Auteur/autrice : daniel bour

  • Side-Bike Celtik 2006

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    Situé à mi chemin entre la moto et le side-car, le trike se démocratise de plus en plus grâce à son accessibilité avec un simple permis B. Seul petit défaut de son armure, son prix malheureusement très élevé.
    Si ce type de machine est souvent construite au Etats-Unis et cela depuis bon nombre d’années, la France commence à s’intéresser à ce marché et quelques entreprises relèvent le gant.
    C’est l’exemple de Side-Bike située à Colombe qui depuis 15 ans conçoit des side-cars et qui depuis 2001 produit des trikes de toute beauté à l’exemple du Celtik 2006.
    la grande nouveauté de Roadster-trike est le fait qu’il possède 3 roues directrices. Selon son concepteur, Jean-Claude Perrin, “ la “fuite” vers l’extérieur du virage du train arrière, limite considérablement le risque de retournement du véhicule. Ce gain permet de placer les passagers dans une position moto (centre de gravité haut) sans pénaliser la stabilité. Pour le même rayon de braquage, l’orientation de la roue avant est beaucoup plus fiable que sur un véhicule “mono roue directionnelle”. Cette particularité autorise l’utilisation d’une train avant triangulé (sinon non compatible avec la longueur du véhicule). Par une astucieuse géométrie des trains arrières, la partie de la poussée latérale (en virage) est utilisée pour assister la rotation des guidons. Il en résulte une incomparable douceur de conduire.”

    Côté moteur, Side-Bike s’est associé à PSA et à utiliser pour cette machine un moteur de 2 litres, 4 cylindres 16 soupapes placé en position centrale arrière couplé à une boite de vitesse automatique adaptive.
    Côté équipement on retrouve biensur 3 places et un volume de bagages embarqué de plus de 200 litres.
    La petite série et la qualité de fabrication expliquent le prix : compter de 23 000 à 30 000 € selon les options. Side Bike espère en vendre au moins 100 unités la première année. Le Celtik devrait être disponible mi 2006.

    Remerciement à Vincent pour les photos prises lors du Mondial Moto 2005

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  • Un Mauritanien au Dakar 2005

    Un Mauritanien au Dakar 2005

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    Un jeune pilote mauritanien de 32 ans, Mohamed Zeidane Ould Sweid Ahmed, natif de la ville de Boutilimitt à 150 Km à l’Est de Nouakchott, fera son premier rallye raid Paris Dakar à la fin de l’année 2005, tout en nourrissant le rêve de prendre part un jour au championnat du monde de formule I.
    Dans un entretien accordé mercredi à la PANA, Sweid Ahmed, qui a pratiqué d’abord la moto pendant de longues années avant de s’orienter vers l’auto il y a environ 5 ans, a déclaré qu’il sera sur le Dakar 2005 avec 2 autres compatriotes également membres de la Fédération mauritanienne des sports mécaniques (FMSM).
    « Notre budget de participation est bouclée », a-t-il affirmé, précisant au passage que pour un Dakar « confortable », il faut un pactole de 50.000 euros par participant.
    « En dessous de ce montant ce serait un peu juste et bricolé », a ajouté le pilote qui a rappelé avoir raté de peu l’édition 2004 du rallye raid à laquelle il avait ambitionné de prendre part.
    Ce sera la première fois qu’un concurrent mauritanien prendra le départ du Paris-Dakar.
    En plus du Dakar, le pilote mauritanien, qui vient de boucler un stage de 6 semaines en France et en Italie, nourrit le rêve de prendre part « un jour » au championnat du monde de formule I.

    En France, Zeidane a suivi pendant 3 semaines des cours dans une agence événementielle qui organise des rallies raids « Ici la Terre » à la Rochelle. En Italie, le pilote est resté 3 semaines chef Ferrari, dans la ville de Maranello.
    A l’issue de ces 6 semaines, le pilote mauritanien a obtenu des diplômes d’application pour la formule I et un Reed Racing School (RRS).
    En attendant la levée de la contrainte financière sur une éventuelle participation à la formule I, le pilote mauritanien est déterminé à prendre désormais part à des compétions telles que le Dakar, le rallye du Maroc et le rallye de Tunisie.
    Le pilote et ses compagnons de la Fédération mauritanienne des sports mécaniques mènent une campagne constante en faveur de la promotion de la pratique de ces disciplines dans le pays. Ainsi, ils organisent régulièrement des séances de démonstration à la plage de Nouakchott.

