Auteur/autrice : eric cabrol

  • Tour d’Europe … et d’Asie

    Il y a trois manières d’aborder le concept de balade en moto.

    Soit on sort son plus beau blouson, sa visière fumée, et on va parader d’une terrasse de bar à l’autre. Pour rarement plus d’une demi-journée …

    Soit on remplit consciencieusement ses sacoches latérales (affaires de pluie, trois paires de chaussettes à bouclettes, tongs, lunettes de soleil – liste non exhaustive), on prépare ses cartes Michelin, et on part sillonner les départementales de France pour un long week-end en gîte d’étape, voire en tente pour les moins bourgeois.

    Carte_sommaireSoit on décide de concrétiser ses rêves d’évasion, de grands espaces, de rencontres humaines, et on quitte ses proches, sa maison et son boulot pour parcourir le monde … Un an et demi, 50000 kms, des dizaines de pays traversés de l’Iran à la Chine en passant par la Turquie, Bali ou la Mongolie, c’est le programme du périple de Fred (qui roule pour l’occasion en BMW F650 GS, également nommée "le Truc") et Lulu (en Suzuki DR 350), que l’on peut suivre sur eurasiamoto.fr.

    Leur départ était programmé pour courant avril. Mais, comme aiment à le dire nos amis d’outre-Manche, parfois, life is a bitch. C’est ainsi que la veille du jour J, au moment de faire un dernier galop d’essai pour vérifier le comportement du DR sous la lourde charge des valises, Fred a été victime d’un guidonnage qui l’a désarçonné. Verdict : bitume 1 – clavicule 0.

    En attendant que le signal du départ soit redonné, le temps d’une recalcification des six morceaux en lesquels ladite clavicule a jugé drôle de s’éparpiller, vous pouvez commencer à rêver en revenant sur les photos et les anecdotes qui avaient émaillé leur précédent voyage, il y a quatre ans, en Amérique du Sud.

    Equateur06

  • Honda CBR 600 RR 2007

    Cbr_600_rr_1 C’est la rentrée, pour moi comme pour les disciples de monsieur Soïchiro Honda, décédé il y a maintenant un peu plus de quinze ans. La firme fondée à Hamamatsu vient en effet de présenter l’évolution 2007 du modèle hypersport qui la représente dans la catégorie des 600 cm3.

    Au menu, eh bien … pas de menu, justement. Ou très light en tout cas. Le poids est l’ennemi, c’est dit, et à la lecture des caractéristiques techniques on croirait feuilleter la presse féminine au printemps. Près de 6 kilos sont ainsi gagnés sur le châssis, et 2 sur le moteur, pour conduire à un poids à sec annoncé à 155 kilos ! On se rapproche du poids des motos de GP, même si, évidemment la cavalerie n’a rien à voir. La CBR 600 RR doit en effet toujours se contenter d’une puissance un poil à la traîne par rapport à ses concurrentes, puisque le modèle 2007 annonce 120 chevaux.

    D’ici à ce qu’ils se mettent à restreindre la vente de la moto aux acheteurs pesant moins de 70 kilos, je vous le dis, y’a pas loin …

    Esthétiquement, je ne suis pas un grand fan. De face la moto a un vague air de RSV-R (beaucoup de "r", là-dedans …), voire de R6. De profil, le gabarit réduit saute aux yeux. On croirait presque voir une CBR 125 … Ne reste plus qu’à juger ses prestations dynamiques …

    Cbr_600rr_face_1

    (Photos constructeur)

  • BMW R1200R

    R1200r_1BMW commercialisera à la rentrée la dernière évolution de son roadster R, qui adoptera pour l’occasion le 1200 équipant déjà la GS, la RT et la S.
    24 chevaux et 1.5 mkg de mieux, 15 ks gagnés sur le poids tous pleins faits, le roadster s’encanaille et cède lui aussi à la mode du "toujours plus".

