour la GL1500 et en 2001 pour le scooter SilverWing, Honda a spécialement crée un mannequin de simulation afin de tester le premier airbag de série qui devrait équiper les Goldwing 1800 livrées au premier trimestre 2007. L’automobile-Club d’Allemagne (ADAC) a déjà testé avec succès le système à l’occasion de crash-tests mettant en action la Goldwing, lancée à 72 km/h contre le côté gauche d’un WW Sharan.

    La sécurité passive dont font aussi partie le casque ou les bottes, constitue une partie importante de la sécurité à moto. Partant de la constatation que la moitié des accidents sont dus à des collisions frontales et que de nombreuses blessures sont consécutives à l’impact du pilote avec un véhicule ou avec le sol, Honda a cherché le moyen de réduire le nombre et la sévérité des blessures en limitant l’énergie de l’impact et la vitesse du pilote vers l’avant lors du choc.

    Simulation4 Airbag : la solution optimale

    L’airbag serait une bonne solution à ce problème, en permettant d’absorber une grande part de l’énergie libérée par le pilote lorsqu’il est projeté vers l’avant de la moto. En cela, il peut réduire la gravité des blessures provoquées par le contact avec un obstacle. Les recherches on débuté en 1990, l’attention se portant d’abord sur la taille appropriée de la « poupée gonflable », sa forme et sa position sur une moto. En 1996, un système incluant des capteurs est installé sur une GoldWing GL1500.
    5 ans plus tard, des essais complémentaires seront réalisés sur un scooter de manière à affiner la technologie et étudier l’application de l’airbag sur différents types de 2RM. L’étape suivante consista à la mise au point d’un mannequin de crash-test certifié ISO 13232, spécialement conçu pour les tests moto et destiné à mesurer l’étendue des blessures sur l’ensemble du corps. En raison de la complexité de la dynamique des accidents moto, l’interaction entre l’airbag et le pilote peut être affectée par de nombreux facteurs tels que les mouvements de plongée ou de prise d’angle de la moto.
    L’évaluation de la gravité des blessures et l’efficacité du dispositif va donc passer par la mise en place et l’analyse d’une longue série de crash-tests reconstituant des situations réelles. Parallèlement, d’autres accidents furent reproduits sur ordinateur grâce à une technologie de simulation spécialement développée en interne.

    Simulation4_d Des exigences supérieures aux normes

    Le système Honda est principalement constitué de l’airbag et de son gonfleur à azote (placés face au pilote), de quatre détecteurs de choc Enfin, les ingénieurs ont également exploité le savoir-faire et l’expérience acquise lors du développement des airbags automobiles pour mettre au point leur propre dispositif. Tous ces tests, y compris ceux où les deux véhicules sont en mouvement, ont été menés dans les installations ultramodernes du " Real World Crash Test Facility ". Au total, ce ne sont donc pas moins de 16 ans de recherches qui furent nécessaires pour mettre au point un airbag moto suffisamment fiable et efficace pour affronter l’épreuve de la commercialisation en série.

    Le système Honda est principalement constitué de l’airbag et de son gonfleur à azote (placés face au pilote), de quatre détecteurs de choc placés de chaque côté de la fourche et enfin d’une centrale électronique. Lorsqu’une importante collision frontale se produit, les détecteurs mesurent les variations d’accélération engendrées par l’impact et envoient ces données vers la centrale qui détermine s’il convient de déclencher l’airbag. Si la réponse est positive, un signal est envoyé au gonfleur qui, instantanément, répond en déclenchant le flux d’azote qui gonfle l’airbag. Entre le moment où l’impact est reconnu comme résultant d’une collision et celui où l’airbag commence à se gonfler, il ne se passe pas plus de 0,06 seconde tandis que la séquence complète (gonflage total) se déroule dans un laps de temps d’environ 0,15 seconde, soit moins de temps qu’il est nécessaire à un être humain pour cligner des paupières (0,2 seconde) et la norme fixée à 0,5 seconde.
    Techniquement, l’airbag est composé des mêmes matériaux que les airbags automobiles, c’est-à-dire un nylon très résistant revêtu d’une couche interne en silicone. Offrant un volume de 150 litres lorsqu’il est rempli, il est attaché à la moto par deux sangles solidaires du cadre et présente, du côté pilote, une forme en V qui maintient ce dernier dans une bonne position. Enfin, pour amortir la force du contact entre l’airbag et le pilote, le gaz peut s’échapper progressivement grâce à deux conduits placés de chaque côté de l’airbag. La structure du système de gonflage est également identique à celle utilisée pour les airbags frontaux des automobiles. Il s’agit d’une boîte en métal comportant un dispositif d’allumage électronique, un déclencheur, une cartouche d’azote et quelques autres éléments. Particulièrement sophistiquée, la centrale électronique (ECU) contrôle en continu les informations envoyées par les détecteurs de choc et les compare aux paramètres de fonctionnement "normaux" du véhicule pour évaluer si les conditions sont réunies pour déclencher ou non l’airbag.