    Source : http://www.jeuneafrique.com »>jeuneafrique.com

  • Yamaha WR450F 2006

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    Au même titre que la WR250F, Yamaha a revu sa WR450F en s’appuyant sur les performances de la machine lors du Championnat du Monde d’enduro 2005 ou Stéfane Merriman a su en démontrer tout son potentiel.
    Si le moteur reste un monocylindre quatre temps à refroidissement liquide, double arbre à cames en tête de 449 cc, sa culasse est passée à cinq soupapes en titane. La boite a été entièrement corrigée pour un passage plus en douceur des vitesses.
    Tout comme sa petite sœur la yamaha WR250F, les améliorations apportées à la WR450F se portent principalement sur le châssis. Les WR 2006 sont équipées d’une fourche spécialement développées pour les conditions de roulage enduro. Sur la plupart des fourches à cartouches, la vitesse de l’huile (et donc l’amortissement) est régulée par une soupape constituée de clapets. Sur les WR 2006, la soupape bénéficie en plus d’un ressort hélicoïdal qui est conçu pour répondre à de très petites sollicitations à la compression. Cela a permis d’obtenir un amortissement même à très faible vitesse, situation très courante dans la pratique de l’enduro. Le comportement de la moto est ainsi considérablement amélioré, afin de réduire la fatigue du pilote. Le bras oscillant a quant à lui été renforcé. Sa conception hydroformée a permis d’en abaisser le poids tout en gardant une grande rigidité, améliorant ainsi son efficacité et donnant à la machine une plus grande motricité.

    Autre amélioration, le guidon Renthal est monté sur pontets réglables ce qui donne au pilote la possibilité d’en ajuster la position sur 10 mm.
    Enfin, les étriers de frein ont été repensés afin qu’ils soit mieux protégés des projections de pierres.
    Côté équipement, on retrouve le même nouveau tableau de bord digital multifonctions que sur la WR250F 2006.

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  • Yamaha WR250F 2006

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    Avec un grand nombre de victoires obtenu en enduro au niveau mondial, Yamaha, fort de son expérience sur la piste a complètement remodelé sa WR250F. Caractérisée par une série d’améliorations significatives pour sa version 2006, elle offre aujourd’hui un excellent potentiel au niveau de ses performances, de sa maniabilité et de sa fiabilité.
    Côté moteur, on retrouve le 4 temps a refroidissement liquide, double arbre à cames en tête de 249 cc largement rodé par Stéphane Peterhansel, Peter Bergvall et plus récemment par Stéfane Merriman avec quatre victoires obtenues entre 2001 et 2004. Cependant, Yamaha fier de son palmarès, a apporté à son moteur un certain nombre d’innovations tel qu’une nouvelle bougie, un nouveau système d’admission d’air ainsi que des modifications associées à la culasse qui passe à cinq soupapes, le CDI, le passage d’air dans le carburateur et les réglages de carburation.
    Si en fait le moteur a peu évolué, le châssis a lui subit une refonte quasi générale.
    La fourche s’est vue équipée de nouveaux éléments spécifiques à l’enduro pour une plus grande souplesse d’utilisation et un plus grand confort du pilote. De nouveaux amortisseurs arrière et une nouvelle selle viennent encore améliorer le confort général de la WR250F. Le châssis en lui même se voit équipé d’un nouveau bras oscillant, de nouveaux tés avec pontets de guidon réglables, un nouvel étrier de frein arrière et de nouveaux garde-boue.

    Enfin, côté équipement, la WR250F 2006 se voit dotée d’une nouvelle planche de bord multifonctions digitales comprenant un un compteur de vitesse, un double compteur kilométrique avec correction en fonction du diamètre pneumatique et une horloge.

