Auteur/autrice : jacques lesage

  • Yamaha XJ6 Diversion 2009

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    Il est toujours amusant de comparer les disparités régionales. Par exemple, une moto d’entrée de gamme en Amérique du Nord ressemble plus à un Sportster de 1200 cm3 qu’à une Kawasaki Ninja 250R. La courbe d’apprentissage n’est évidemment pas la même, mais avec toutes nos lignes droites, on a le temps de se sentir à en confiance sur la moto avant de négocier la première courbe.

    Blague à part, il est quand même possible de se sentir un peu moins bousculé et intimidé, tout en ayant une moto performante qui ne fait pas de compromis sur le style.

    Yamaha propose donc pour 2009 une solution à ce dilemme avec la XJ6 Diversion. Reprenant certaines bonnes idée de la FZ6 dont un 4 cylindres en ligne de 600 cm3 et une allure ne rebutant ni les novices ni les vieux loups cherchant une monture sans tracas, la XJ6 mise sur une selle pas trop haute (785mm), une ligne svelte pour se faufiler sans accrocher, une protection adéquate contre les éléments et l’échappement sous le moteur, à la Buell, pour un centre de gravité bas et une meilleure maniabilité.

    D’une élégance classique, mais adoptant tout de même un caractère sportif, cette nouvelle Yamaha travaille fort en milieu de terrain pour plaire au plus grand nombre.
    Doté d’un nouveau 4 cylindres de 600 cm3 pour 78 chevaux, refroidissement liquide et boîte 6 rapports, ce groupe propulseur a semble-t-il un comportement plus civilisé à bas et mi-régime, ou, pour donner dans la métaphore, moins cheval fou au petit trot.

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    Nouveau cadre en «diamant», suspension arrière à bras oscillant de type monocross, fourche télescopique de 41mm, ABS en option, jantes en aluminium, guidon ajustable pour les dos fragiles, place passager pas trop minimaliste et un poids presque plume pour un 4 cylindres à 211 kg, plus un prix compétitif, tout concours pour faire de nouvelle Yamaha un succès.

    Parce que, une bonne moto pas compliquée qui démarre sans rechigner le matin, à belle allure et qui ne dort pas au gaz, parfois, c’est tout ce que l’on peut souhaiter.

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  • Album du vendredi, Calendrier Pirelli – Coups de coeur

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    1969 Harry Peccinotti

    Les Pirelli ne naissent pas tous égaux, comme le vin, il y a de bonnes années et de moins bonnes, mais parfois, un grand cru émerge.

    Les plus grands photographes de mode s’y sont frottés, et si on peut le refuser, on ne peut s’y inviter, seule la réputation sert de sauf-conduit. Qu’ils soient Richard Avedon, Bruce Weber, Herb Ritts, Annie Leibovitz ou Mario Testino, le mandat est le même, sublimer la beauté… pour vendre du caoutchouc.

    Ayant foi en mon jugement et certains de mon bon goût, je me permets de piger dans le buffet des 35 éditions précédentes du calendrier pour en retirer mes images coups de cœur.

    Troisième et dernier Album consacré aux calendriers Pirelli, retour sur un phénomène.

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    1970 Francis Giacobetti

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    1974 Hans Feurer

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    1984 Uwe Ommer

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    1986 Bert Stern

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    1990 Arthur Elgort

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    1994 Herb Ritts

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    1995 Richard Avedon

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    1996 Peter Lindberg

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    1997 Richard Avedon

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    1998 Bruce Weber

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    2000 Annie Leibovitz

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    2001 Mario Testino

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    2002 Peter Lindberg

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    2004 Nick Knight

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    2005 Patrick Demarchelier

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    2006 Mert Alas & Marcus Piggot

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    2007 Inez Van Lamsweerde & Vinoodh Matadin

    Le calendrier 2009
    Les coulisses

  • Album du vendredi, Calendrier Pirelli 2009 – Coulisses

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    Depuis près de 45 ans. Pirelli dispose de ce formidable véhicule publicitaire qu’est son calendrier annuel.
    Mais depuis quelques années, web et téléréalité obligent, le produit fini semble parfois ne servir que de prétexte pour toute une kyrielle de produits dérivés (quoi, vous n’avez pas encore le t-shirt?). Désormais, on ne peut pas seulement le voir, on doit aussi le savoir, rendant l’entreprise documentaire tout autant désirable, sinon plus.

    Ce regard des coulisses est devenu un incontournable, une caution servant à mettre en évidence la démesure, le dur labeur et le sérieux de l’affaire. Regardez tout ce que l’on doit subir pour vous amuser et vous faire rêver, cela vaut bien vos euros et vos dollars.