    Côté technologie BMW innove, comme d’habitude serait-on tenté de dire. Passons rapidement sur le modérément utile contrôle de pression des pneus, qui sera quand même facturé 210 €, pour insister sur le système anti-patinage dénommé ASC (Automatic Stability Control), qui «évite à la roue arrière de patiner en cas d’accélération sur une revêtement glissant».
    Je ne sais pas si beaucoup de propriétaires de R redoutent le highside, mais toujours est-il que la marque montre qu’elle entend bien conserver son avance en termes de sécurité active.

  • Victoire de Nicky Hayden à Laguna Seca

    Nickyhayden

    Nicky Hayden ne pouvait pas ne pas s’imposer sur ses terres pour entériner sa domination au championnat, et accroitre ainsi son avance sur ses poursuivants. Il l’a fait, sereinement, en prenant le dessus sur la Suzuki de Chris Vermeulen à mi-course, puis en contrôlant son avance sur son coéquipier Dani Pedrosa, remonté à la deuxième place après avoir lui aussi profité d’une erreur du pilote australien.

    Il Dottore fait de son côté une très mauvaise opération, puisqu’après une course volontaire qui l’a vu remonter de sa dixième place sur la grille à la quatrième, prêt à croquer Vermeulen pour une place sur le podium, le moteur de sa Yamaha rendait l’âme, laissant échapper de précieux points.

    Podium 100% Honda finalement avec un Melandri qui complète la paire de pilotes Repsol. Au Championnat Hayden s’échappe, avec 34 points d’avance sur Pedrosa, 44 sur Melandri, et 51 sur Rossi.

  • La fiabilité selon BMW

    Bmw1200gs_1Le constructeur allemand est un de ceux qui alignent, sur la plupart des marchés, les meilleurs résultats depuis quelques années. Il propose des machines certes chères, mais souvent technologiquement plus avancées que ses concurrents, surfant moins que les autres sur la vague de l’hypersport mais favorisant plutôt les motos polyvalentes et efficaces, ciblant les gros rouleurs.

    Le problème, c’est que pour satisfaire les motards au long cours en question, il serait préférable de proposer des motos à la fiabilité indiscutable. Or si les gros quatre cylindres de la marque n’ont semble-t-il pas de soucis majeurs, on ne peut en dire autant des dernières générations du flat-twin, décliné successivement en 1100, 1150 puis maintenant 1200 cm3.
    Un motard américain nous fait ainsi profiter, via son blog, des péripéties qui ont émaillé les 90000 kilomètres qu’il a parcourus avec sa 1200 GS.
    Nombreuses fuites ayant nécessité le remplacement de joints multiples (embrayage, cardan, …), fatigue rapide des fixations de la bulle, remplacement des disques de frein avant à 30000 puis 60000 kms (!), régulateur électronique de pompe à essence HS à 40000 kms, casses à répétition du garde-boue, dysfonctionnements électriques multiples (voyants, jauge à essence, tachymètre), perte du top-case …

    Le plus amusant dans cette histoire, c’est sans doute que BMW profite toujours, auprès de la majorité des motards, d’une image de fiabilité plutôt flatteuse …

    (via Bikes in the Fast Lane)

  • Zx-10R turbo par Muzzys

    Zx10_turbo_muzzys_1Vous roulez en ZX-10R ? Vous trouvez que ça tire un poil court ? Vous en avez marre de vous faire taper par le GSX-R 1000 du voisin ? 
    Si vous disposez de 9000 $, faites donc installer un turbo par Muzzys.

    Verdict au banc : 500 chevaux !

    Via thekneeslider.com

  • Rallye de l’Ain

    Le championnat de france des rallyes routiers a fait étape le week-end dernier dans l’Ain, autour de Poncin. Et comme dans la Sarthe, les conditions météo n’ont pas été particulièrement clémentes pour les 150 inscrits, avec notamment un samedi après-midi puis une étape de nuit franchement humides : même de jour les trombes d’eau étaient par moment telles que la visibilité descendait à une dizaine de mètres …
    Le parcours chronométré se décomposait en trois épreuves spéciales : Préau, variée et viroleuse, Bolozon composée de grands bouts droits très bosselés dans lesquels les meilleurs prennent 200 avant de planter de gros freinages pour négocier les quelques épingles du tracé, et Chappiat caractérisée par un bitume dans un état de décomposition avancée, avec force raccords de bitume.
    Vous savez, ces bandes noires qui offrent déjà un grip limite sur le sec mais sont carrément franchement casse-gueule sur le mouillé …