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  • Un futur motard heureux

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    Il n’y a pas d’âge pour passer le permis moto, c’est ce que n’a cessé de clamer un septuagénaire originaire du Calvados dans un grand nombre de moto-écoles de sa région.
    « Je me suis rendu dans plusieurs moto-écoles, mais à chaque fois on me répondait que j’étais trop vieux. Je n’ai pas accepté cela, c’est de la ségrégation », a raconté le futur motard. Mais refusant de baisser les bras, ce futur biker va tout de même réaliser son rêve. En effet il a réussi, après moult efforts, a être accepté dans l’une d’entre elle.
    « Nous l’avons tout de suite accepté et nous ne le regrettons pas, raconte le propriétaire de la moto-école. C’est un très bon élève, très prudent. Trop peut-être car sur le parcours de vitesse, il est encore trop lent et doit progresser s’il veut réussir le temps adéquat pour l’obtention du permis ». Prochaine échéance le 18 octobre, jour de l’examen pour lequel le septuagénaire est confiant. « J’ai déjà acheté ma BMW , je suis impatient de pouvoir aller me promener avec ».

  • Vente au profit des victimes des ouragans

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    Après le passage des ouragans “Catherina” et “Rita” qui ont fait des dégâts considérables en Louisiane, réduisant une grande partie de la population à une exode durable, Ford Motor Compagny vient d’annoncer son intention de vendre aux enchères deux de ses concept-cars, une voiture et une moto et d’en reverser le prix au profit des victimes de ces ouragans.
    Présenté au Salon de Détroit en 2000, le Ford Equator était une vision un peu plus originale du pick-up full-size. Basé sur le F150, modèle le plus vendu aux Etats-Unis, l’Equator prenait un look de baroudeur et se parait d’une allure de 4×4 indestructible. Ce concept-car comptera parmi des véhicules de toutes époques qui composeront la Kruse-Leake 33rd Anniversary Collector Car Auction, la plus grande vente d’automobiles anciennes du Texas (le 19 novembre prochain).
    Le deuxième concept-car est une superbe moto Lincoln Mark LT Chopper exposée en janvier dernier dans la capitale du Michigan sera quant à elle proposée à la vente sur eBay. Cette création unique des fameux ateliers Orange County Choppers est évaluée à 150.000 dollars. Le prix de départ est fixé à $25.000.

  • Le Défi 23 termine 19e du Bol d’Or 2005

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    L’écurie creusoise “Défi 23” associée au Team “Warm-up” a réalisé une honorable 19e place lors du 69e Bol d’Or qui s’est déroulé, le week-end dernier, sur le circuit de Nevers Magny-Cours.
    Après avoir chuté lors des qualifications, la Suzuki GSX-R 1000, pilotée par Pascal Picaux, Patrick Richard et David Umbdenstock n’a pu s’élancer que de la 31e position. Malheureusement la moto du Team Défi 23 n’a cessé d’avoir des problèmes pendant la première moitié de la course. D’abord avec la chaîne cassée net en milieu de nuit et un arrêt au stand qui leur a fait perdre 6 places alors alors que la moto occupait la 14e place. Vers 4 heures du matin, c’est un problème de freins qui est venu handicaper la moto et le Team Défi 2” a de nouveau perdu 4 places.
    Actuellement 7e au championnat d’endurance, le Défi 23 espère terminer dans les cinq premiers au classement final. Dès aujourd’hui, les pilotes sont retournés sur leur circuit d’entraînement situé au Vigean dans le Val de Vienne (86).

  • the world’s fastest indian

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    La vie de Burt Munro vient d’être retracée au cinéma par Roger Donaldson. Ce film retrace les aventures d’un néo-zélandais incarné par Antony Hopkins qui réalisa son rêve, faire de l’Indian, la moto la plus rapide du monde. En 1920, Burt Munro décide de modifier une Indian pour en faire une sorte de dragster et d’aller l’essayer sur le lac Salé. Plusieurs décennies plus tard, alors âgé de 68 ans, il réussit à atteindre 294 km/h. Il battra un grand nombre de records de vitesse dont le dernier à l’âge de 77 ans. Burt Munro est devenu un véritable héros national en Nouvelle Zélande.
    La moto utilisée dans ce film n’est pas celle avec laquelle Burt Munro a réalisé son record. Elle appartient d’ailleurs à un collectionneur néo-zélandais qui n’a pu l’emmener sur le tournage en raison du coût de l’assurance. Une réplique exacte de l’Indian de Munro a été réalisée en 5 semaines ( alors que Munro avait passé 50 ans dessus !), une maquette ne reprenant que le carénage et le châssis et enfin la version des scènes d’action utilisant un bicylindre…Ducati. Je vous laisse découvrir la bande annonce du film en attendant qu’il sorte en France.