    Le mythe ne s’invente plus à partir de la finalité de l’œuvre, on nous l’impose à grand renfort de formules prédigérées, abondamment sucrées et bien emballées. On nous prend par la main, regarde petit, c’est le chemin à suivre, et ne va pas t’imaginer d’autres choses, je ne suis pas payé pour ces autres choses. Le vieil adage voulant que de donner un poisson, c’est nourrir pour un jour, mais montrer à pêcher, c’est nourrir pour la vie, ne tient plus.
    Aujourd’hui, son poisson, on le paye, et cher, et pour qui veux apprendre, ce sera encore plus cher, et ce n’est pas certain que ce soit possible dans votre région, écrivez à votre député.

    Alors, maintenant que j’ai bien gâché tout le plaisir que vous auriez pu y prendre, voici le «making of» du Pirelli 2009 de Peter Beard.

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    Le calendrier 2009
    Coups de cœur

  • Album du vendredi, Calendrier Pirelli 2009

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    À la demande générale (bon d’accord, c’est uniquement Benoît, mais son influence est incommensurable), et profitant de l’expo de Patrick Demarchelier au Petit Palais, jusqu’au 4 janvier 2009, lui qui signait les éditions 2005 et 2008, l’Album du vendredi vous présente donc, en trois parties, les dames du Pirelli.

    Ce fameux calendrier est né en Angleterre en 1964 de la division britannique de Pirelli. Le succès fut tel, dû au talent des photographes et à la beauté des paysages tout comme sa rareté, quoique maintenant les compilations sur papier glacée se trouvent partout à prix de liquidation, que le phénomène sera rapidement global, tout en faisant naître une floppée d’imitation.

    Le Pirelli 2009 est l’oeuvre de Peter Beard. Sa famille fit fortune dans les chemins de fer au 19e siècle, puis en en remettant une couche une  ou deux générations plus tard en inventant le smoking. Indépendant de fortune et raffiné, cet aventurier du jet-set qui tout en côtoyant les lumières dans toutes les métropoles de la planète, est aussi et surtout un artiste dont l’oeuvre est intimement liée à son amour pour l’Afrique.
    Dès les années 60, il dénonçait les atrocités commises au nom du progrès de notre civilisation. Il publiera plusieurs livres sur le sujet, dénonçant toujours, malgré les menaces et les représailles dont il sera l’objet.
    Sa vie est son oeuvre, mais elle fut documentée dans d’immenses cahiers, maintenant édités, mélange d’images, d’idée et d’objets, débordant les pages et le cadre de ce qu’un journal intime peut-être.

    Voici donc ce premier Album consacré au phénomène qu’est le calendrier Pirelli. Suivront le «making of» et le «best of».

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    Coups de cœur

  • Ben Spies, un titre qu’il n’aura pas

    Avec un 5e championnat en AMA Superbike et 10 victoires dont 7 à la file cette saison, ce palmarès ne fut tout de même pas suffisant à Ben Spies pour remporter le titre d’athlète de l’année 2008.

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    L’honneur suprême revient plutôt à James Stewart, champion AMA 2008 de Motocross, qui a fait main basse sur la saison complète. Difficile de faire mieux.

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    Mais Spies a de quoi se consoler. Un guidon avec Yamaha en World Superbike, des temps canons à ses premiers essais à Portimao au Portugal avec une machine, la Yamaha R1 WSB 2009, dont il voyait la couleur (assez grise) pour la première fois, de nouveaux pneumatiques, un circuit inconnu, un nouveau coéquipier, Tom Sykes et une nouvelle équipe, pour ne pas dire un nouveau continent. Voilà bien des nouveautés que l’athlète devra assimiler, mais si ses premiers tours de roue sont représentatifs de ce qu’il pourra accomplir cette saison, une bataille pour le championnat ne semble pas exclue.

    D’ailleurs, on voit mal comment dans sa tête, il pourrait penser autrement, se voyant sans doute déjà remplacer un certain médecin italien dans la série reine.

    Et pour mettre toutes les chances de son côté, on apprenait récemment qu’il avait choisi le numéro 19 pour habiller sa Yamaha. Le hasard semble-t-il mettant ce numéro sur sa route régulièrement. C’était aussi le numéro de l’un de ses amis décédé dans un accident de moto récemment. Spies ne se dit pas superstitieux, mais il est prêt à accepter toute l’aide disponible, qu’importe d’où elle vient.

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  • La vie rêvée des Bambis

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    «Ils devaient être 10, j’en comptais 8, où sont les autres que je demande?

