Auteur/autrice : jacques lesage

  • Album du vendredi, Prendre l’air

    Soso

    On est lourd, pas étonnant, c’est la faute à la gravité. Alors, on cherche par tout les moyens de s’envoyer en l’air, ironique que cela arrive souvent couché. L’avion fût inventé dans l’unique but de tenter de remédier à cette fâcheuse situation, mais elle n’est qu’un leurre, on traîne notre poids même à 30,000 pieds. l’apesanteur est la solution semble-t-il, mais seuls quelques privilégiés peuvent en faire l’expérience.

    Que nous reste-t-il, nous pauvres lourdauds, pour goûter à cet état qu’est la grâce de ne plus se soutenir?

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  • Chicara Nagata, classiques

    «Avoir le courage de se dresser et de faire face à ses rêves est la seule façon de les atteindre»

    Chicara

    L’on dit que les Ferrari sont des œuvres d’art, comme les motos de Confederate et quelques autres, mais ces objets, aussi beaux et précieux qu’ils puissent l’être, demeure du domaine de l’industrie, reproductible à l’identique et à l’infini. Elles ont le statut d’œuvre d’art par le talent, la compétence et le raffinement dont elles sont issues, mais l’œuvre unique se démarque, car outre le talent, c’est le génie qui y transpire parfois.

    Chicara Nagata est de ces artistes que le génie visite, et heureusement pour nous, ses créations sont des motos.
    Impliqué dans un grave accident de moto à l’âge de 16 ans, sa convalescence durera plusieurs mois, mois au cours desquels il cherchera une façon de rendre à la vie, le don d’une deuxième histoire qui lui était offert.

    Sa première moto, faite de l’inspiration du moment et à temps perdu, lui prendra 7 ans. Depuis, il en a créé 19, remportant au passage prix sur prix, dont ceux du Championnat du Monde AMD avec une première place en 2006 et une deuxième en 2007.
    À l’exception du moteur et de la boîte, les 500 et quelques pièces composant ses machines sont usinés à la main dans son petit atelier, jeu de construction tenant plus de l’orfèvrerie que de la mécanique et qui, quelques semaines, voire mois plus tard, produisent une machine roulante et pétaradante comme nulle autre au monde.
    D’ailleurs, leurs places sont autant dans les galeries d’art, comme présentement à New York à la Ippodo Gallery, que dans les Salons.

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    Chicara 1 Classic, moteur Harley-Davidson Flathead 1939, 1200cm3

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    Chicara 2 Classic, moteur Harley-Davidson Flathead 1942, 740cm3

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    Chicara 3 Classic, moteur Meguro 1950, 496cm3 – (Meguro Works fut l’une des compagnies pionnières de l’industrie de la moto au Japon, elle fusionna avec Kawasaki en 1963)

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    Chicara 4 Classic, moteur Honda 1966, 50cm3

  • Terminator Salvation, un deux roues blindé

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    Ces images font le tour de la blogosphère en ce moment chez les fans de la série des Terminator. Elles seraient celles des dessins de travail de l’un des robots exterminateurs chargé d’annihiler la race humaine dans le 4e film de la série.

    Terminator Salvation est réalisé par McG (Joseph McGinty Nichol, celui des Charlie’s Angels) avec Christian Bale dans le rôle de John Connor.

    J’ai employé le conditionnel, car rien ne garantit que ces motos/machines meurtrières seront bien de la distribution. Ce n’est peut-être que fabulation d’enthousiastes avec un peu trop de temps libre entre les mains. Mais qu’importe, la proposition est suffisamment étoffée pour être satisfaisante, vrai ou pas. La sortie est prévue pour l’été 2009, mai en Amérique et juin en Europe.

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    Doté d’un budget de 200 millions, ce film est le début d’une seconde trilogie. Le réalisateur et l’acteur principal, Christian Bale, ont signé pour deux films. Ce premier, qui est en fait le quatrième et semble se diriger vers une confusion d’espace et de temps à la Star Wars, se déroulera en 2018 sur une planète Terre en proie à la destruction sauvage par la première génération de Terminator. L’on dit que ces derniers seraient grandement influencés par l’œuvre de H.R. Giger (Alien), les armes de destruction massive en plus. À croire qu’ils les ont enfin trouvés, elles étaient dans le futur.

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  • Mutt Jones, The Wild One

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    Visionnant dimanche soir dans le confort de mon foyer, le chat sur les genoux, le dernier Indiana Jones, j’ai été frappé, malgré les images largement diffusées, les pubs à la télé, la bande annonce en glorieux HD sur le web, par la référence directe à Marlon Brando et le film «The Wild One», dans l’apparence et le style du personnage interprété par Shia Lebeouf.