  • Yamaha 500 TMAX

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    On ne présente plus le Yamaha 500 TMAX, fleuron dans la catégorie des maxi-scooters sportifs. Que vous soyez attirés par son confort ou par ses performances, le TMAX vous emmène partout, à la campagne ou à la ville et vous donne aussi la possibilité d’opter pour une conduite sportive ou pépère.
    Côté moteur, le TMAX possède un bi-cylindre en ligne de 499cm3, 4 temps, 2 ACT et 4 soupapes par cylindre, refroidissement par eau. L’injection électronique vient booster le couple et la puissance sur toute la plage d’utilisation. Enfin l’échappement est catalysé selon les nouvelles normes européennes.
    Sur la partie cycle, on trouve un cadre tubulaire type “diamant”, une fourche télescopique de 41 mm de diamètre combinée à un bras oscillant en aluminium coulé sous pression. La suspension arrière est assurée par un mono-amortisseur. Le freinage est confié à un double disque à l’avant et à un disque arrière de 267 mm de diamètre. Pour 2005, le modèle gris, se verra doté de l’ABS en option.
    Côté équipement, le TMAX se voit doté d’un anti-démarage codé incorporé à la clé de contact. un tableau de bord à affichage numérique multifonctions et de jantes à cinq branche. Petit bémol, le coffre est toujours aussi peu pratique.

    Sur route, son châssis hyper rigide lui confère un tenue de route fantastique, toutes les surfaces lui sont favorables. A la fois agile et maniable, on se surprend à attaquer comme avec une moto principalement qu’en on enchaîne les lacets. Ses 44 chevaux et ses accélérations franches vous emmènent très vite vers les 165 km/h. Le seul problème, les 14 petits litres du réservoir ne vous permettront pas de parcourir plus de 150 km.
    Conclusion, même si le TMAX reste un peu cher : 8 385 €, il reste quand même un ton au dessus de la concurrence directe tel le Giléra Nexus 500.

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  • Kymco 500 Xciting

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    Le Kymco 500 Xciting se présente d’emblée dans la catégorie des maxi-scooters avec un prix extrêmement compétitif. Avec une certaine ressemblance avec le Yamaya T Max, le 500 Xciting a un aspect un peu lourdaud, juste amélioré par des optiques bien dessinées et un pare-brise enveloppant.
    Côté équipement, le maxi scooter est assez complet. Frein de parking, feux de détresse, emplacement pour un téléphone portable sous la selle qui reste d’ailleurs ridiculement petite, un dossier de siège conducteur réglable. Sur le tableau de bord, tout est bien lisible, même le compte tours d’aucune utilité avec un variateur.
    Côté moteur, on trouve un monocylindre maison de 498,5 cm3, refroidi par eau, 1 ACT et 4 soupapes, qui délivre 43 chevaux à 7500 tr/mn. On ne trouve pas l’injection mais un simple carburateur. Couplé avec une transmission automatique par variateur, le Kymco reste vif même s’il souffre de vibrations plus importantes que la moyenne.
    En utilisation urbaine, le 500 Xciting reste maniable et assez efficace dans la circulation et cela malgré un freinage peu rassurant et une suspension bien trop dure. Sur route les 43 chevaux de la bête vous emmène autour des 130 km/h à condition de vous arrêter fréquemment pour faire le plein : le réservoir ne contient que 12,8 litres.
    Conclusion, le Kymco reste surtout attrayant par son prix 5600 €, soit le prix d’un 250 cm3. Pour environ 100 € de moins vous pouvez vous offrir l’Aprilia 500 Atlantic Spinter.