    Dans ces conditions difficiles les monos se sont encore une fois illustrés, et contrairement à la manche précédente ou Grégory Debize avait profité de l’avance acquise sur le Bugatti, cette fois l’absence d’épreuve sur circuit l’a obligé à courir derrière les lièvres …

    C’est tout d’abord Patrick Curtat (Yam 450) qui s’illustre par un début de rallye tonitruant, puisqu’il mène jusqu’à l’ES5. Mais des soucis lui font perdre une quinzaine de secondes dans la sixième spéciale, où il laisse la tête à un trio constitué par Alain Amblard (KTM 660), Yves Constantin (Yam R1) et Gregory Debize (Suz GSX-R 750).
    Les spéciales de nuit verront Constantin perdre progressivement du terrain, alors que Debize grignote peu à peu son retard : 8 secondes après l’ES6, moins de 5 secondes après la 7, encore 2 dixièmes gagnés lors de la 8, et il terminera finalement à 1"44 d’Amblard. Les 7 secondes qu’il a perdues sur ce dernier dans l’ES6 pèsent assurément lourd lors du décompte final.
    On notera également quelques très bons chronos de François Bos (Aprilia 1000 Tuono), ainsi que la régularité de Florent Parret (BMW 1200 HPZ) et de Thomas Laroche (Yam 450) qui finissent tous deux à moins de 20 secondes du leader.

    Au championnat Debize confirme son avance, et se voit bien empocher le titre dès la fin du mois au rallye du Dourdou …

  • Essais KTM – 950 SuperMoto et 990 Adventure

    950_supermoto_2Quand André avait relayé l’information, je m’étais dit que ça vaudrait sûrement le coup de poser mon auguste fessier sur une selle, fût-elle inconfortable, d’un des derniers outils à terroriser les sportives de la marque autrichienne.
    Vendredi, donc, j’enfourchais mon fidèle destrier (140 000 kilomètres au compteur depuis quelques jours, ça s’arrose !) et profitais d’une météo tout à fait printanière pour me rendre au fin fond des Yvelines, chez Mega Service Moto.