    Ce n’est pas la découverte du siècle, surtout que c’est revendiqué par les auteurs, The Wild One étant un des films suggérés comme exploration pour le personnage du fils Jones (j’espère ne pas vendre la mèche pour personne).

    Mais comme le cinéma n’invente rien, il se contente, au mieux, de réinterpréter, ce style était celui de la rue, celui que les motards américains de l’époque portaient tous les jours, pour se protéger, un peu, surtout le cuir, alors que la casquette, c’était le l’allure à la mode, l’étendard d’une façon de vivre, et pour le degré de protection qu’elle apportait, une façon de mourir aussi.

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    Images via «The Vintagent»

  • Harley-Davidson Hummer

    Hummer

    Harley-Davidson a toujours été synonymes de grosses cylindrées, pourtant, la Deuxième Guerre mondiale viendra chambouler cet ordre établi avec une vague de petites cylindrées au succès certain, et ce, dès 1948.
    Ces petites motos furent inspirées, puisqu’il s’agissait de réparation de guerre, on ne peut dire copié, de la RT 125 de DKW. La S-125 de Harley-Davidson avec ses 3 chevaux vapeurs profitait tout de même d’un embrayage à 3 vitesses au pied et d’une fourche de type Girder dont le jeu était assuré par des élastiques. Le succès fut immédiat et bienvenu pour H-D qui durant la guerre avait vu sa production civile presque complètement paralysée. Et comme le marché pour son gros Hydra-Glide reprenait lentement, l’à-côté des petites cylindrées tombait à point.

    En 1951, la fourche Girder était remplacée par une fourche télescopique surnommée la Tele-Glide. Deux ans plus tard, en 1953, la S-125 laissait sa place au «Model 165», une version musclée de 165 cm3 et 5,5 CV. Mais après l’engouement des débuts, la vente des petites cylindrées plafonna sur le territoire américain, où l’invasion britannique avec ses Triumph domina le marché. Pas étonnant donc, de voir Marlon Brando dans «The Wild One», film de 1953, au guidon d’une Triumph plutôt qu’une Harley.

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    Mais si H-D voyait les ventes de ses 125 et 165 cm3 périclité, ce n’était pas le cas partout, car chez un concessionnaire du Nebraska, Dean Hummer, elles se vendaient comme nulle part ailleurs. Plus étonnant encore, le fameux scooter «Cushman» était fabriqué au Nebraska et faisait parti du paysage, alors qu’on réussit à vendre des petites cylindrées dans un tel contexte tenait du miracle. En fait, le miracle n’était guère plus qu’une très faible marge de profits, mais les motos sortaient de l’entrepôt, et notre homme se reprenait sur la quantité et le service après-vente. Ses succès eurent de l’écho jusqu’à Milwaukee, et quand vint le temps de renouveler la gamme des petites cylindrées en 1955, on y greffa le nom de Hummer.
    Bien que le modèle Hummer n’eut qu’une durée de vie limitée de 4 ans entre 1955 et 1959, le nom englobe aujourd’hui toutes les petites cylindrées issues du RT-125 de DKW, allant du premier S-125 en 1948 jusqu’au Bobcat de 1966.

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    Le Hummer venait à peu près nu, plus basique, il n’y aurait pas eu de roues. Pas de batteries, mais un magnéto pour la première étincelle, pas de clignotants ni de témoin lumineux pour les freins, pas plus que de klaxon.
    Tout ce beau monde, c’est-à-dire le «Model 165» et le «Hummer» furent remplacés en 1960 par le «Super 10», mais ce dernier utilisait à peu près le même moteur de 165cm3 que ses prédécesseurs. Deux ans plus tard, en 1962, on en faisait une version hors route, le Ranger, histoire de passer le surplus de ce moteur qui arrivait en fin de carrière.

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    À cette époque, les modèles se succédaient rapidement, et le Pacer, avec une nouvelle évolution de 175cm3 de notre moteur, verra une refonte de son allure à peine un an après sa première présentation. Une version hors route aussi naîtra du Pacer, «The Scat» se voulait un double usage, avec le garde-boue avant monté haut, un guidon large et l’échappement haut à la Scrambler. Et en 1966, le Bobcat fut donc le dernier de la lignée allemande chez Harley-Davidson, et ne fut en service que l’année de son introduction. Il reprenait le cadre du Pacer, mais devait sa ligne à un «carénage» de résine qui couvrait le réservoir jusqu’à la roue arrière tout en supportant le siège double, une première pour la descendance du DKW chez H-D.

    Mais comme les années 60 allaient voir les débuts de la déferlante Japonaise avec des produits modernes et fiables, Harley se consacra donc aux grosses cylindrées sur son territoire, laissant à ses partenaires européens, MV Agusta/Aermacchi déjà à l’époque, les petites cylindrées urbaines.