    – Se sont plantés. En Bolivie, le premier a frappé une barrière de police, presque décapitée, à peine eu le temps de pencher la tête, mais touché au sternum et aux vertèbres. L’autre a frappé une vigogne, bras et épaule cassés, les deux ont été rapatriés.

    Décapité et rapatrié, beau couple! Et vous que je demande encore?

    – Roulé dans le sable, chuté, deux côtes cassées. Mais j’ai un bon analgésique.

    Et le dernier de dire :  Je l’ai échappé, bêtement. Premier jour en Argentine, ça roulait bien, 130 km/h, et première chose que j’ai su, je me suis retrouvé sur le bitume.

    Génial. Et il faut bien l’avouer, j’étais plutôt nerveux à l’idée d’entreprendre ma première expédition à moto en Amérique du Sud, prévoyant rouler avec eux jusqu’à Cordoba en Argentine. Mais maintenant, entouré de figurants d’un film catastrophe, j’en fais dans mon froc, pour employer le terme technique.»

    Ainsi débute l’aventure de Mike Carter, journaliste au Guardian (déjà présenté ici pour son tour d’Europe) en Amérique du Sud.
    À moins de tomber sur des pirates, les croisières sont plus relaxantes, mais rien ne vaut l’aventure, même organisée. Ce type de tourisme est en plein essor, et les Bambis (Born again mid-life bikers) du titre en sont de plus en plus friands.
    Ce n’est évidemment pas gratuit, 5 semaines en Amérique du Sud ou ailleurs, tout comprit, motos, assistance routière, hébergement, rapatriement si nécessaire, pas étonnant que certains économisent plusieurs années pour se payer un tel voyage.
    Mais le récit et les images font rêver, et chaque continent offre son lot de dépaysements et d’aventures.

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    Ils sont aussi de plus en plus nombreux à offrir ce type de voyage. Pas de recommandations par contre, mais une recherche bien ciblée dans votre moteur de recherche favori vous offrira plusieurs options, et ne pas négliger les forums de discussion, pour essayer d’éviter ceux qui s’improvisent organisateur en chef.

    Diaporama

    Article, première partie, deuxième et troisième.

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  • AMA Superbike 2009, Nébulosité croissante

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    La colère gronde en Superbike américain depuis la divulgation des nouvelles règles pour la saison 2009. La nouvelle gérance de la série, le Daytona Motorsports Group (DMG), promettait des changements pour rendre la série plus compétitive après des années de domination des Suzuki, mais il semblerait que cela ne plaise pas à tous les manufacturiers.

    Kawasaki partait le bal en protestant contre les clauses voulant que les pièces non standardisées sur les machines de courses soient homologuées et disponible, incluant guidons, échappements, radiateurs, etc., que les jantes ne soient pas plus légères ou petites que celles d’origines, interdisant au passage les anciennes de 16 pouces et demi (sur pression du fournisseur de pneumatiques, préférant ne faire que du 17 pouces pour toutes ses séries de Superbike, incluant le Canada et l’Allemagne), et dans le cas de Kawasaki, leur réservoir sur mesure qui courait sous la selle, abaissant le centre de gravité, et certainement pas d’origine.

    American Honda et American Suzuki se sont joints à la fronde, menaçant de boycotter les essais hivernaux. Seul Yamaha pour l’instant se dit satisfait des nouvelles règles et va son chemin dans sa préparation de la nouvelle saison. Reste à savoir de quelle saison il sera question, les 3 mousquetaires réfractaires menaçant de l’instauration d’une d’une nouvelle série qui serait organisée par une instance forte de son expérience dans les matchs de Cricket.
    On dirait une mauvaise blague, mais on ignore encore qui sera le dindon de la farce de ce bras de fer entre les constructeurs et le DMG.

    Entre temps, l’écurie American Honda et Neil Hodgson tournent sur le circuit de Barber Motorsport Park, mais il n’est pas certain qu’ils seront de ceux de Daytona en décembre. Yoshimura Suzuki, l’équipe championne de 2008 avec Ben Spies a déjà annoncé qu’elle ne serait pas de ces tests.

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    AMA Rob Dingman, DMG Roger Edmondson

  • Album du vendredi, C’est la vie

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    John Dominis 1971

    Google en partenariat avec le magazine LIFE rend maintenant disponibles certaines des archives photographiques du célèbre magazine. Certaines de ces images sont célèbres et font partit de notre mémoire collective, d’autres, jamais publiées et donc inédites peuvent s’avérées banales, mais on peut y trouver parfois des trésors.

    Couvrant toutes les décennies depuis l’invention de la photographie jusqu’aux années 70, cette nouvelle excroissance du tentaculaire Google risque bien de procurer des heures de plaisirs pour tous les passionnés d’histoire et de photographie.