    Un dispositif performant et fiable

    Ce système présente un haut degré de fiabilité puisque, en cas d’accident et même si l’alimentation électrique de la centrale électronique est interrompue, une source d’énergie secondaire et un circuit d’alimentation spécifique garantissent le fonctionnement du système.
    Par ailleurs, la centrale électronique possède une fonction d’autodiagnostic permettant de détecter d’éventuels défauts dans le système.
    Lorsqu’un problème est décelé, un voyant lumineux placé sur le tableau de bord s’allume pour alerter le pilote.
    Actifs dès que le contact est mis, les détecteurs de choc sont placés sur les tubes de fourche afin de pouvoir détecter le plus tôt possible un éventuel impact frontal avec un haut degré de précision et de fiabilité, y compris lorsque la collision est accompagnée d’un déplacement latéral de la moto. Pour optimiser la précision de la détection, quatre capteurs sont utilisés, deux par bras de fourche, sans qu’aucune modification de la structure de la moto ne soit requise. En cas de mauvais fonctionnement de l’un des détecteurs, les autres peuvent prendre le relais pour éviter que l’airbag ne se déploie sans raison valable.

    La GoldWing Airbag GL1800 marquera l’histoire de la moto comme la première ayant été équipée d’un Airbag en série.

    Pour tout savoir

  • Dakar 2007: Le calendrier de Michel vayssié

    Etappe_3__3 Nous vous présentions hier le pilote Michel Vayssié qui sera la "mascotte" du blog moto sur le prochain Dakar. Il pilotera une WR 450 F Yamaha préparée chez Yam Service à Blagnac . Quand au carénage, rouge et noir comme les couleurs du Stade Toulousain, il a été décoré par le talentueux "MOMO". Voici ce que vient de m’écrire Michel, je crois que son message s’adresse aussi à vous, nos lecteurs, je vous le livre donc avec le programme de présentation de sa machine:

    Etappe_2_2"Je vais vous raconter l’histoire d’une rencontre fortuite. J’étais au fond des ateliers de Yam Service à côté de mon ami et préparateur Pascal afin de monter mon carénage flambant neuf sorti des ateliers de MOMO www.momo-bikes-service.com pour présenter la belle au stade toulousain,quand Joël ( le boss de mon  fidèle partenaire ,un peu speedé en ce moment car l’ouverture de l’immense complexe "univers moto" est proche) me présente un gars intéressé par ma petite aventure , passionné et authentique.
    Ce "gars" se nomme Christian TIRAT et il est l’animateur du blog moto www.leblogmoto.com . A ce titre ,Christian me fait l’immense honneur de me désigner "mascotte du blog sur le Dakar 2007" mais à la fois me donne la grande responsabilité de représenter la masse des anonymes passionnés qui ont toujours écrit les plus belles pages de ces grandes chevauchées. Le blog moto c’est aussi toute l’actualité moto avec un grand A."

    Où et quand voir la moto d’un amateur qui sait agir en pro:

    Dimanche 10 Décembre 14h à CANDIE (circuit moto chemin de la Saudrune, à côté de Carrefour Portet) à l’occasion du Noël des Motards et du Téléthon.

    Samedi 16 Décembre 14h au Stade Toulousain match de coupe Europe contre LLANELLI