    Accueil aux petits oignons des gérants de la concession, et en guise d’oignons ce sont des viennoiseries et cafés qui permettaient aux visiteurs de tenir le coup en attendant le retour de la bête, déjà sortie pour un galop d’essai avec un autre prétendant à son guidon. Faute de 990 SuperDuke, non disponible, c’est la 950 SuperMoto que je souhaitais avant tout essayer, par pure curiosité ludique je dois l’avouer.
    950_supermoto_1Allez, en selle. On monte. C’est haut. On se pose dessus, plus qu’on n’entre dedans comme avec une sportive. La position n’est pas spécialement typée supermot’, le bassin et le haut du corps n’étant pas très avancés (moins que sur une Cagiva Navigator, par exemple). Ca permet de réfréner les envies de sortir le pied à chaque rond-point … Le twin s’ébroue, le bruit est sympa, ça ronronne gentiment, l’inertie est réduite et ça se sent à chaque coup de gaz. Premiers tours de roue tranquillement, histoire de prendre ses marques, de surveiller les rétros (la visibilité y est correcte, grâce au grand guidon), d’essayer les freins. L’arrière ralentit,  c’est mieux que rien, mais moins que bien. L’avant freine … fort ! Perdre l’habitude de freiner avec toute la main, ne conserver que deux doigts. Un seul suffirait sans doute, sur le mouillé. La puissance est au rendez-vous, le dosage moins, l’attaque étant un peu trop franche à mon goût.
    950_supermoto_3En dépit des carbus le gros twin est agréablement souple. 45 km/h en troisième, 65 en quatrième (pas de compte-tours !) sur un filet de gaz, c’est possible, et sans hoquets. La moto n’a que 150 kilomètres au compteur, je n’ose tirer franchement dedans, même si je sais que d’autres n’ont pas eu mes états d’âmes (je pense à celui qui me précédait, qui trouvait que "le rupteur coupait trop tôt" …). Mais quand on ouvre ça envoie fort, très peu d’inertie là encore, un  coup de pied au cul assez teigneux, dont la perception est accentuée par la position, qui empêche de charger convenablement l’avant. J’imagine que les amateurs de wheeling apprécieront ! Ensuite le bicylindre régule relativement tôt, plus que le souvenir que je garde de mon TL 1000 S par exemple, dont l’allonge était cependant redoutable compte tenu de l’architecture.
    Quelques (trop courts !) enchaînements de virages, de virolets dirons-nous (je rêverais d’essayer la bestiole entre Tournon et Lamastre), ici on se contente de deux ou trois ondulations du ruban de bitume. La vivacité est redoutable, la moto se conduit exclusivement au guidon, appuis sur les repose-pieds et mouvements du haut du corps étant facultatifs. En revanche l’avant semble léger, léger. Eternel compromis entre l’agilité et la stabilité. Cojones obligatoires dans les grandes courbes rapides … ! Le petit tour de manège (fléché !) est déjà terminé, j’ai apprécié le moteur, bien qu’essayant de sauvegarder son rodage, et ai été un peu déstabilisé par la partie-cycle, moins souveraine que ce que je pensais. La moto ne se livre pas si facilement, et gagne sans doute à être réglée au bon vouloir de chacun … Mais c’est à n’en pas douter un formidable outil sur nos petites routes.
    Je passe ensuite à cette grande girafe qu’est l’Adventure. Le 950 à carbus laisse la place à un 990 injecté. La différence de poids à vide est inférieure à 10 kilos, et pourtant on a l’impression d’être dans un autre monde. Les suspensions bien plus souples, les pneus à tétines, ce gigantesque tête de fourche, loin là-bas devant …
    Est-ce l’injection ? Toujours est-il que la poussée est plus "lisse", plus feutrée, et que le moteur donne l’impression d’être bien moins méchant que celui de la SM. En revanche la moto est plus facile, plus intuitive. On s’imagine déjà en train de terroriser les pilotes de GSX-R en laissant planer la silhouette menaçante du grand carénage dans leurs rétros sur les petites routes du Morvan, ou partir dans de grandes dérives de l’arrière sur les pistes en terre de la Tunisie ou de la Mauritanie …
    Mais je me contente de rester sur ma voie en luttant contre le vent qui s’est levé et de ramener la moto à bon port. Un dernier broap, je coupe le contact, c’est fini. Merci à l’équipe de Mega Service Moto …

     

  • Rallye de la Sarthe

    Le 49è rallye de la Sarthe a eu lieu le week-end dernier, et de l’avis des participants c’était l’un des plus difficiles de ces dernières années. Ce sont en effet des seaux d’eau qui ont accompagné les concurrents du premier au dernier kilomètre, sans parler des routes gravillonnées ou boueuses …
    Avant même que le coup d’envoi ne soit donné deux des favoris, Philippe Richelmi et Serge Nuques, déclaraient forfait.

    Première étape samedi matin, avec quatre tours du circuit Bugatti pour commencer. C’est Laurent Razy sur SuperDuke qui frappe d’entrée, confirmant que la KTM est un redoutable outil quel que soit le tracé. Belle perf d’Emmanuel Siaux (Yam 450 WRF) dans la catégorie Mono, qui profite de la pluie qui nivelle les différences de puissance pour finir à moins de 8" de Razy, et met d’entrée 45" à Alain Amblard (KTM 660), son plus proche concurrent dans la catégorie.