    Étonnamment, plusieurs des noms utilisés par H-D pendant ces années furent repris par l’industrie automobile plus tard. Le Hummer est le plus connu, mais Ford utilisa le nom Bobcat pour une petite voiture de sa filiale Mercury et fabrique toujours une camionnette sous le nom de Ranger. Puis, il y a la célèbre Pacer d’AMC, la voiture de Wayne et Garth dans le film Wayne’s World.

    Ranger
    Ranger

    Scat
    Scat

    Bobcat
    Bobcat

    DKW RT125
    Moskva M1A
    Moto Morini T125
    BSA Bantam
    Yamaha YA-1

  • Album du vendredi, Eicma 2008 Milan

    Un trop court week-end encore et c’en sera terminé de cette édition 2008 du EICMA.

    Eicma

    Il y a eu de grosses attentes qui ont déçu. Ducati peut-être et ce StreetFighter trop brouillon pour séduire, et les Japonais qui tarde année après année à présenter un produit différent et innovant.

    La grosse surprise est ce LoRider de BMW. Une proposition audacieuse, mais qui s’appuie sur la tradition de la marque, que demander de plus? L’Aprilia Mana X n’est pas mal non plus, mais ce sont surtout les scooters, prix de l’essence aidant, qui commencent à prendre des risques, lentement, sans trop brusquer personne, mais la tendance est annoncée et les prochaines années devraient voir un nouvel âge d’or pour ce segment.

    Portrait de groupe avec dames.

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    Bimota DB7 Oronero

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    Yamaha XJ6

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    BMW LoRider

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    Aprilia Mana X


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    BMW F800R

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    Ducati StreetFighter

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    Vespa GTV Sidecar

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    Husqvarna SM450

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    KTM 990 Adventure

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    KTM 1190 RC8

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    Honda SH125i

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  • BMW LoRider, concept participatif

    Permettez-moi ici une petite frénésie.
    Yé! Voilà, c’est fait.

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    On a tous des faiblesses, et ce Boxer de 1200 cm3 m’en est une, et ce nouveau projet de BMW, le LoRider, qui tâte les eaux de Milan avant un possible big splash est en voie d’en devenir une autre. Concept modulable et à haute teneur de personnalisation, il devrait s’assagir un peu s’il voit la lumière des salles de montres, mais avec le choix d’un échappement haut à la Scrambler, ou bas pour les urbains qui ne veulent pas cuire à chaque feux rouges, selle pour célibataire ou en couple, optique rétro ou futuriste, habillage du réservoir, différentes couleurs pour le bloc-moteur, choix de gardes-boue, il deviendra difficile de ne pas se croire original au guidon d’une telle machine.

    BMW, comme Ducati d’ailleurs, renouvelle sa gamme à très grande vitesse et conserve ses fans sur le bout de leurs sièges, n’attendant que le moindre prétexte pour sortir le carnet de chèques.

    Avec le spectre de temps précaire déjà dans la demeure, seuls les plus audacieux sauront s’en sortir. À croire que le vieux continent, qui en a vu d’autres, a une longueur d’avance, quand on voit les Japonais encore à se demander si le créneau de la nostalgie est intéressant.

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  • Ducati StreetFighter, la 1098 nue

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    Ce 1098 nu complète en quelque sorte, même s’il n’en a pas le nom, la famille des Monsters. Ne manque plus qu’un 125 ou 250 cm3, un Monster Bambini, et la famille Jolie/Pitt pourrait faire des sorties de groupe. Comme si on risque de voir ça de notre vivant!

    Mais revenons à ce Streetfighter qui, sous la ceinture, est indubitablement Ducati, c’est au dessus que ça se corse. Comme si un sculpteur s’était oublié dans sa jouissance de la glaise, un petit coup par ici, un petit coup par là, au point que le réservoir semble harnaché comme une dominatrix.

    Et puis, il y a le phare avec sa houppette aérodynamique, parce que les constructeurs maintenant et leurs bureaux de design travaillent avec acharnements pour trouver ce que sera cette nouvelle génération de phares. D’accord, le phare rond, c’était hier, avant-hier même, mais ça, ce n’est pas demain, surtout que ce qu’on aimerait, c’est quelque chose d’aujourd’hui.
    Arrêtez d’essayer de prendre de l’avance, être de son temps, souvent même, est parfois juste, ce qu’il faut.

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    Parlant de prendre de l’avance, les rumeurs allaient bon train, allant du simple 1098 sans carénage et sans imagination, à cette proposition d’Oberdan Bezzi, dont Benoît vous parlait déjà un août dernier, mais uniquement pour ce que c’était, une interprétation d’artiste, pas le prochain St-Graal.
    Mais où serait le plaisir sans cet espoir vain d’un bonheur de fantaisie? C’est pas Kawasaki a qui cela arriverait!