    On a donc fait quelques petites recherches sur notre sujet de prédilection, la moto, en voici le résultat.

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    Walter Sanders 1949

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    John Shearer 1971

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    Loomis Sean 1949

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    Jenny Cooke 1960

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    Co Rentmeester 1970

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    Allan Grant 1948

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    John Dominis 1959

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    George Silk 1947

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    Yale Joel 1949

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    George Silk 1947

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    David Lees 1952

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    Dmitri Kenel 1948

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    Nina Leen 1942

  • Triumph Speed Triple, 15 ans déjà

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    Triumph célébrera en 2009 les 15 ans de la Street Triple, et pour l’occasion, une édition spéciale et limitée sera produite.
    Les changements par rapport au modèle «ordinaire» ne sont qu’esthétiques, mais comme ces bêtes ne roulent jamais vraiment beaucoup, plutôt chat de salon que chat de gouttière, les futurs propriétaires ne pourront trop se plaindre, surtout qu’une montre exclusive sera offerte, mais uniquement à l’achat de la moto. La tocante devrait voir plus de millage que la moto.

    Pour souligner la chose, retour sur 15 ans d’histoire, du Café Racer de 1994 au Roadster d’aujourd’hui qui mène la charge du renouveau de la classe.

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    Speed Triple fait référence au Speed Twin des années 30 et 40, mais à la place des jumeaux de 498cm3, le Speed triple de 1994 y allait des triplettes du Daytona à 750cm3 et 885cm3 selon les marchés, et une boîte à cinq rapports.

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    Premier gros changement en 1997, nouveau bloc moteur passant de 95à 106 chevaux, boîte 6 rapports, mais surtout l’apparition des phares doubles et la disparition du guidon bas, passant de Café Racer à Roadster. Ce sera ce modèle qui fera les beaux jours de Trinity dans la Matrice.

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    En 2000, on passe à une cylindrée de 955cm3 pour 120 chevaux, et elle entreprend sa mue stylistique avec une coque arrière plus simple. Cette évolution sera du 2e Mission Impossible avec Tom Cruise au guidon.

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    Depuis 3, 4 ans, le style du Speed triple semble avoir atteint sa maturité, et en 2005, ne manquait plus qu’une motorisation à l’avenant, ce qui fut fait avec l’arrivé d’une cylindrée de 1050cm3 pour 130 chevaux. La fourche est maintenant inversée, la coque arrière passe de la simplicité au minimalisme, et l’échappement vient se coller sous la selle. Un monobras fait maintenant de la place pour laisser admirer les nouvelles jantes en étoiles. Seul bémol, les freins japonais de Nissin, devenant mollasson avec le temps. Plusieurs assurent que ce «problème» fut grandement exagéré, quoi qu’il en soit, des Brembo maintenant équipent le modèle actuel.

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  • Le Canada en Ducati Multistrada

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    Traverser un pays a mari usque ad mare (d’un océan à l’autre) demande non seulement du temps (peut-être pas tant que ça pour le Luxembourg, mais vous voyez l’image), mais aussi de la préparation, autant physique que psychologique et spirituelle.
    C’est pourquoi novembre et décembre sont des mois propices à l’élaboration d’un tel périple, avec comme point de mire un printemps bourlingueur.

    On ne m’en voudra pas de pontifier pour mon royaume et de recommander à nouveau ce livre sur le Québec pour motards, et de vous invitez à lire, regarder et écouter deux récits qui s’avancent à coup de milliers de kilomètres.

    Le premier est celui de Gary Eagan qui traversa le Canada d’ouest en est, de Vancouver en Colombie-Britannique jusqu’à Halifax en Nouvelle-Écosse en 51 heures et 4 minutes au guidon d’une Ducati Multistrada 1100S en septembre 2006, soit 6000 km. Bien peu en fait pour celui qui deux ans auparavant, toujours au guidon d’une Multistrada, avait, en 101 heures, parcouru la distance entre Prudhoe Bay en Alaska et Key West en Floride.
    Ce n’est sans doute pas l’idéal du touriste moyen, mais c’est créateur d’opportunité pour d’intéressantes histoires.

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    L’autre aventurier est Neil Johnston, toujours en Multistrada, qui a parcouru cet automne l’est du Canada à partir de Toronto. Pas de record de vitesse cette fois-ci, mais un regard curieux et ouvert sur ce coin d’Amérique.

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    Pour qui a un après-midi de pluie à liquider par le rêve des grands espaces canadien, ces deux rendez-vous (en anglais) devraient faire l’affaire.