    Dans la deuxième spéciale, très courte (1 tour du circuit de Maison Blanche), Emmanuel Siaux met tout le monde d’accord. Mais les écarts y sont très faibles, et c’est Eric Langelotti qui crée la surprise en plaçant sa 900 Darmah évidemment inscrite en catégorie Classic à la 15è place.
    Siaux perd tout le bénéfice de ses deux chronos en prenant 20" de pénalité (à cause d’un pot faisant trop de bruit !), et à l’issue de cette première étape c’est Razy qui pointe en tête.
    Le "routier" commence le samedi après-midi avec la deuxième étape, au cours de laquelle 4 spéciales rythment un parcours d’un peu plus de 200 kms.
    Les monos dominent, avec Siaux encore dans l’ES3, devant Thomas Laroche (450 WRF) et Amblard. L’anglo-sarthois Nick Ayrton, qui joue sur ses terres avec son "vieux" R1, parvient à se placer derrière les trois furieux, qui refont la même perf dans l’ES4. Retour à Maison Blanche pour la cinquième spéciale, dans laquelle Fratta parvient à subtiliser le meilleur temps à Siaux pour 2 dixièmes, mais le trio de monos frappe encore dans la 6, toujours dans le même ordre !
    Derrière eux, Grégory Debize (740 GSX-R) et Thierry Canazzi (400 KTM) jouent placés.
    Siaux est obligé d’abandonner, moteur cassé, alors que l’étape de nuit commence. De nouveau 4 spéciales, déjà courues dans l’après-midi, et 200 kms de routier. Laroche fait le scratch dans la septième spéciale, et au général trois pilotes (Ayrton, Laroche et Canazzi) se tiennent dans un mouchoir de poche à une grosse vingtaine de secondes derrière Debize, qui gère l’avance acquise le matin sur le Bugatti. Ayrton se fait légèrement décrocher mais c’est Thomas Laroche qui perd toute chance de podium en concédant une pénalité de 30", alors qu’il fait le meilleur temps dans les deux derniers secteurs chronométrés …
    En fin de compte Debize l’emporte devant Canazzi et Ayrton, Laroche échouant à la quatrième place.
    En Side c’est le Choda sur base Hayabusa de Laur et Ferrier qui l’emporte, alors que Gérard Rolland place sa 350 RDLC en tête de la catégorie Classic.

    Un rallye qui aura confirmé que dans des conditions difficiles les monocylindres sont redoutablement efficaces, puisqu’ils auront signé, avec Siaux et Laroche notamment, la grande majorité des scratchs "sur route". Les gros écarts signés sur circuit auront néanmoins permis aux sportives de sauver les meubles …

  • Centopassi 2006

    Centopassi_2005_009Du 19 au 22 juillet 2006 aura lieu la quatrième édition du Centopassi Challenge, pensé pour tous les motards qui aiment les routes de montagne et en particulier les cols alpins. Quatre étapes de 300 à 350 kilomètres chacune dans les alpes franco-italiennes, avec un départ de Nice.
    Les inscriptions sont ouvertes à tous, jusqu’au 5 juin. Pour 750 euros vous aurez droit au gite et aux repas dans des hôtels 4 étoiles, à une assistance mécanique pour les opérations mineures, ainsi qu’au transport des affaires personnelles pour éviter de trop charger la sacoche réservoir.
    L’édition est sponsorisée (entre autres) par Ducati, qui offrira une Multistrada 620 au vainqueur.
    Vainqueur ? Compétition ? Oui et non. Deux catégories cohabitent : la première, dite Iron Biker, prévue pour ceux qui n’envisagent la course balade que sous le simple angle touristique. La seconde, intitulée Competition, n’est contrairement à ce que son nom indique pas à proprement parler une arsouille. Les routes choisies sont néanmoins très exigeantes, et tenir les moyennes imposées n’est pas forcément à la portée de tout le monde. Des épreuves déterminant les capacités techniques, la précision et l’équilibre (?) de chacun auront également lieu …
    A noter que les résultats de l’édition 2005 feront sûrement plaisir aux béhèmistes, puisque le vainqueur roulait sur une 1200 GS, et son second sur un roadster 1100 R.

    Tous les détails sur centopassi.com, et pour les plus gourmands, ceux que comme moi l’évocation des cols de l’Izoard, du Galibier, du Télégraphe, de la Croix de Fer fait rêver, l’itinéraire de l’édition précédente se trouve ici.

    Comme dirait l’autre : Rhâââââ !!!

    (Photo de Zep Gori)
    (Source : webbikeworld.com)