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  • Yamaha YA-1

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    Yamaha connue une grosse année en 1955, d’abord elle adopta le nom de Yamaha, en l’honneur du fondateur de la Nippon Gakki Co., Torakusu Yamaha décédé en 1916, puis par l’incorporation de la Yamaha Motor Corporation, une entité parallèle gérant la division moto.

    Fondée en 1885, la Yamaha Organ Manufacturing fabriquait des orgues après des débuts modestes comme atelier de réparations. Cherchant à se diversifier, le nom changea pour Nippon Gakki, et la production embrasa une vaste gamme d’instruments de musiques. Le logo n’étant pas composé de diapasons par hasard.
    La Deuxième Guerre mondiale la verra, dans son effort de guerre, abandonner la musique pour le son moins harmonieux de la fabrication des hélices d’avions. La paix revenue, Yamaha cherchera à diversifier encore plus sa production, explorant diverses avenues, de la machine à coudre au triporteur, pour finalement envisager la motocyclette.

    Déjà largement copié en ces années d’après-guerre, comme on l’a vu précédemment, Yamaha choisit donc lui aussi la 125 RT de DKW comme inspiration.
    Rompus à l’ajustement de précision, les ingénieurs de Yamaha réussiront à faire de leur YA-1 une machine précise, vive et fiable, non seulement améliorant l’original, mais réussissant, dès leur premier essai, à y incorporer l’esprit Yamaha. Loin de l’austérité allemande, la petite YA-1 avec sa robe 2 tons, marron et ivoire, faisait bande à part dans un monde où toutes les couleurs étaient possibles, pourvu que ce soit le noir.
    Surnommée la libellule rouge (AkaTomba), ce petit deux temps de 123 cm3 avec sa boîte à 4 rapports et son réservoir de 13 litres, connut rapidement du succès en course, ce qui accrut sa popularité.
    D’autres modèles suivront dont un 175 cm3, toujours selon un design «emprunté », mais amélioré, puis un 250 cm3 dont l’inspiration cette fois-ci venait d’un autre constructeur allemand, Adler.
    La particularité du MB250 allemand était un 2 temps à 2 cylindres. Yamaha fut le premier constructeur japonais à s’y frotter, y allant du même souffle de son propre embrayage et dynamo pour un moteur plus compact.

    Impliqué depuis ses débuts en course, Yamaha y aura beaucoup de succès, succès qui continu encore avec un championnat en Moto GP cette année.
    Au début des années 60, ce sera l’exportation qui consolidera la place de Yamaha comme un des leaders des 2 roues, car même si Honda vend plus de motos, Yamaha gagne plus de courses.
    En Amérique seulement, Yamaha exportait 12,000 motos en 1962, mais 2 ans plus tard, ce chiffre passait à 87,000 unités.
    En 1973, Yamaha franchissait la barre du million d’unités fabriqué, et le groupe Yamaha prévoir des ventes pour 2008 de 1 milliard 830 millions de dollars. Le secteur motos comptant pour 62% de ces ventes.

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    Le chemin parcouru en 53 ans d’histoire de la copie du 125 RT de DKW à la YZF-R 125 Replica semble énorme, mais la ligne joignant tout ce beau monde file bel et bien tout droit.

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    Yamaha YD-1 – 1957

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    Yamaha YDS-1 – 1959

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    Yamaha DT-1 – 1968

    DKW RT125
    Moskva M1A
    Moto Morini T125
    BSA Bantam
    Harley-Davidson Hummer

  • Album du vendredi, Kodachrome

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    Les souvenirs des années 60 à 80 ont la couleur du Kodachrome. Cette pellicule photographique inventée au début des années 30 pour le cinéma par Leopold Godowsky et Leopold Mannes, surnommés dans certains milieux «God & Man», révolutionnera la façon dont la représentation du monde nous est offerte.

    Son rendu si typique, chaud et précis, plus beau que nature quand l’œil du photographe et les conditions de prise de vue sont optimales, en feront une icône incontestée pendant près de 75 ans.

    Aujourd’hui, sa survie est menacée par le virage numérique, et la Eastman Kodak qui ne produit plus que sporadiquement le kodachrome 64, reste muette quant à son avenir. Avec un seul laboratoire assurant le développement de cette pellicule, Dwayne’s Photo au Kansas, et ce, pour le monde entier (le dernier labo européen a fermé ses portes en 2006), une autre page d’histoire va bientôt se tourner.

    Le petit garçon en passager sur l’image en en-tête, maintenant grand, a publié sur Flickr toute une série d’images prise par son père et ses amis lors de virées en motos.

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    Simon & Garfunkel – Kodachrome